Tandis que la pandémie de COVID-19 continue de perturber nos vies sans faiblir, l’approche de la nouvelle année apporte avec elle son lot d’espoir. En un seul mot : vaccin. D’ici la fin du mois de décembre 2020, l’Union européenne (et donc, la France) devrait se décider à autoriser (ou non) le déploiement dans la population générale des premiers vaccins anti-COVID-19 à sa disposition. Quels sont-ils ? Comment fonctionnent-ils ? D’où proviennent-ils ? Sont-ils sûrs ? En disposerons-nous en quantité suffisante ? Seront-ils obligatoires ? Malgré le brouillard encore épais qui concerne ce sujet, le Journal du Geek va tenter ici de répondre à ces questions en s’appuyant du mieux possible sur les connaissances officielles actuelles.
Pour toutes autres questions, notamment concernant les phases de fabrication d’un vaccin et le tri des “candidats-vaccins”, nous vous renvoyons vers notre dossier “Pourquoi est-ce si long de développer un vaccin ?”.
A quels types de vaccin – fabriqués par qui – aurons-nous accès en France ?
Parmi les vaccins des six laboratoires auprès desquels l’Union européenne a passé commande, il en existe de trois types : vaccin à ARN, vaccin à vecteur viral et vaccin à protéine recombinante. Pays membre, la France devrait normalement pouvoir compter sur les mêmes vaccins. D’après le Premier ministre, Jean Castex, le gouvernement aurait déjà pré-réservé “de quoi vacciner 100 millions de personnes” (sur les 67 millions de Français). Selon la Haute Autorité de Santé, les vaccins spécifiques auxquels la France et les autres pays européens – en dehors du Royaume-Uni et de la Hongrie (qui a préféré faire cavalière seule, passant directement commande auprès de la Russie) – auront accès dépendra du rythme de leur autorisation de mise sur le marché obtenue individuellement auprès de l’Agence européenne des médicaments (EMA).
Les vaccins à ARN de Pfizer, Moderna et CureVac
La majorité (trois d’entre eux) a privilégié une nouvelle technique de vaccination, à partir d’ARN messager. Cette dernière n’avait jusqu’à aujourd’hui jamais été expérimentée en phase 3, c’est-à-dire lors d’essais cliniques à grande échelle. Elle aurait été néanmoins testée par le passé en phases 1 et 2, notamment par Moderna lors de la confection d’un vaccin contre le virus Zika. Les vaccins à ARN consistent à insérer une séquence génétique virale (dans sa forme transcrite, appelée ARN messager) que les cellules humaines sont capables de traduire en molécules peptidiques libérées dans le sang. La molécule dite antigénique, spécifique du coronavirus SARS-CoV-2 (en l’occurrence, la fameuse protéine Spike qui lui permet de pénétrer dans les cellules cibles de sa victime), ainsi produite reste, en soi, inoffensive mais peut être reconnue par le système immunitaire. Celui-ci mobilise ainsi une immunité qu’il pourra réactiver face au virus entier en cas d’infection. Cette technique a donc l’avantage de ne faire appel à aucun agent pathogène. Néanmoins, elle a pour inconvénient que l’ARN est très fragile en milieu extérieur et nécessite d’être conservé à des températures glaciales avant d’être injecté.
Trois laboratoires, parmi ceux sollicités par l’Europe, font appel à des vaccins à ARN. L’alliance des laboratoires américain, Pfizer, et allemand, BioNTech, s’appuie sur un vaccin au nom de code “BNT162b2.” Il doit être impérativement conservé entre -70°C et -80°C et demande donc un système de réfrigération très puissant et cher. Pfizer-BioNTech réfléchirait cependant à produire son vaccin en poudre pour faciliter son stockage et son déploiement à l’international. Il est aussi le premier vaccin autorisé par l’Agence de régulation des médicaments et de la santé (MHRA) et est déployé depuis peu au Royaume-Uni. Le vaccin de la société américaine Moderna, appelé “ARNm-1273”, est très similaire à celui de son concurrent Pfizer mais pourrait, lui, être conservé à -20°C. Le troisième de ce type, le vaccin avancé par le laboratoire allemand CureVac, ne serait pas encore en phase 3 – contrairement aux deux autres.
Les vaccins à vecteur viral d’AstraZeneca et Janssen Pharmaceutica
Outre les poids-lourds américains, Pfizer et Moderna, l’Union européenne a aussi fait appel à deux vaccins à vecteur viral. Ces derniers utilisent un virus tiers – dans le cas présent, un adénovirus génétiquement modifié afin d’être incapable de se répliquer et donc d’infecter le patient – comme transport de la séquence antigénique du coronavirus SARS-CoV-2 (là encore, celle de la protéine Spike). Les cellules de la personne vaccinée devront la reproduire pour la présenter aux cellules immunitaires et ainsi construire une immunité. Cette technique, plus étudiée, nécessite une conservation plus aisée : entre 2 et 8°C.
“L’AZD1222” développé par le laboratoire suédois, AstraZeneca, avec l’aide des chercheurs de l’université d’Oxford, et “l’Ad26.COV2.S” de Janssen Pharmaceutica (filiale belge du groupe pharmaceutique américain, Johnson & Johnson) font chacun appel à un vecteur adénoviral et sont tous les deux en phase 3.
Le vaccin à protéine recombinante de Sanofi
Pour finir, l’Union européenne compte aussi sur l’un des vaccins développés par le géant pharmaceutique français, Sanofi, pour vacciner les citoyens de ses pays membres. Conçu en partenariat avec le laboratoire britannique, GSK, le vaccin de Sanofi est qualifié de “sous-unitaire” ou “à protéine recombinante.” Il présente, dans le cas de ce vaccin précis, la protéine Spike elle-même qu’il administre avec un adjuvant (substance chimique censée stimuler la réponse immunitaire), directement par voie intramusculaire. Ce vaccin n’est pas encore en phase 3 mais Sanofi-GSK affirme déjà qu’il pourra être conservé grâce à un système de réfrigération conventionnelle, soit entre 2 et 8°C.
Il faut noter, par ailleurs, que Sanofi développe un autre vaccin anti-COVID-19 en parallèle. Ce deuxième candidat-vaccin, fabriquée avec le laboratoire américain TranslateBio, est à ARN messager mais n’est encore qu’en phases 1 et 2 (conduites simultanément). D’autres candidats-vaccins français, étudiés par l’Institut Pasteur, sont encore en phases pré-cliniques et relèvent de trois stratégies différentes : vaccin à ADN, à vecteur viral et vaccin à virus vivant atténué (où le virus en question est injecté vivant mais sous une forme affaiblie), “à l’ancienne.”
Et les vaccins russes et chinois ?
En dehors de ces six vaccins choisis par l’Union européenne, d’autres demeurent produits ailleurs dans le monde. Deux, en particulier, restent très médiatisés. Le vaccin Spoutnik-V, de l’Institut russe Gamaleïa, a été privilégié par la Hongrie. Il s’appuie sur un vecteur viral de type adénovirus. En Chine, le laboratoire SinoVac propose son vaccin CoronaVac, développé sur la base d’un virus du COVID-19 vivant atténué. Cette technique, la même utilisée pour le vaccin contre la rougeole, présente le fameux virus sous une forme affaiblie et confère généralement une immunité forte et proche de celle acquise après une véritable infection virale.
Quelle est leur efficacité ? Et qu’en est-il de la durée de l’immunité induite ?
Comme tous les vaccins à l’étude à ce jour ne sont pas encore en phase 3 (celles des essais cliniques à plus grande échelle), ils n’ont pas tous présentés de données accessibles au public. Seuls trois d’entre eux ont présenté de premiers résultats partiels, issus de données accumulées à mi-parcours de leurs phases 3 respectives.
Le vaccin de Pfizer-BioNTech aurait montré une efficacité moyenne de 95%, au terme de sa phase 3 le mois dernier (contre 90% selon le rapport préliminaire). Son vaccin serait efficace à 94% chez les personnes âgées de plus 65 ans, souvent jugées les plus fragiles. La constatation du développement de l’immunité spécifique contre le COVID-19 a été faite 28 jours après l’injection de la première des deux doses du vaccin. Il faudra attendre plusieurs mois après que le remède soit déployé dans la population générale pour estimer la véritable durée de son immunité.
De son côté, le vaccin de Moderna serait efficace à 94,5% contre le COVID-19, de manière préventive, selon les résultats de phase 3 à mi-parcours. C’est-à-dire qu’il réduit les risques de tomber malade en étant vacciné. Le remède du laboratoire basé à Cambridge dans le Massachusetts aurait néanmoins l’avantage de conférer une immunité confirmée de trois mois après l’administration de la seconde dose (soit 28 jours après la première), selon une récente étude publiée dans le New-England Journal of Medecine.
Enfin, le vaccin à vecteur viral d’AstraZeneca serait, en moyenne, efficace à 70% contre la pneumonie virale originaire de Wuhan. D’après des résultats préliminaires de phase 3, ce chiffre varierait en fonction du nombre de doses injectées. Une demi-dose puis une dose entière un mois plus tard réduirait de 90% les risques d’être rendu malade par le COVID-19, tandis que deux doses complètes à un mois d’écart ramènerait ce taux à 62%.
Quid des effets secondaires ? Les conditions d’urgence de fabrication et de production peuvent-elles vraiment avoir un impact ?
Hormis celui de Pfizer-BioNTech, et uniquement au Royaume-Uni, tous ces vaccins n’ont pas encore passé l’étape de la phase 4 : le déploiement commercial au sein de la population générale. Il est donc encore difficile de connaître exactement l’étendue et la gravité des effets secondaires qu’ils pourraient éventuellement entraînés chez les vaccinés. Cela étant dit, lors du partage des résultats préliminaires de phase 3 de son vaccin, Moderna a concédé que 9 à 10% des personnes vaccinées ont subi des effets secondaires classiques, après une seconde dose, comme de la fatigue ou une rougeur au point d’injection. Par ailleurs, comme l’a rapporté Gizmodo cette semaine, la MHRA (l’équivalent de l’ANSM au Royaume-Uni) a finalement contrindiqué à toute personne souffrant de sévères allergies de recevoir le vaccin de Pfizer-BioNTech. Celui-ci, autorisé cette semaine au Royaume-Uni, a été rendu accessible aux personnes âgées les plus fragiles et aux personnels de santé. Deux professionnels de santé d’Angleterre, particulièrement allergiques, ont subi des réactions allergiques très fortes après l’injection d’une première dose du vaccin.
Une procédure d’urgence contrôlée
A situation sanitaire exceptionnelle, mesures exceptionnelles. La mise en branle des différents laboratoires pharmaceutiques cités s’est effectivement faite selon des mesures plus permissives de fabrication, surtout au regard des démarches administratives, qu’à l’accoutumée. Ce qui doit généralement prendre plusieurs années pour un vaccin va finalement prendre environ 18 mois, si ce n’est moins, dans le cas des solutions vaccinales anti-COVID-19. Cette rapidité d’exécution est issue de plusieurs facteurs.
D’abord, le séquençage du virus a été réalisée dans un temps record par les chercheurs chinois, en hiver dernier, permettant d’accélérer les recherches et donc l’acquisition de connaissances scientifiques sur le virus. Connaître la séquence génétique de la protéine Spike a permis de mieux capitaliser sur la technique naissante du vaccin à ARN, favorisée par Moderna ou encore Pfizer. Ensuite, du fait de l’urgence pandémique, ces laboratoires ont profité de pouvoir mener simultanément les phases 1 et 2 de développement de leurs candidats-vaccins, réduisant considérablement le temps avant d’entamer la très importante phase 3. De plus, certains, comme Pfizer, ont même enclenché la production en masse de leur remède avant de recevoir la première autorisation de mise sur le marché. Malgré tout, chaque laboratoire a du faire appel à des comités d’experts scientifiques indépendants pour valider leurs résultats, avant de les dévoiler au grand public et d’effectuer une demande d’autorisation de mise sur le marché. Comme le note Le Monde, de tels comités avaient par exemple mis en pause le développement du vaccin d’AstraZeneca après l’apparition d’une maladie inexpliquée chez l’un des participants, durant ses premiers essais cliniques.
Quant à savoir si ce mode de fabrication facilitée et accélérée aura un impact sur la vaccination elle-même et d’éventuels effets secondaires, comme le veut le dicton : seul l’avenir nous le dira. Comme pour n’importe quel vaccin, il faudra attendre les premières observations faites en phase 4, face à la population générale, pour en avoir véritablement le cœur net. En France, l’Agence nationale de la santé et du médicament (ANSM) sera chargée d’assurer une pharmacovigilance à l’échelle nationale, c’est-à-dire de surveiller les effets des vaccins lors de leur utilisation dans la population générale.
De combien de doses vaccinales l’Europe, et plus précisément la France, disposera-t-elle ?
La rédaction de France Info a recensé les chiffres exacts communiqués par la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, suite à la commande passée auprès des six laboratoires cités plus haut. En tout, sous couvert des autorisations délivrées par l’Agence européenne des médicaments (EMA) pour chaque vaccin dans les semaines à venir, les pays de l’Union européenne pourraient disposer de 1,5 milliard de doses au total (sur environ 448 millions d’habitants). Ce chiffre provient du fait que la majorité de ces vaccins, comme souligné précédemment, octroient une immunité spécifique anti-COVID-19 après l’injection de deux doses séparées. Concrètement, l’UE a conclu les contrats suivants :
- Pfizer-BioNTech : 200 millions de doses réservées (avec une option sur 100 millions supplémentaires à la demande) ;
- Moderna : 80 millions de doses réservées (avec une option sur 80 millions supplémentaires à la demande) ;
- AstraZeneca : 300 millions de doses réservées (avec une option sur 100 millions supplémentaires à la demande) ;
- Janssen Pharmaceutica (Johnson & Johnson) : 200 millions de doses réservées (avec une option sur 200 millions supplémentaires à la demande) ;
- Sanofi-GSK (vaccin encore en phase 2) : 300 millions de doses réservées ;
- CureVac (vaccin encore en phase 2) : 225 millions de doses réservées (avec une option sur 180 millions supplémentaires à la demande).
Comme cité plus haut, le gouvernement français affirme avoir demandé à l’UE “de quoi vacciner 100 millions de personnes” – soit, probablement, 200 millions de doses. La provenance de ces doses, parmi les six laboratoires fournisseurs, ne peut être connue d’avance. Elle se fera au rythme des autorisations délivrées par l’EMA et de la rapidité de mise sur le marché des vaccins ainsi autorisés. Selon Le Monde, le laboratoire Pfizer, pourtant encore dans l’attente d’une autorisation européenne, aurait déjà préparé près de 50 millions de doses à livrer avant la fin de l’année 2020 et compte en délivrer plus d’un milliard pour 2021. Une partie des vaccins développés par Moderna et Pfizer seront fabriqués directement en France. Du reste, il adviendra à l’Association internationale du transport aérien et à ses 1 000 Boeing 747 cargos de déployer les vaccins dans les pays ayant passés commande.
A quel rythme la France vaccinera-t-elle ses citoyens ? La procédure sera-t-elle obligatoire pour tous ?
Le gouvernement français n’a pour l’instant pas encore décider officiellement du rythme de vaccination de ses citoyens. Le 3 décembre dernier, rapporte Le Monde, le Premier ministre, Jean Castex, a dévoilé la formation d’un conseil d’orientation de la stratégie vaccinale, prévoyant que la première phase de vaccination devrait débuter en janvier 2021 (en fonction des autorisations délivrées par l’EMA). Le résident de Matignon fait ici référence au programme recommandé de vaccination récemment publié par la Haute Autorité de Santé (HAS). Ce plan, ordonné en phases de priorité vaccinale sur plusieurs mois, s’appuie sur deux critères : “l’existence d’un facteur de risque individuel de développer une forme grave de la maladie et l’exposition accrue au virus.” S’il était mis en place tel quel, il ressemblerait à ça :
- Phase 1 : vaccination des résidents d’établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD), des professionnels des EHPAD et des unités de soins de longue durée (USLD), des professionnels du secteur de la santé, du secteur médico-social et du transport sanitaire (et plus particulièrement, les plus de 65 ans avec/sans comorbidité). (souffrant de plusieurs maladies).
- Phase 2 : les personnes ayant plus de 75 ans, puis les personnes de 65 à 74 ans ayant une comorbidité et les autres personnes de 65-74 ans (tout en continuant à vacciner les personnels soignants restants).
- Phase 3 : les personnes de plus de 50 ans ou de moins de 50 ans avec comorbidité ainsi que des professionnels de secteurs jugés indispensables au fonctionnement du pays (éducation, sécurité, etc).
- Phase 4 : les personnes de moins de 50 ans, sans comorbidité, et en contact régulier avec le public (c’est-à-dire, dont le travail se déroule en milieu clos avec une difficulté à respecter les mesures barrières).
- Phase 5 : les personnes de plus de 18 ans sans comorbidité.
A noter que cette stratégie vaccinale ne prend pas en compte les mineurs car les vaccins concernés n’ont encore jamais été testés, même lors d’essais cliniques de phase 3, sur des enfants et des adolescents. Des études complémentaires, réalisées au cours de l’année 2020, devraient combler ce manque et permettre d’éventuellement réviser la stratégie vaccinale avancée par la HAS.
La vaccination ne sera pas obligatoire
Pour finir, comme l’a promis le président français, Emmanuel Macron, lors de son allocution télévisée du 24 novembre, cette vaccination ne sera pas obligatoire. Elle sera évidemment fortement conseillée car elle peut participer à immuniser les plus fragiles et, à terme, endiguer la pandémie. En fonction des directives du gouvernement relatives à la priorisation de certaines tranches de la population générale, les Français qui souhaiteront se faire vacciner devront probablement se tourner vers leur médecin généraliste. Le Premier ministre a émis l’idée d’un système en trois étapes : une consultation médicale pré-vaccination, la vaccination puis un suivi médical post-vaccination. Le corps médical des maisons de retraite et des hôpitaux devraient aussi être capables de vacciner les personnes qui le désirent.
Le gouvernement ne serait, enfin, pas opposé au déploiement, à l’avenir, de “petits centres de vaccination” en lien avec les collectivités territoriales – comme avec les centres mobiles de dépistage du COVID-19. Par ailleurs, la HAS n’a pas encore donné de recommandations concernant la vaccination des anciens malades guéris du COVID-19 ou même des malades hospitalisés (notamment, par rapport au risque de surinfection), au moment de la mise à disposition des premiers vaccins.
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C’est bien, au moins un article par jour pour porter la bonne parole gouvernementale. Quel est le rapport avec l’univers geek ?
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Un vaccin ARN est de la haute technologie dernier cri.
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