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Accro : 3 raisons de tester la nouvelle viande végétale made in France

Les alternatives végétales à la viande se suivent mais ne se ressemblent pas. Cette semaine, on a testé Accro, une marque française qui envoie du steak.

D’ici quelques années, les industriels français ne pourront peut-être plus utiliser les termes “steaks” et “saucisses”, conformément aux revendications de plusieurs syndicats et lobbys de l’exploitation animale, qui accusent le marché de la viande végétale d’entretenir la “tromperie” autour de leurs produits. En attendant, et peu importe son appellation, la viande végétale est un marché porteur depuis quelques années. En France notamment, les marques se multiplient.

Accro viande végétale packaging
© Journal du Geek

Après les pionniers Beyond Meat et Impossible Food, plusieurs nouveaux acteurs du secteur ont tenté leur chance, chacun dans leur spécialité. On avait adoré Planted et ses substituts pour cuisiniers végans, et plus récemment Happyvore avec sa nouvelle gamme de charcuterie végétale. Cette fois, on s’intéresse à Accro, la jeune pousse de NxtFood lancée l’année dernière à Villeneuve-d’Ascq dans le nord de la France. Testée et approuvée par nos soins, on vous explique pourquoi la marque a tout pour s’imposer sur un marché en pleine expansion.

Pas de soja, et un nutri score A

Pour fabriquer ses produits, Accro délaisse le soja, une plante riche en protéines végétales mais régulièrement controversée sur le plan nutritionnel et écologique. La start-up française lui préfère un mélange de protéines de pois et de blé locaux. Côté composition, le produit se démarque par une bonne dose de protéines végétales, 4g de fibres et un apport calorique modéré de 222 kcal par portion.

Riche en riche en fer et en vitamine B12, les steaks Accro bénéficient aussi d’un nutri score A, et d’une notation de 84/100 sur l’application Yuka. Si cette dernière n’est pas réputée comme la plus fiable, on apprécie l’absence d’huile de palme, ainsi que la teneur réduite en sucre (0,5g) et graisses saturées (1,7g) dans chaque portion.

Une texture qui envoie du steak

Contrairement à d’autres marques, Accro réussit à allier intérêt nutritionnel et sensoriel. Si la texture et l’odeur ne sont franchement pas appétissant une fois sorti de son emballage, le steak tient ses promesses une fois cuit, avec une bonne jutosité, une mâche dense et une sensation qui se rapproche étonnement de la viande. Côté goût, la copie est encore largement perfectible, mais elle est loin d’être désagréable.

Pensée pour les personnes végans, végétariennes ou simplement flexitariennes, la gamme Accro remplacera avec brio un steak classique dans un burger. La marque n’a d’ailleurs pas lésiné sur le choix, puisque son catalogue propose en plus du steak, des boulettes, des nuggets et même de la farce à cuisiner. C’est sans surprise cette dernière qui se révèle la plus convaincante au quotidien.

Végan et écolo

Avec un éco-score à faible impact environnemental (A), la gamme Accro joue aussi sur un levier que beaucoup d’industriels végétaux peinent à lever : la proximité et l’éco-responsabilité. Ici, pas de matières premières cultivées à l’autre bout du monde, la fabrication est exclusivement européenne, et en grande partie française, notamment pour les pois et le blé qui entrent dans la composition de leurs préparations. Une initiative qui semble logique quand on est une entreprise française, mais qui en réalité est loin d’être systématique.

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12 commentaires
  1. Il y’a tellement de bonnes recettes végétariennes.
    Pourquoi tenter d’imiter la viande ? Au final un erzatz de viande, sans doute insipide

  2. steve b tellement d accord avec toi…. D autant que steak de boeuf, faut regarder, si c est 100¨% avec ou sans soja (si si les trucs “moelleux”) alors steak végétal qui ne veut strictement rien dire sur sa composition d ou ca vient ni comment c est fait…. Ben oui fait en france ca ne veut pas dire que tout vient de France On se fait deja assez avoir avec les vetements, les voitures etc
    Moins un produit est tripoté, transformé meilleur il sera pour la santé….Mangez des légumes et arretez les saucisses de soja ou les burgers végétaux ….ridicule

  3. Les carnis ont VRAIMENT un gros problème avec le fait d’imiter la viande. Ils semblent n’avoir toujours pas compris que de nombreux végés ou végans arrêtent d’en consommer pour des raisons éthiques, et non parce qu’ils n’aiment plus ça. Donc sans surprise, créer un produit qui reprend le goût de la viande, sans la souffrance et la pollution derrière, wahou ce public en re-demande ! Et idem pour les gens qui veulent diminuer leur consommation sans ressentir un manque, ce sont de bons produits pour atteindre cet objectif. Donc OUI, il y a un marché, OUI, de nombreuses personnes veulent ce genre de produits, NON ça n’a rien de ridicule.

    Autre point : le soja pour la consommation humaine est produit en France. Ne pollue pas spécialement plus. Ne contribue pas à la déforestation. Contrairement au soja brésilien qui représente la majorité de la consommation du bétail en France. Donc manger de la viande contribue ACTIVEMENT à la déforestation, PAS manger du soja directement, en particulier bio. Dernier point : la controverse autour de ses effets hormonaux est un hoax véhiculé par l’industrie de la viande. De nombreuses études l’ont débunké. Et avec le recul, je vous laisse imaginer la connerie que cette info représente, vu la consommation des pays asiatiques.

    Donc NON, manger du soja ne va pas vous filer des cancers. Contrairement à la consommation de viande, liée à 11 des 12 maladies les plus mortelles dans les pays développés (cancers, hypertension, maladies cardiovasculaires, diabète de type 2 et j’en passe).

  4. @Mitch
    Donc si je suis le résonnement en résumé, les “Végés” et “Végans” ne veulent pas manger de viande, mais veulent tout de même continuer à manger de la viande…?
    Moi si je veux pas manger de légumes, pour X raisons, je vais pas cherché à modifié la forme et la couleur d’une saucisse pour qu’elle prenne la forme d’un poireau.

    Et puis, on dit pas “Carnis” mais omnivore… 😉

  5. @Cédric
    Tu as tout compris, les végés, vegans veulent souvent pouvoir avoir le goût de la viande, sans avoir la souffrance animale derrière, la pollution des sols et des eaux aux nitrites, la déforestation, la hausse de l’antibio-résistance, la hausse des zoonoses potentiellement transmissibles à l’homme, les marées vertes d’algues, et j’en passe.

    Plot twist : ils arrêtent donc généralement pour des raisons éthiques, écologiques et de santé, pas pour des raisons de goût. Dingue, non ? Mais ça a l’air d’avoir du mal à imprimer chez certains.

  6. PS point culture : “carniste \kaʁ. nist\ masculin et féminin identiques. (Néologisme) Personne qui s’adonne au carnisme, à la consommation de viande.”

  7. @Mitch
    Point Culture bis :
    “[En parlant de l’homme ou de certains animaux] Qui se nourrit indifféremment d’aliments d’origine animale ou végétale.”
    Oui on est pas tous sectaire, certains mangent non seulement de la viande mais aussi des fruits et légumes.
    Dingue, non ? Mais ça a l’air d’avoir du mal à imprimer chez certains.

    Bah sinon, pourquoi de ne pas passer directement par les éleveurs ? Il n’y pas que le circuit de “grande consommation”.
    Certains éleveurs abattent eux mêmes leur bêtes en circuit court, et fournisse directement les boucheries de leur régions.
    Pourquoi les “végé” et végans ne font pas ça si c’est le principal problème ?
    Plutôt que de tromper la majorités des consommateurs quand à des produits d’origine végétale avec un aspect, un gout et une dénomination animale ?

  8. Oh il est vexé de se faire traiter de carniste. C’est pas facile, ta vie. Du coup, hop, on cite le sectarisme au bout de 2 posts, on est sur du point Godwin de carniste là. Je t’en apprends des trucs décidément : le véganisme et végétarisme n’est pas une religion, dingue non ? Les gens essaient juste d’améliorer un peu l’état de la planète, d’être en accord avec leurs valeurs et de sortir de la dissonance cognitive écrasante des carnistes.

    T’as vraiment du mal avec le fait que les gens sont contre la souffrance animale et les pollutions correspondantes, hein ? Sûrement parce que ça te renvoie à la médiocrité de tes positions morales ?

    Sinon 1. Aucun animal n’a envie de mourir. Aucune mise à mort n’est « propre ». Spoil : on ne le borde pas dans son lit arrivé à la fin de sa vie, on va plutôt l’égorger encore enfant ou tout juste adolescent. Donc pourquoi diable des vegans et végés voudraient recommencer à faire égorger des animaux alors qu’ils peuvent l’éviter ? T’as vraiment du mal avec le concept, hein ?

    2. Allez sinon on est sur le bingo, voici venir l’argument du petit producteur ; risible. Que ton bœuf soit issu de l’élevage de ton voisin ou de l’autre bout du monde, son empreinte carbone et la pollution générée reste astronomique comparé à d’autres aliments végétaux. Le transport ne représente que quelques minuscules pourcents de la pollution générée. Et c’est marrant, tous ces carnistes qui se fournissent chez des petits producteurs, la France doit être remplie de centaines de milliers de petits producteurs à ce train-là ! (Spoil : non)

    3. Faudra que tu m’expliques à quel moment tu es trompé quand tu lis « steak végétal » ou « vegan », mon petit chou. Ça a l’air terriblement compliqué de lire une étiquette…Tu sais qu’il existe aussi du lait de coco ? Des fruits de mer ? Du fromage de tête ? De l’huile de vidange ? J’espère que tu ne fais pas une syncope à chaque fois que tu es confronté à un de ces noms ô combien trompeur, ce serait fichtrement handicapant.

    Bref, désolé pour toi de voir des arguments aussi pauvres essayer d’habiller une position qui a l’air si compliquée à tenir, moralement. Ben oui, tu fais égorger des bébés animaux pour un plaisir gustatif de 5 mns et ça a un coût monstrueux sur notre planète à l’agonie.
    Allez, un jour tu te détendras un peu et puis tu goûteras un steak Vegan. Avec un peu de chance tu en sortiras moins bête.

  9. @Mitch
    Alors, comment dire…
    1. J’ai rien contre les positions des végétalistes, qu’elles quelle soient. Si vous voulez manger uniquement du végétal, grand bien vous fasse. Chacun ses positions et je les respecte. Car oui, je n’ai jamais dis le contraire figure toi, le monde entier n’est pas contre vous, ne vous mettez pas en victime systématiquement. Si pour toi ne pas manger de viande permet de moins polluer, très bien, bravo. Je sais pas quoi te dire de plus…
    A l’inverse, respectez aussi ceux qui ne pense pas comme vous, et qui du coup n’agisse pas comme vous. Quand je te lis, j’ai l’impression de parler à un gars qui détient le savoir suprême. Dans le fond, je pense que tu as raison, mais je ne suis pas prêt à changer autant de choses de mon coté. J’agi autrement, et j’essais d’apporter ma pièce à l’édifice moi aussi. Essai de l’accepter aussi.

    Hormis ces prises de position, ce que je remarque, c’est que tu me prend de haut, depuis ta position supérieure de “Moi j’agis pour la planète et pour les animaux, j’ai la conscience tranquille monsieur !”
    Spoil, tu pollue à mort rien qu’en utilisant internet. Et je ne te ferais pas un cour la dessus, tu dois certainement déjà être au courant vu tout ton savoir que, vraisemblablement, tu aime jeter au visage à qui veux bien l’entendre.
    Ho et puis, je suppose que tu n’utilise jamais de transport thermique ou électrique (non les transports en commun pollues eux aussi, quoi qu’on en dise)

    A ce propos, quid de la production de Soja dans le monde ? Ca c’est propre comme production peut être ? On parle de la production des vêtements que tu porte ? De l’équipement de ton intérieur ? Du transport de tes fruits et légumes ? Et j’en passe…
    Alors oui, faut bien commencer quelques part, mais ne crois pas que tu soit tout beau tout propre non plus.

    Pour le mot “steak”, je te laisse voir la définition, spoil, c’est une pièce de bœuf. Ce qui n’est pas le cas de “lait”, “huile” mon petit bichon à la chlorophylle…(oui moi aussi je peux trouver des surnoms)

    Si j’ai un conseil à te donner, essaie de prendre vraiment conscience de ce que pense les gens avant de les juger négativement, le monde ne t’en veux pas, n’est pas contre toi, et ne cherche pas à t’anéantir parque tu pense “différent”. Avec un peu de réflexion, tu en sortira grandi et un peu moins fermer sur ton monde soit disant parfait.

    En aucun cas mes messages étaient une attaque (reprend les et tu verra que je pose beaucoup de questions, c’est pour avoir des réponses, pas pour te coincer dans tes positions…), on peut pas en dire beaucoup des tiens qui, à défaut de l’être, sont à minima une leçon de morale. Bien heureusement que tout les végétalistes ne sont pas comme toi (et bien d’autre sur internet), ça donne pas une bien belle image de votre “mouvement”, si on peut l’appeler comme ça.

  10. J’ai goûté et c’est excellent. Le débat vegan vs amateurs de viande n’a pas lieu d’être. On ne change pas des habitudes millénaires en une semaine. Ce qui m’a plu dans les émincés de “poulet” sans poulet, c’est de retrouver les sensations des émincés grillés mais aussi de découvrir un nouveau produit. C’est comme lorsqu’on mange des brochettes d’espadon pour la première fois. Cela ne ressemble pas à du poisson, c’est plus proche d’une viande blanche, mais c’est pas de la viande…
    Bref, avec des produits comme ceux d’accro, tout le monde finira par s’y retrouver. Quand la production de viande d’élevage aura diminué de façon conséquente, les gens deviendront végan de fait.

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