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[Critique] V Wars : que vaut la série vampirique de Netflix ?

Netflix a officiellement sorti le 5 décembre dernier sa série vampirique : V Wars. La guerre entre humains et vampires est déclarée sur la plateforme. Attentions aux crocs. On a regardé la totalité de la première saison, voilà ce qu’on en a pensé.

Entre l’arrivée de la mini-série Dracula et la prochaine série française Vampires en 2020, Netflix se montre plutôt friand des buveurs de sang. La plateforme nous a mis dans le bain dès le 5 décembre dernier avec sa série V Wars. La série, créée par William Laurin et Glenn Davis place en tête d’affiche l’acteur Ian Somerhalder (également un des producteurs de V Wars). Celui qui a incarné Damon Salvatore pendant près de 7 ans dans la série Vampire Diaries reste fidèle au monde des créatures de la nuit pour cette nouvelle production.

La série est adaptée du comic book signé Jonathan Maberry. L’auteur offre un nouveau regard sur le vampire. V Wars s’éloigne des légendes traditionnelles des buveurs de sang pour créer sa propre mythologie. Autant vous dire qu’ici, les vampires ne brillent pas au soleil comme on a pu le voir dans la saga (un peu trop) romantique Twilight. Ils ne portent pas non plus une bague de résurrection comme dans Vampire Diaries. et oubliez la Transylvanie, le comte Dracula, les crucifix et les pieux dans le cœur. Dans cette nouvelle série V Wars, on devient vampire d’une toute autre manière.

V Wars : V pour Vampire ou Virus…

Nous sommes à New York, loin des mythes et du fantastique. Un mystérieux et terrible virus, résidant dans la glace polaire, est accidentellement libéré par des chercheurs. Cette nouvelle maladie extrêmement contagieuse se transmet rapidement et facilement. Les individus contaminés développent certaines capacités surhumaines…mais surtout, ils veulent se nourrir de sang humain. Le Dr. Luther Swann cherche à comprendre ce nouveau virus. Mais les choses se compliquent pour lui lorsque son meilleur ami Michael Fayne (Adrian Holmes) entre en contact avec la maladie. Les victimes de cette épidémie deviennent les “Bloods”, une nouvelle race qui s’agrandit de plus en plus. Le gouvernement américains décide de prendre des mesures radicales pour combattre ce “mal” qui vient de naître. Luther de son côté cherche un moyen de combattre le virus et d’affronter parallèlement un gouvernement extrême, voir totalitaire.

William Laurin et Glenn Davis présentent à l’écran une guerre entre humains et vampires sur 10 épisodes. Et le programme est plutôt une bonne surprise. V Wars, sur le papier comme à l’écran, propose un feuilleton devant lequel on ne s’ennuie pas. Nous sommes très loin de l’histoire d’amour entre un vampire et une mortelle comme nous avons pu le voir dans Vampire Diaries ou True Blood. A travers la figure du buveur de sang, la série nous parle de la société et se penche sur la question du “vivre ensemble”. “Mes amis et moi même, nous ne sommes pas des terroristes. nous avons autant le droit de vivre que vous” fait valoir Michael Fayne. La guerre n’oppose pas seulement les humains et les vampires mais le bien et le mal en général. Chaque individu, contaminé ou non, choisi son propre camp. Et le gouvernement se révèle parfois plus extrême que les vampires eux-mêmes, remettant en question la nature du réel “monstre”.

Une série B plutôt séduisante

Contrairement à la mini-série Dracula, prochainement sur Netflix, dans V Wars, le sang ne coule pas à flot. Le série n’abuse pas des effets spéciaux et ne propose pas du gore extrême. Dans sa structure, elle s’apparente plus à un téléfilm à petit budget. Dotée d’une BO plutôt bien choisie, la série n’est pas un chef d’oeuvre (et ne prétend pas en être un) mais elle est efficace, originale et indéniablement prenante. On ne dit pas non à une suite.

Netflix n’a pas encore confirmé l’arrivée d’une deuxième saison, même si l’acteur Ian Somerhalder a montré son intérêt : “je suis ravi de présenter cette première saison, parce que je sais ce qu’il va arriver dans les saisons suivantes, tout ce qu’on a prévu. Ça va être carrément énorme. Vraiment !” On croise les doigts car on en reprendrait bien un croc.

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Notre avis

William Laurin et Glenn Davis ont créé une série honnête qui ne cherche pas à nous assommer avec du gore gratuit. Le vampire est mis en scène de manière novatrice et originale. V Wars n'est pas un chef d'oeuvre mais c'est une série B efficace et indéniablement prenante.

L'avis du Journal du Geek :

Note : 7 / 10
17 commentaires
  1. “Novatrice et originale” ????????? xD

    C’est sûr ça, la série TV “The Strain” parlant d’un virus transformant les gens en vampire-alike, ça na jamais existé avant. Encore une critique ici qui sent le gros chèque de chez Netflix, GG les gars vous perdez complètement en crédibilité.

  2. Franchement, le début de la série semblait intéressant et puis… Et puis ça part assez vite en sucette avant même la fin du premier épisode et ça ne s’arrange pas dans les 3 suivants…
    Je n’ai pas été plus loin car vraiment, cette série n’a rien pour elle :
    – Les acteurs, sans être mauvais, sont très moyen.
    – L’histoire n’est absolument pas novatrice ni originale, une mauvaise copie de The Strain mixé avec Helix + Van Helsing +… Plus plein d’autres, en fait. Du méga vu et revu façon raté, en plus.
    – Aucune fulgurance même dans la réalisation.
    – Des vampires qui se trouvent être contaminés par le Prion (non c’est même pas un Virus)… On sait pas trop comment ni pourquoi, au final… Avec une dissémination ultra rapide pas beaucoup plus compréhensible… Alors qu’on en est au tout début de l’épidémie, comment peut-il y avoir autant d’infectés venant de tous les USA aussi vite ?
    – Quitte à s’inspirer d’autre série, pourquoi s’inspirer de ce qui est mauvais dedans ou, au mieux, sans intérêt ?

    Bref, on s’emm..nuit terriblement dans cette série, remplie de WTF pas très crédibles et de déjà vu d’éléments même pas originaux ni intéressants…

    Franchement, passez votre chemin !

    Je ne sais pas qui a rédigé cette critique mais le fait même qu’il n’ait pas signé son méfait achève de démontrer à quel point le chèque (ou le cadeau quel qu’il soit) devait être mémorable.
    => Il devrait y avoir la mention “Sponsorisé” d’affichée devant l’article !

  3. non mais vous l avez regardé au moins ?? c est le néant scénaristique avec des personnages tout à coup ensemble sans qu’on sache pourquoi, des “énigmes résolues sans que la question ait été abordée une seule fois, etc.. une bouze

  4. Ça commence comme une série sans grand intérêt (2 vétérans bons en tout prêt à risquer leur vie pour l”autre) et on passe sur une histoire de zombie (une de plus). Bref Netflix veut viser les ados et que je me désabonne . Il va y arriver

  5. De la daube vraiment ! Essayé d’être plus objectif pour les séries franchement vous avez quel âge pour apprécier cette série b !

  6. Série nullissime digne d’un nanard des années 80. J’ai pas réussi à finir le deuxième épisode, je me suis vraiment forcé…. et capituler. Indigne de netflix, ou est leur contrôle qualité ???

  7. un melting pot d’idées en “hommage” à the strain the thing et pleins d’autres films et séries pour arriver à un niveau de médiocrité immense.
    Je ne comprends pas la note. Cette série mérite 1 étoile pas plus.

  8. “Non, moi j’crois qu’il faut qu’vous arrêtiez d’essayer d’dire des trucs. Ça vous fatigue, déjà, et pour les autres, vous vous rendez pas compte de c’que c’est. Moi quand vous faites ça, ça me fout une angoisse… j’pourrais vous tuer, j’crois. De chagrin, hein ! J’vous jure c’est pas bien. Il faut plus que vous parliez avec des gens”.

  9. Assez étrange que l’article ne mentionne pas qu’il s’agit d’une adaptation d’un comics… Alors plus exactement, la série est plutôt un prequel du comics (qui est pas mal du tout soit dit en passant).
    Par contre la série est très moyenne, et les incohérences et raccourcis font mal…
    Des exemples tout bêtes : Les vampires décident de s’appeler “Bloods”, et les humains se mettent à les appeler comme ça aussi… mais à quel moment se sont-ils concertés ? Dans l’autre sens, les humain appellent un type spécifique de vampire “Verdulak”, épisode suivant une vampire sort un “typique des Verdulak ça”… 1) d’où elle connait le terme ? et 2) elle en parle comme si elle les connaissait depuis des années alors qu’elle est vampire depuis une semaine… et des trucs comme ça y en a un paquet. Sans parler le l’armée vampire qui grossit et s’organise on ne sait comment
    Bref, ça ne fonctionne pas…

    Pour info dans le comics, y a pas tout ça, ça commence c’est déjà la guerre, on explique vite fait comment on en est arrivé là et en avant !

  10. pas de saison 2. Il fallait s’y attendre. Cette serie fait resortir tous les mauvais cotes de la societe americaine, violence, bigotterie, racisme, peur a outrance de l’inconnu, magouilles politiciennes au plus haut niveau. Tout y es.
    Dmmage car meme si ce n’est pas la meilleure c’est une serie qui se laisee regarder avec plaisir une soiree sous la couette en hiver.

Les commentaires sont fermés.

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