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Batman a 80 ans, retour sur les œuvres les plus marquantes du Chevalier noir

Happy Birthday Batou !

Crédits DC Comics / Fox

Batman souffle ses 80 bougies. Apparu pour la première fois en 1939 dans Detective Comics #27, le personnage imaginé par Bob Kane et Bill Finger fait aujourd’hui parti des super-héros les plus emblématiques de son époque. Dépourvu de pouvoirs, mais équipé de sa fortune colossale et de ses nombreux gadgets, le justicier masqué n’a pas chômé depuis ses premières années, au point de comptabiliser en 2019 plus de 40 films d’animation, 10 longs-métrages (depuis 1966), une trentaine de jeux vidéo et plusieurs centaines de comics à travers le monde. Au fil de ses aventures, le Chevalier noir aura tour à tour changé d’interprètes, de costumes, de logos, mais jamais de leitmotiv. Pour fêter dignement l’anniversaire de Bruce Wayne et de son alter ego, on revient sur les œuvres les plus emblématiques du justicier masqué. Une sélection évidemment non exhaustive, qu’on vous invite à compléter en commentaires. 

Batman : Année Un (1987)

Crédits Urban Comics

Anniversaire oblige, on pourrait évidemment vous conseiller de (re)découvrir Batman au travers de sa première apparition historique dans Detective Comics #27. Publié en 1939, le récit fondateur (ainsi que bien d’autres) a d’ailleurs fait l’objet d’une très belle réédition au sein de l’anthologie Batman 80 ans, éditée chez Urban Comics. Pourtant, quand il s’agit de comprendre la genèse du justicier masqué, on vous conseille plutôt de débuter par Batman : Année Un. L’occasion d’exhumer l’histoire du super-héros telle qu’elle est rebootée dans le run de Franck Miller et David Mazzucchelli paru en 1987. Résolument contemporain, le comics réussit brillamment à reconstruire la légende moderne de Bruce Wayne, depuis le meurtre tragique de ses parents jusqu’à son combat contre le crime dans les rues d’une Gotham de plus en plus sombre. Même s’il n’est évidemment pas le seul, Année Un fait office de récit fondateur dans le mythe Batman, ce qui en fait un excellent point d’entrée dans le bat-verse.

Killing Joke (1988)

Crédits Urban Comics

Le Joker s’est (encore une fois) échappé de l’asile d’Arkham, et il semble bien décidé à rendre fous les habitants de Gotham. Paru pour la première fois en 1988, Killing Joke n’a, en apparence du moins, rien de très original dans son scénario de départ. Pourtant, le graphic novel d’Alan Moore et Brian Bolland est un véritable chef-d’oeuvre, qui retranscrit magistralement les relations malsaines et ambiguës entre Batman et sa nemesis de toujours, tout en s’attardant longuement sur la genèse du super vilain. L’occasion pour le chevalier noir de questionner son identité et son propre rapport aux autres au travers de son combat contre son ennemi juré : “Comment peut-on se haïr à ce point sans même se connaître ?”. Dans Killing Joke, c’est incontestablement le Joker qui mène la danse, en maître de cérémonie macabre, anti-héros incompris face à un Batman impuissant. L’histoire est courte, intense, et se classe parmi les incontournables du genre, tout en apportant son lot de conséquences sur certains personnages principaux.

Batman (1989)

Porté par un duo d’acteurs mythique (Michael Keaton et Jack Nicholson), et dirigé par Tim Burton, le film Batman de 1989 est un énorme pari. Il faut dire qu’avec seulement quelques films à son actif, le jeune réalisateur a encore tout à prouver à Hollywood, qui décide malgré tout de faire confiance à son univers tranché, à la fois sombre et loufoque. Cynique et acerbe, Batman s’impose rapidement comme un énorme succès auprès des fans et devient à l’époque le cinquième film le plus rentable de l’histoire. Un Oscar (Meilleurs décors en 1990) et quelques années plus tard, le Chevalier noir imaginé par Tim Burton s’offre trois suites plus ou moins réussies, avec Batman : Le Défi (1992), Batman Forever (1995), et Batman & Robin (1997). Un film devenu culte qui préfigurera de nombreuses autres œuvres autour du justicier, et notamment la série animée de Paul Dini.

Batman : The Animated Series (1992-1995)

https://youtu.be/-XJ3HJXxDwc

Créée par Bruce Timm et Paul Dini, la série animée Batman réussit le pari difficile pour l’époque de rendre au Chevalier noir ses lettres de noblesse. En conservant l’humour acerbe du film de Tim Burton, mais en s’éloignant de l’héritage cartoonesque et loufoque du personnage tel qu’il apparaissait dans la série des années 60, le Batman de Paul Dini est sombre, profond et complexe, porté par une bande originale magistrale inspirée par le thème de Danny Elfman dans Batman de 1989, et réorchestré par Shirley Walker. En plus d’être un véritable monument du genre, Batman : The Animated Series permet non seulement au grand public de redécouvrir certains ennemis méconnus du super-héros comme Poison Ivy ou Ra’s Al Ghul, mais il apporte également sa pierre à l’édifice du mythe, en créant le personnage d’Harleen Quinzel, alias Harley Quinn.

The Dark Knight (2005-2012)

Quinze ans après le film de Tim Burton, c’est au tour du réalisateur Christopher Nolan de revisiter l’univers du Chevalier noir, à travers une trilogie résolument plus sombre, composée de Batman Begins (2005) The Dark Knight (2008), et The Dark Knight Rises (2012). Comme souvent, c’est le Joker qui fait office de nemesis. Il faut dire que parmi tous les gangsters qui rôdent dans les rues de GothamBatman n’est jamais mieux servi que par son ennemi juré. Relecture moderne et réussie du mythe de l’homme chauve-souris, Nolan s’inspire notamment de l’excellent Killing Joke lors de certaines scènes, ce qui explique l’accent mis sur la complexité des relations qui lient les deux protagonistes. Si les trois films ne sont évidemment pas exempts de défauts, le résultat vaut clairement le détour. 

La Cour des Hiboux (2011)

Crédits Urban Comics

Après des années d’absence, Batman est contraint de sauver Gotham d’un tueur en série aux allures de hiboux, dont la prochaine cible n’est autre que Bruce Wayne. L’occasion pour le Chevalier noir de lever le voile sur quelques relations visiblement douteuses de ses ancêtres. Œuvre pilier de l’excellent run de Scott Snyder et Greg Capullo, La Cour des Hiboux est un arc publié en deux volumes en France aux éditions Urban Comics (La Cour des Hiboux et La Nuit des Hiboux), qui se classe parmi l’une des plus belles contributions au reboot New 52 de 2011. Outre le dessin sublime de Greg Capullo, le scénario de Scott Snyder est agressif, haletant, et s’offre le luxe de sortir des sentiers battus, en explorant le passé méconnu de la famille Wayne.

On ne peut pas tout citer, mais on vous conseille aussi :

  • Batman : Arkham City (2011)
  • Arkham Asylum (2014)
  • Little Gotham (2015)
  • Lego Batman : Le film (2017)
  • Batman : White Knight (2017)

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4 commentaires
  1. c’est tout??   80 ans d’histoire, “plus de 40 films d’animation, 10 longs-métrages (depuis 1966), une trentaine de jeux vidéo et plusieurs centaines de comics à travers le monde”… cet article est trop court. Mais merci d’avoir essayer 😀

Les commentaires sont fermés.

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