Maintenant que le bilan de l’année passée a été dressé, il est grand temps de tourner le regard vers l’avenir. Sur le papier, l’année 2024 s’est montrée plutôt légère pour les gamers, à l’exception de quelques surprises comme le phénomène Balatro ou encore l’adorable Astro Bot. Les joueurs du monde entier ont donc de grandes attentes pour 2025, et à raison.
Nous venons à peine d’entamer un nouveau calendrier que celui-ci promet d’être bien chargé. Pour mieux s’amuser lors de notre prochain bilan de fin d’année, la rédaction du Journal du Geek s’est prêtée au jeu des théories et prédictions. À quoi va bien pouvoir ressembler l’industrie du jeu vidéo au cours des prochains mois ? Voici nos hypothèses autant plausibles que farfelues.
GTA VI va décevoir les joueurs
Quoi de mieux que lancer notre séance de divination par un scénario catastrophe. Prévu pour cette année, le nouvel opus de la franchise Grand Theft Auto est le plus à même d’être LA déception de l’année. Bien qu’on lui souhaite toute la réussite du monde – parce qu’après tout, la rédaction rêve aussi de cet open world ultra réaliste – il faut bien avouer que les attentes sont plus hautes que jamais.
La démesure et la surenchère propres aux productions Rockstar font de GTA VI un titre aux ambitions difficilement atteignables. Douze ans après GTA V, les fans ont attendu si longtemps qu’ils imaginent déjà le prochain épisode comme un messie vidéoludique. L’héritage du studio porte à croire que le jeu tiendra toutes ses promesses, mais l’évolution de l’industrie peut-elle permettre de telles prouesses ? Seul le temps nous le dira.
Pour saupoudrer notre pessimisme d’un peu de négativité, nous pourrions également ajouter que GTA VI n’est pas à l’abri d’un éventuel report, ou encore que le prix du jeu pourrait atteindre la barre des 100€ et établir un nouveau standard dangereux pour la tarification des jeux. Mais ce serait pousser un peu loin, non ? S’il y a bien une prédiction que l’on espère rater : c’est celle-ci.
Le renouveau d’Ubisoft
En 2025, le studio légendaire repart sur le droit chemin en abandonnant les DLC et les passes saisonniers à outrance. En repoussant son Assassin’s Creed : Shadows à deux reprises, Ubisoft a prouvé qu’il souhaite faire de son mieux pour redorer son blason. Longtemps estampillé comme l’expert des open world en kit, ce pionnier de l’industrie fait face à son ultime chance de retrouver la confiance des joueurs.
Est-il vraiment possible de retrouver un Ubisoft au top de sa forme ? C’est tout ce que l’on souhaite et les prochains mois s’annoncent décisifs. L’accumulation des erreurs de parcours pourrait bien finir par pousser ce mastodonte du secteur sur le banc de touche. Pour l’heure, Assassin’s Creed : Shadows est la seule production planifiée par le studio cette année. Les retours du public suite au lancement le 20 mars prochain devraient nous donner de premiers indices quant à l’avenir de l’entreprise.
La Switch 2 va révolutionner le gaming nomade
La légende voudrait qu’une console Nintendo sur deux rencontre un échec commercial. La GameCube s’est échouée mais la Wii a su triompher. La Wii U est déjà oubliée mais la Switch nous a tous marqués. Faut-il s’attendre à la même malédiction pour la Nintendo Switch 2 ? Au Journal du Geek, on aime à croire que le schéma sera brisé avec cette nouvelle machine. Alors oui : Nintendo nous a habitués à de l’innovation pour chaque génération et la prochaine console peut paraître un peu fade aux premiers abords.
Mais une évolution directe semble être le bon pari cette fois-ci. Outre l’accent sur la rétrocompatibilité qui nous rappelle le passage de la DS à la 3DS, l’impact culturel de la Switch n’est pas à négliger. La console hybride n’est qu’à 8 millions d’exemplaires de dépasser la DS pour devenir la console la plus vendue de l’histoire du constructeur. Sans le succès de cette formule à mi-chemin entre console de salon et console portable, des plateformes comme le Steam Deck n’existeraient peut-être pas aujourd’hui.
Nintendo a donc tout intérêt à confronter ses concurrents avec un modèle encore plus ambitieux de sa machine qui a lancé la mode du gaming hybride. Si les rumeurs affirmant l’inclusion de la technologie DLSS s’avèrent correctes, la Switch 2 promet de faire trembler le marché du jeu vidéo. En combinant puissance, tarif abordable et licences légendaires, cette console aura le potentiel de rentrer dans l’histoire. Rendez-vous en avril pour plus de précision.
Les jeux live service vont enfin freiner
Nos prédictions veulent beaucoup de bien, mais il est temps de souhaiter un peu de mal. Et si 2025 marquait la fin des productions live service abusives ? À vouloir vendre du FOMO à grands coups de battle pass dans tous les jeux en ligne, les studios s’en mordent les doigts. S’il y a bien une chose que la mort prématurée de projets comme Concord et XDeviant nous a apprise ces derniers mois : c’est que les joueurs n’en peuvent plus de ces titres éphémères.
Il est certain que les acteurs de l’industrie vont désormais réfléchir à deux fois avant de publier des FPS et des MOBA aux concepts épuisés avant même leur sortie. Reproduire un phénomène digne de Fortnite ou Overwatch n’est pas à la portée de tous. Après tout, qui a encore du temps ou de l’argent à offrir à ce genre de gouffre à microtransactions ?
Si des studios s’obstinent encore à suivre ce chemin tortueux, espérons qu’ils aillent demander conseil aux équipes de Marvel Rivals. Le marché est saturé et seuls les titres les plus respectueux des joueurs et de leur porte-monnaie sauront tirer leur épingle du jeu à l’avenir. Les gamers ne se laissent plus avoir et c’est une bonne chose !
L’IA, entre aubaine et menace
Dans un monde parfait, l’application de l’intelligence artificielle aux jeux vidéo permet de grandes choses. Génération de frames pour plus de fluidité, développement de PNJ plus vivants que jamais, nouvelles solutions de jeu pour gamers en situation de handicap… Ce sont tant d’innovations rendues possibles par l’IA pour un futur vidéoludique plus immersif et accessible que jamais. Malheureusement, cette industrie est un secteur créatif qui, tout comme le cinéma, souffre déjà des dérives de l’intelligence artificielle.
Les comédiens de doublage, les experts en motion capture et de nombreux corps de métier s’inquiètent d’une disparition de leurs professions. Il est fort probable que 2025 abrite les premiers scandales majeurs en matière d’IA dans le jeu vidéo. Les grèves hollywoodiennes de 2023 et 2024 vont-elles frapper l’industrie vidéoludique ?
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