Chaque année, la sortie d’une nouvelle Apple Watch suscite une vague d’anticipation chez les technophiles et les aficionados de la marque à la pomme. En scrutant les évolutions de la montre connectée la plus populaire du marché, nous découvrons cette fois-ci la transition de l’Apple Watch Series 8 à la dernière-née, la Series 9. Avec des améliorations annoncées sur le papier, notamment en termes de performance grâce à une puce plus puissante et une luminosité d’écran accrue, cette nouvelle génération promet une expérience utilisateur optimisée. Cependant, dans un écosystème où chaque mise à jour est scrutée à la loupe, la question se pose : ces nouveautés valent-elles l’investissement pour les utilisateurs actuels de la Series 8 ?
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Pour en avoir le cœur net, nous avons porté les deux montres pendant quelques semaines. Après tout, on a bien deux bras… il faut dire que, génération après génération, les évolutions deviennent parfois subtiles, posent le dilemme de l’upgrade pour les consommateurs. La Series 9, avec ses 64 Go de stockage et son écran deux fois plus lumineux que celui de sa prédécesseure, s’aligne sur la tendance des montres intelligentes toujours plus performantes et adaptables à des conditions variées. Elle introduit également des fonctionnalités inédites comme la gestion des données de santé directement sur l’appareil via Siri. Alors, faut-il craquer ou pas ?
Le jeu des 7 différences : Apple à l’heure du changement
Sur l’apparence et les matériaux utilisés, les deux modèles sont identiques. De même, en matière de connectivité, elles incluent les mêmes caractéristiques (Wi-Fi 802.11 b/g/n, Bluetooth 5.3, GPS et NFC pour Apple Pay). Les deux montrent embarquent un accéléromètre, un gyroscope, la détection de chutes et d’accidents, un oxymètre sanguin, un capteur de fréquence cardiaque et la possibilité de faire des électrocardiogrammes. Mais la Series 9 est dotée de nouveaux composants et propose de nouvelles fonctions :
- Performance : La Series 9 est équipée d’une puce S9, basée sur la puce A15 Bionic, qui comprend 60 % de transistors en plus et est 30 % plus rapide que la puce S8 de la Series 8. Et concrètement ? Quand on lance en parallèle la même application sur les deux montres, elle se charge nettement plus vite sur la Series 9. De même, la dictée Siri – qui reste un des points faibles d’Apple quoi qu’il arrive – est améliorée. La montre comprend un peu mieux nos commandes et rédige de manière plus fiable les SMS dictées. En outre, Siri fonctionne même sans connexion et ça… c’est pas trop tôt !
- Écran et luminosité : Tandis que l’écran de la Series 8 offre jusqu’à 1000 nits de luminosité, la Series 9 double cette capacité avec une luminosité maximale de 2000 nits, facilitant ainsi l’utilisation de la montre en plein soleil. C’est le même niveau que la première Apple Watch Ultra (l’Ultra 2 est passée à 3000 lits max) et cela se ressent en effet par une journée bien ensoleillée.
- Capacité de stockage : La Series 9 dispose de 64 Go de stockage interne, contre 32 Go pour la Series 8. Pour certains, ce sera un détail inutile. Mais si vous voulez stocker de la musique pour aller courir ou toujours avoir les derniers épisodes de vos podcasts à portée de main, où que vous soyez, c’est un plus non négligeable.
- Fonctionnalités de santé : La Series 9 inclut l’accès à Siri avec les données de santé traitées directement sur l’appareil. Quelle utilité ? Cela permet de demander des mises à jour sur les données de santé personnelles et de consigner de nouvelles données de santé par la voix. Siri n’obéit qu’à votre voix si vous lui posez des questions comme « Combien de temps ai-je dormi la nuit dernière ?», « Quelle est ma fréquence cardiaque en marchant ? » ou si vous lui demandez d’inscrire la prise d’un médicament ou le premier jour de vos règles dans votre journal de santé.
- Autonomie de la batterie : Les deux modèles atteignent jusqu’à 36 heures d’autonomie avec le mode économie d’énergie activé, mais sans ce mode, la batterie peut s’épuiser en moins d’une journée. Lors de notre test comparatif, nous avons constaté une légère domination de la Series 9 en la matière, qui s’éteint un peu moins vite que la 8 même si cela reste très réduit comme différence (environ 30 minutes d’écart).
- Un nouveau geste : Comme dans le cas de l’Apple Ultra 2, la Series 9 introduit un nouveau geste de double tapotement à distance qui permet de contrôler certaines fonctions sans toucher l’écran. Concrètement, en relevant la montre pour regarder l’écran et en tapotant deux fois entre le pouce et l’index, on peut faire défiler des informations ou valider une tâche (envoi d’un SMS par exemple). Pratique ? Oui, quand on est en pleine préparation d’une pâte à pizza et que quelqu’un appelle. Oui aussi quand on est à vélo, qu’on dicte un SMS et qu’on veut le valider rapidement. Oui, il y a du vécu dans ces deux exemples…
- Prix : La Series 9 commence à 449 euros pour le modèle de base sans 4G, tandis que la Series 8, qui n’est plus disponible en boutique, était vendue à partir de 499 euros avant l’arrivée de la Series 9. Un mieux de 50 euros qui n’est pas anodin chez Apple.
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