Bomb Squad : on a testé l’Action Game détonnant

Plus nerveux que les Escape Game, mais avec la même promesse de divertissement, les Action Game ont la cote. Entre énigmes, jeux d’adresse ou même compétition sportive, les propositions du genre se multiplient en France. Bomb Squad se revendique premier Action Game de la capitale et promet une heure d’amusement entre amis ou en famille. C’est à travers plusieurs épreuves que l’entreprise française veut tester les qualités de coordination, de collaboration et d’adresse des joueurs.

Après un conflit nucléaire, la ville de Paris est le dernier bastion de l’humanité. Les derniers survivants sont sous un dôme et envoient de valeureux hommes et femmes à l’extérieur pour récolter des vivres. Ces agents opèrent sous l’égide de Bomb Squad, un bataillon d’élite. Mais avant d’affronter l’hostilité du monde extérieur, ces membres doivent survivre à une série d’épreuves dans un bunker sécurisé. Vous êtes l’un des candidats et vous devez désamorcer la bombe à temps. Voici ce que la rédaction du Journal du Geek en a pensé.

Remporter le plus de points possible

L’objectif de Bomb Squad est somme toute assez simple. En équipe de 2 à 6 joueurs, il faut survivre à plusieurs épreuves et récolter le plus de points possible. C’est l’efficacité du groupe qui déterminera la durée de l’ultime défi et donc qui rapprochera les joueurs de la victoire. Mais attention, les organisateurs nous ont avertis, la salle affiche un taux de réussite en dessous des 5%. L’échec est presque assuré, mais l’espoir subsiste pour les plus courageux. Avec 60 minutes au compteur, Bomb Squad s’inscrit dans la moyenne des expériences du genre.

Déroulé d’une partie

Après un briefing dans le lieu décoré pour l’occasion, l’équipe est invitée à se rendre dans la première pièce. Elle est baptisée Opérations et demande rapidité et coopération. Face à des écrans, les joueurs doivent compléter une série d’instructions dans l’ordre. Il faudra communiquer avec vos partenaires pour ne pas perdre une seconde. C’est votre rapidité à dépasser les niveaux qui déterminera le nombre de points engrangés. Bomb Squad a eu la riche idée de communiquer le classement par rapport aux autres équipes, pour connaître les points forts et points faibles de chacun.

La deuxième salle devrait ravir les amateurs de récits d’espionnage. N’en déplaise à Ethan Hunt et James Bond, ils ne sont pas les seuls à pouvoir éviter des rayons lasers. Chaque membre de l’équipe doit évoluer entre les petits fils lumineux. Les séries changent à chaque niveau, devenant de plus en plus difficile. Ensuite, c’est la mémoire auditive qui sera mise à rude épreuve avec un jeu évoluant autour de suites de notes à reproduire. Enfin, l’expérience Grid entend faire transpirer les joueurs avec des schémas lumineux à valider. Avec les pieds, il faudra marcher sur les dalles jaunes en évitant soigneusement les dalles rouges. Attention, l’exercice se corde à mesure que progresse le chrono, les zones rouges devenant tour à tour plus grandes ou mouvantes.

L’épreuve finale

La conclusion est comme le laisse penser le nom de cet Action Game, le désamorçage d’une bombe. Ici, pas de fils rouge à couper, mais un jeu vidéo qu’il faut manier à l’aide de pompes. Certains peuvent faire avancer ou reculer un char tandis que d’autres doivent tirer ou afficher la carte. Là encore, c’est la coopération qui est motrice. Si toutes les balises sur le parcours ne sont pas détruites en temps et en heure, la bombe explosera. C’est le cas dans 95% des cas.

Si les premiers jeux sont très efficaces, il faut bien avouer que le dernier jeu est assez décevant. La perspective d’échouer n’est pas très enthousiasmante et l’implication de chacun est assez limitée. À six joueurs, certains se retrouvent avec des missions sommaires comme l’affichage des cartes. L’explosion est elle-même assez minime. 

Décors et immersion

Le jeu évoluant dans une reconstitution d’un bunker, les décors sont très sommaires. Chaque pièce accueille seulement le jeu, les développeurs ne se sont pas embarrassés de détails. On peut néanmoins noter l’intégration habile de guides tout au long du parcours, de personnages qui viennent expliquer les règles via un écran situé dans la pièce. On aurait sans doute apprécié la présence de musiques à certains moments de l’expérience, lorsque l’on s’imagine espions avec les lasers ou dans la partie endiablée de Grid. L’objectif affiché d’une immersion complète n’est pas tout à fait rempli. C’est particulièrement vrai dans la dernière pièce, qui consiste en un endroit humide avec d’énormes bidons pour accueillir la peinture. Le bouquet final manque de panache.

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