Les fiches techniques
Valve Steam Deck | Asus ROG Ally | |
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Finitions et Coloris | - Finition plastique - Noir | - Finition plastique - Blanc |
Écran | - Diagonale de 7 pouces - Dalle IPS brillante - Définition Full HD de 1280 x 800 pixels - Format : 16:10 - Taux de rafraîchissement : 60 Hz - Luminosité de 400 nits | - Diagonale de 7 pouces - Dalle IPS brillante - Définition Full HD de 1920 x 1080 pixels - Format : 16:9 - Taux de rafraîchissement : 120 Hz - Temps de réponse : 7ms - Taux de contraste de 1000:1 - Luminosité de 500 nits - 100% sRGB - Corning Gorilla Glass Victus - Corning DXC Coating |
Puce | - AMD Ryzen (Van Gogh) - CPU AMD Zen2 - GPU AMD RDNA 2 | - AMD Ryzen Z1 Extrem - CPU AMD Zen4 - GPU AMD RDNA 3 |
Mémoire vive | - 16 Go LPDDR5 | - 16 Go LPDDR5 |
Stockage | - 64 Go eMMC - 256 Go NVMe ((PCIe Gen 3 x4 ou PCIe Gen 3 x2) - 512 Go NVMe ((PCIe Gen 3 x4 ou PCIe Gen 3 x2) | - 512 Go PCIe Gen4 |
Audio | - Haut-parleurs stéréo | - Haut-parleurs stéréo 2x1W - Dolby Atmos - Micro |
Connectiques | - 1 port USB Type C, Display Port 1.4 - Lecteur de carte MicroSD UHS-1 - 1 prise jack 3,5mm - Wi-Fi 5 - Bluetooth 5.0 - Gyro Support | - 1 port ROG XG Mobile - 1 port USB Type C USB 3.2 Gen 2, Display Port 1.4 - Lecteur de carte MicroSD UHS-2 - 1 prise jack 3,5mm - Wi-Fi 6E - Bluetooth 5.2 - Gyro Support |
Manette | - 2 Sticks analogiques - 2 trackpads carrés de 32,5 mm à retour haptique - Boutons A B X Y - Croix directionnelle - Gâchettes analogiques gauche et droite - Gâchettes hautes gauche et droite - Boutons Affichage et Menu - 4 boutons poignées affectables | - 2 Sticks analogiques - 1 D-Pad - Boutons View et Menu (comme sur une Xbox) - Boutons A, B, X, Y - Boutons LB, LT, RB, RT - Boutons arrières M1, M2 - Bouton Asus Command Center - Bouton Asus Armoury Crate |
Biométrie | - Lecteur d'empreintes digitales (bouton d'alimentation) | |
Batterie | - Batterie de 40 Wh - Adaptateur secteur PD 45 W | - Batterie lithium‑polymère de 40 Wh - Adaptateur secteur PD 65 W |
Système d'exploitation | - SteamOS 3.0 (basé su Arch) - Plasma de KDE | - Windows (Windows 11 Famille au lancement) |
Dimensions | - 298 x 117 x 49 mm - 669 g | - 280,44 x 111,18 x 21,22 mm - 608 g |
Prix | - 419 euros (64 Go) - 549 euros (256 Go) - 679 euros (512 Go) | - 799 euros |
Disponibilité | - 25 février 2022 | - 13 juin 2023 |
Design : des consoles portables XXL
Le Steam Deck comme le ROG Ally sont des consoles portables, mais on est en présence de deux appareils qui ne passent pas inaperçus. Si la Switch (OLED) vous semble déjà encombrante, Valve et ASUS vont beaucoup plus loin. Et pour cause, l’origine de ces machines est le PC et elles s’inscrivent dans une nouvelle catégorie hybride.
Chez Valve, le Steam Deck présente des dimensions de 298 x 117 x 49 mm pour 669 grammes sur la balance. Un beau bébé donc et ce format généreux offre certains avantages, à commencer par la prise en main. On se rapproche d’une manette de jeu classique et cela permet à Valve de proposer une interface très complète. Boutons, sticks analogiques, trackpads, gâchettes, boutons poignés… tout est là pour que le joueur soit en mesure de jouer à un maximum de jeux PC sur sa console.
Sa rivale signée ASUS reprend ce format popularisé par la Switch, avec des dimensions plus contenues. Le ROG Ally mesure 280,44 x 111,18 x 21,22 mm pour 608 grammes et se rapproche davantage de la console de jeu. Difficile de ne pas faire le parallèle avec la manette de Xbox en voyant la conception du ROG Ally. On trouve deux sticks analogiques positionnés de façon asymétrique, des boutons d’actions (A, B, X, Y), une croix directionnelle, des touches de fonction à l’avant, ainsi que des gâchettes sur la façade supérieure et des boutons de raccourci au dos.
Match nul. L’ASUS ROG Ally est plus facile à prendre en main en raison de sa ressemblance avec une manette. Le Steam Deck ne démérite pas en offrant plus de polyvalence, et cela peut faire la différence.
Écran : une bataille de 7 pouces déséquilibrée
Les deux consoles ont une approche très différente et nous allons voir qu’il n’y a pas vraiment de match. Le Steam Deck se dote d’une dalle IPS (LCD) de 7 pouces affichant une définition de 1 280 x 800 au format 16:10. L’écran propose un taux de rafraîchissement classique de 60 Hz et une luminosité de 400 nits. Les modèles 64 et 256 Go disposent d’un simple revêtement en verre tandis que la variante 512 Go bénéficie d’un revêtement en verre avec traitement antireflet.
Le ROG Ally dispose également d’une dalle IPS (LCD) de 7 pouces, mais la définition atteint 1 920 x 1 080 pixels en format 16:9. L’autre grande différence est la présence d’un taux de rafraîchissement de 120 Hz, avec support du VRR pour faire varier le taux en fonction du contenu affiché. ASUS met aussi en avant le temps de réponse de 7 ms et évoque une luminosité maximale de 500 nits. Cerise sur le gâteau, on trouve du verre Corning Gorilla Glass Victus pour protéger l’écran tactile.
Vainqueur ASUS ROG Ally. Il n’y a pas débat dans cette catégorie, l’écran du ROG Ally est mieux en tout point que celui du Steam Deck. En plus d’une définition Full HD, il propose aussi du 120 Hz.
Performances : de la puissance et des optimisations
À l’instar des consoles de salon de neuvième génération, AMD est aux commandes sur les deux machines. Valve bénéficie même d’un partenariat pour intégrer un APU personnalisé, comprenant 4 cœurs CPU Zen 2 (8 threads) avec une fréquence d’horloge variable entre 2,4 et 3,5 GHz. À cela s’ajoute une partie GPU composée de 8 unités de calcul RDNA 2 cadencées entre 1 et 1,6 GHz. Valve propose plusieurs déclinaisons, dont une version 64 Go au format eMMC. Cette dernière n’est pas la plus performante et il faut plutôt regarder du côté des variantes de 256 ou 512 Go en SSD qui exploitent une interface PCIe Gen 3.0. Avec le poids toujours plus important des jeux, il sera possible d’étendre le stockage à l’aide d’une carte microSD (on vous conseille d’opter pour une carte suffisamment rapide). Dans tous les cas, le joueur dispose de 16 Go de mémoire vive (RAM LPDDR5).
Enfin, il est possible de basculer sur des modes 10 W ou 15 W et cela aura forcément un impact sur les performances et l’autonomie.
ROG Ally : et le PC gamer devient mobile
L’ASUS Rog Ally se présente avec une base plus récente et plus moderne que le Steam Deck. AMD reste le partenaire privilégié pour ce type de machine, en raison de son savoir-faire dans le domaine et de son avance sur ses concurrents. À l’intérieur, on trouve une puce tout-en-un Ryzen Z1 Extrem composée d’une base CPU Zen 4 à 8 cœurs et 16 threads (jusqu’à 5,10 Ghz de boost) et une partie GPU RDNA à 12 unités de calcul (jusqu’à 2.7 GHz).
Asus ajoute une configuration unique en 512 Go pour le stockage (SSD) en PCIe 4.0 et 16 Go de RAM LPDDR5. Il reste possible d’utiliser une extension microSD. La console propose différents modes de performances : 9 W, 15 W, 25 W et 30 W.
Vainqueur ASUS ROG Ally (mais !). Plus récent, l’ASUS ROG Ally utilise une base solide et largement supérieure à celle de son rival du jour. Reste que le Steam Deck offre des performances honorables et le choix se fera surtout si vous visez le 1080p.
Système d’exploitation : SteamOS contre Windows 11
Comme nous l’expliquions précédemment, ces machines sont des consoles portables d’un nouveau genre. Alors que la Switch revendique une approche hybride en proposant une expérience portable et sur téléviseur (ou sur table), nous sommes plutôt ici en présence de PC portables dans le corps de consoles portables. C’est encore plus vrai pour le ROG Ally.
En effet, la solution d’Asus doit vraiment être considérée comme un PC gamer sous Windows 11 au format console portable. Cette approche présente l’avantage de rendre le ROG Ally polyvalent puisqu’il peut techniquement faire fonctionner tous les jeux sur PC. Un sacré avantage, si ce n’est que le système d’exploitation n’est pas très à l’aise sur un petit écran de 7 pouces. Conscient de ce défaut, Asus intègre une sorte de surcouche appelée Armoury Crate SE pour rendre l’expérience utilisateur plus agréable. À l’usage, on sent quand même qu’Asus se force à cacher une interface Windows inadaptée et qui fera régulièrement son apparition.
Le Steam Deck se distingue nettement de son concurrent en proposant SteamOS. Il s’agit ni plus ni moins que d’une distribution GNU/Linux spécialement pensée par Valve pour ses machines. Le fait d’avoir la main derrière le système qui anime le Steam Deck est un atout indéniable en termes d’expérience utilisateur. L’interface s’adapte au petit écran 7 pouces de la machine et les joueurs trouveront facilement leurs marques. Ils pourront accéder aux nombreuses fonctionnalités tandis que les bidouilleurs auront toujours le moyen d’accéder à des fonctions supplémentaires.
Personne n’est parfait
Mais alors, il n’y a pas photo entre un OS dédié aux jeux et un Windows 11 plus générique ? Pas si vite, tout n’est pas parfait non plus sur le Steam Deck.
Le système qui équipe le Steam Deck se base sur Arch Linux a fait appel à Proton pour faire tourner les jeux Windows sur Linux. Le problème est que cet outil n’est pas compatible avec la totalité des jeux PC, et ce malgré les efforts de Valve. De plus, il peut encore connaître des limitations avec certains dispositifs anti-triches. La situation peut évoluer, mais il vaut mieux vérifier si vos jeux préférés sont pleinement compatibles. De plus, Valve met forcément en avant Steam et il n’est pas forcément simple d’accéder à d’autres launchers (Epic Games, GOG…). Pour les plus bidouilleurs, cela reste quand même possible.
Vainqueur Valve Steam Deck (mais !). Il est difficile de faire ressortir un vainqueur tant les approches sont différentes. On donne quand même le point à la machine de Valve qui bénéficie d’optimisations appréciables et d’une expérience utilisateur plus agréable. Le revers de la médaille est qu’il faut apprécier l’univers de Steam et faire avec certaines limitations (Proton).
Sous Windows 11, le ROG Ally arrive avec un OS incontournable pour les joueurs. Cependant, il n’est pas vraiment adapté à ce type de machine et il ne faudra pas avoir peur de mettre les mains dans le cambouis. L’avantage est qu’il assure une plus grande liberté et une compatibilité avec la quasi-totalité des titres PC, forcément.
Autonomie : le souffle court
C’est le point faible des deux machines et ce n’est pas forcément de la faute de Valve ou Asus. Les deux constructeurs proposent des configurations suffisamment solides pour les jeux 3D les plus gourmands et une batterie d’une capacité identique, soit 40 Wh. Cependant, le manque d’évolution du côté des batteries pénalise fortement ce type de machine à l’heure actuelle. Les joueurs sur PC portables ne le savent que trop bien, c’est une fois branché sur secteur que la machine déploie tout son potentiel. Ce n’est pas possible ici puisqu’on vise du jeu en mode portable et cela se ressent forcément.
Contrairement à Nintendo qui fournit une estimation assez précise de l’autonomie de sa console, il est difficile de faire de même avec les Steam Deck ou ROG Ally. Les constructeurs évitent d’ailleurs de trop s’étendre sur le sujet, Valve évoquant quand même « une autonomie de plusieurs heures avec la plupart des jeux ». Le fabricant va même jusqu’à annoncer « environ 7 à 8 heures » sur des usages moins gourmands, comme des jeux en 2D. Cette durée d’utilisation dépend de nombreux éléments, à commencer par le jeu et le mode de performance.
Quoi qu’il arrive, il vaut mieux ne pas oublier son chargeur si on vise une utilisation longue durée. Il faudra aussi jongler entre les réglages et les modes pour optimiser l’autonomie.
Match nul. Même si elles sont portables, ces consoles sont loin d’être des monstres d’autonomie. Peu importe votre choix, on vous conseille de ne pas oublier votre chargeur.
Prix
Valve offre plus de souplesse en proposant trois configurations différentes, à partir de 419 euros. Celle-ci comprend 64 Go de stockage eMMC et un étui de transport. Pour un stockage plus rapide, il faudra passer sur la version 256 Go (SSD NVMe) à 549 euros ou 512 Go (SSD NVMe) à 679 euros. Ces moutures ont droit à certains avantages, comme du verre avec traitement antireflet sur le modèle le plus onéreux.
De son côté, l’Asus ROG Ally s’affiche dans une configuration unique au tarif de 799,99 euros. Elle dispose de 512 Go de stockage et peut donc être comparée au Steam Deck (512 Go de stockage) à 679 euros. On observe une différence de 120 euros entre les deux consoles. Malgré la différence, le ROG Ally arrive sans étui de transport et c’est un peu dommage.
Avantage Valve Steam Deck. Le Steam Deck prend l’avantage grâce à la présence de trois variantes, de quoi proposer un ticket d’entrée à 419 euros. Si le ROG Ally ne rivalise pas à ce prix, il frôle les 800 euros et coûte 120 euros de plus que le Steam Deck 512 Go. Cet écart apparaît comme justifié compte tenu des améliorations techniques apportées par la console d’Asus.
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Ni l’une ni l’autre, la Logitech G Cloud sans hésitation !
perso ma AyaNeo 2021 fait toujours super bien la job
Lipo. Quand tu l’auras et que tu auras passé un peu de temps dessus, je ne dirais pas non à un petit retour d’expérience. Les tests c’est bien, mais l’avis utilisateur c’est mieux.
@Lip0: Alors ça c’est assez marrant. Je suis venu sur cet article pour mettre le même commentaire que toi… Je trouve les Steam Deck et ROG Ally excellentes mais pas pour moi (du moins, plus aujourd’hui). La G cloud (que je recevrais bientôt, si tu veux aussi un autre retour Vincent) semble répondre à mes besoins, peu importe ses limitations. Wait and see donc.
Des consoles à des prix prohibitifs, qui risquent malheureusement de ne jamais trouver des joueurs…