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De la NASA à notre maison : cinq inventions aérospatiales qui ont atterri chez nous

L’agence spatiale américaine a récemment fêté ses soixante ans et a de grands projets pour les décennies à venir. Mais les recherches effectuées n’ont cessé de ruisseler jusqu’à notre logis via l’invention de nombreux objets utiles au quotidien.

Bien qu’elle soit désormais concurrencée par de nouveaux acteurs, la NASA jouit toujours d’une glorieuse réputation. L’agence a récemment fêté ses soixante ans en publiant une vidéo assez épique, dans laquelle elle évoque ses plus grands accomplissements et ses projets futurs.

Malgré son immense succès, la conquête lunaire fut également marquée par une forte contestation. Nombreuses sont les voix à s’être insurgées sur le coût humain et financier de telles opérations, qui utilise une partie de l’argent du contribuable. Avec 20,7 milliards de dollars en 2018, l’agence américaine a encore le plus gros budget de toutes les agences spatiales. Et ce dernier fait toujours l’objet de débats.

Ces années de recherches très onéreuses n’ont pourtant pas été vaines, et ont largement contribué à l’apparition d’objets très utiles au quotidien. Qu’elles concernent les villes ou l’usage des particuliers, certaines inventions issues des ingénieurs de la NASA nous fournissent une aide précieuse. Nous avons donc décidé de vous en partager quelques-unes que vous pourriez trouver dans votre environnement proche.

L’aspirateur de table… Et la perceuse moderne

Accessoire fétiche des années 90, l’aspirateur de table a bien évolué depuis. Mais cette invention bien utile pour ne pas avoir à sortir « l’artillerie lourde » est intimement liée à l’agence spatiale. Afin de pouvoir extraire des petites roches lunaires, la NASA a dû concevoir une perceuse qui ne nécessitait pas une alimentation reliée au vaisseau et consommait le moins d’énergie possible. Cela a permis de récolter des échantillons à différents endroits beaucoup plus facilement. La célèbre société Black & Decker a par ailleurs aidé en concevant un programme permettant d’optimiser le fonctionnement du foret. Le développement de ces batteries mobiles et peu énergivores a permis à la firme de sortir ensuite le fameux aspirateur portable « Dustbuster », qui fut un grand succès.

Le thermomètre auriculaire

Crédits / Wikimedia Commons : BruceBlaus

Le thermomètre auriculaire a fait du chemin avant de finir dans notre boite à pharmacie ! Il se base en fait sur le thermomètre astronomique, qui utilise la technologie infrarouge pour calculer la température des étoiles. L’énergie dégagée par les ondes donne une indication très précise sur la chaleur émise.  Cette méthode utile pour récupérer des informations à longue distance fonctionne aussi chez nous. Plus précisément en calculant l’énergie produite par le tympan. Cela permet d’éviter de rentrer en contact avec des muqueuses, et de favoriser les infections. Idéal pour les patients malades et les nouveau-nés.

La caméra numérique

Le capteur CMOS (pour Complementary metal oxide semiconductor) est l’œuvre d’une équipe d’ingénieurs du Jet Propulsory Lab de la NASA, et on parie que vous vous servez de leur invention très souvent. Comprenant que la miniaturisation des capteurs photo était nécessaire pour tenir sur les modules spatiaux, ils ont mis au point l’ancêtre de nos appareils actuels. Le principe consiste à capter des photons via des photosites gravés dans un substrat de silicium, qui convertit les ondes électromagnétiques en courant électrique. Minuscule, peu énergivore et désormais très précis, ce capteur se retrouve dans tous nos smartphones et appareils photo numériques !

Les oreillers et matelas à mémoire de forme

Au début des années 60, l’ingénieur aéronautique Charles Yost s’est mis à travailler sur une technologie pour augmenter la sécurité du pilote installé au module de commande d’Apollo. Le but était de concevoir des sièges (entre autres) capables de tempérer le choc de l’atterrissage. L’utilisation d’un composé chimique à base de polyuréthane permit d’augmenter la densité et la viscosité. Cette matière (qui réagit à la chaleur corporelle) se montra très efficace pour absorber l’impact lors des crashs, mais également très utile puisque capable de reprendre sa forme après coup. Les pilotes et les passagers les adoptèrent par la suite, car elles rendaient les longs voyages plus confortables en répartissant mieux le poids du corps sur les sièges. La mousse à mémoire de forme était née. Elle est désormais très fréquemment utilisée pour nos matelas, nos coussins ou nos oreillers.

La basket Nike Air Max

Une des paires de baskets les plus célèbres du monde descend elle aussi des travaux (dérivés !) de la firme. À la recherche d’une technologie proposant un meilleur amorti aux coureurs, Bill Bowerman et Phil Knight, les fondateurs de Nike vont accepter les services de Marion Franklin Rudy. Cet ancien ingénieur de la NASA pense que ses travaux sur les couches protectrices des casques destinés aux astronautes peuvent servir à révolutionner la semelle sportive. Face aux concurrents qui n’utilisent que de la mousse, il décide d’intégrer une unité d’air qui restera bloquée dans la chaussure. Cette dernière permet de retrouver la forme originale de la semelle même après une utilisation intensive. Si le premier modèle (la Air Tailwind) peine à convaincre, ce ne sera pas le cas des Air Force One et Air Jordan, largement popularisées par les basketteurs. Le célèbre designer Tinker Hatfield immortalisera l’idée grâce à son talent. Inspiré par le musée Beaubourg de Paris, qui offre une vue sur les entrailles du bâtiment, il décide de montrer cette fameuse bulle d’air : La Air Max 1 est née !

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6 commentaires
  1. Non la fermeture eclair, les premières approches, c’était en 1850, puis dans les années 1900 sont apparus des modèles plus ressemblants à ce que nous avons

Les commentaires sont fermés.

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