Son arrivée dans notre contrée était plus qu’incertaine, mais tout est bien qui finit bien pour les fans français de The Last of Us. Dès ce lundi 16 janvier, ils peuvent profiter du premier épisode de la série commandée par HBO, via Amazon Prime Video. Joel et Ellie sont repartis pour de nouvelles aventures, cette fois-ci en live-action, dans une série qui retrace leur rencontre et leurs premières aventures en tant que survivalistes.
Dans un monde post-apocalyptique, les deux personnages vont apprendre à vivre l’un avec l’autre, tout en survivant comme ils peuvent aux infectés qui pullulent sur Terre et à la race humaine qui se montre sous sa forme la plus impitoyable. Après les critiques dithyrambiques des journalistes américains, il est temps de confirmer (ou non) la déjà très belle réputation de la production. Que vaut donc le premier épisode de la série The Last of Us ?
Regarder The Last of Us sur Prime Video
Ce que les adaptations font de meilleur
Long de 85 minutes, le pilote imaginé par Craig Mazin nous donne bien assez de matière à nous mettre sous la dent, surtout pour une entrée aussi attendue que celle-ci. Pedro Pascal, Bella Ramsey et Anna Torv se présentent au fil d’un épisode qui se veut à la fois introductif et dense. Les joueurs n’auront aucun mal à comprendre de quoi il retourne. Les trailers n’avaient pas menti, il s’agit ici d’une adaptation extrêmement fidèle au matériau de base, ce qui n’est pas pour nous déplaire. Le jeu de Naughty Dog a effectivement fait ses preuves en ce qui concerne sa narration, et on retrouve ici tout le génie de Neil Druckmann, qui a collaboré avec le cinéaste sur le projet.
Suspense, action, danger et gravité sont de mise et ce premier épisode se révèle être un cocktail d’émotions. À la réflexion, la surprise n’est pas vraiment au rendez-vous, mais la série a au moins le mérite de faire honneur au jeu vidéo de survie en intégrant de nombreux éléments du lore original. Un mal pour un bien qui permet au tout de rester cohérent, en introduisant quelques nouveautés contextuelles qui permettent même à l’univers de s’étoffer dans une moindre mesure.
Visuellement, The Last of Us nous met la claque que l’on s’attendait à recevoir, surtout au niveau des personnages, vivants comme infectés. Il va sans dire que le plus impressionnant reste le travail des effets visuels et du maquillage sur les antagonistes. Pas de spores dans cette version de l’histoire, mais les champignons n’en sont pas moins virulents et particulièrement terrifiants à un stade avancé. Il nous manque encore de les voir en pleine action, mais le résultat est pour le moment bluffant.
Mention honorable pour le générique, qui reprend la partition de Gustavo Santaolalla et la superpose à des images de champignons en évolution constante. Vus du dessus, ils ressemblent à s’y méprendre à des villes éclairées, des refuges pour nos survivalistes préférés. Ils incarnent la vie invasive, mais aussi la mort, jusqu’à représenter à la fin notre duo de héros, dont la destinée ne dépend plus que de cette pandémie.
Une série de bonnes décisions
Il s’agit donc d’une bonne adaptation, c’est certain, mais The Last of Us est-elle une bonne série ? Outre sa dimension attachante en raison de son inspiration, le premier épisode de la production nous conforte dans l’idée qu’HBO a fait ce qu’il fallait pour s’assurer succès et pérennité. Grâce à sa promotion à travers le monde, la série s’est déjà attiré un public tout à fait inédit, qui ne demande qu’à satisfaire sa soif de zombies alors que la fin de The Walking Dead est encore fraîche dans les mémoires des spectateurs.
L’intrigue y est pour beaucoup, mais c’est véritablement les acteurs et leur interprétation de l’histoire qui réussit à nous captiver. On redécouvre The Last of Us à travers des performances exceptionnelles, et c’est valable tout spécialement pour Pedro Pascal. Le rôle du père résigné semble lui aller comme un gant alors qu’il réussit à nous tirer une larmichette au bout de quelques minutes lors d’une scène critique que l’on s’attendait pourtant à voir venir (vous savez de quoi on parle).
Bella Ramsey, connue des fans de Game of Thrones, est quant à elle sujette à un peu plus de critiques, bien que son jeu soit tout aussi prenant. Même chose pour Nico Parker qui se démarque avec une des plus courtes apparitions de ce premier épisode. Cela n’empêche cependant pas The Last of Us d’avoir quelques défauts, aussi minimes soient-ils.
De prime abord, on dira qu’elle souffre d’un léger souci de rythme, surtout au début. C’est parce que la série, contrairement au jeu, nous fait passer d’acteur à purs spectateurs. L’introduction des personnages se fait donc plus lentement, ainsi que l’installation du décor, du contexte et des enjeux. Tout n’est pas dévoilé lors du pilote, et celui-ci se termine sur un cliffhanger (qui n’en est pas un pour beaucoup), de quoi permettre aux non-initiés d’y trouver leur compte niveau intrigue.
Reste à voir si le brio du premier épisode se confirmera de manière constante au fil de la saison. On n’est pas à l’abri de quelques maladresses, d’ajouts hasardeux ou encore d’un possible ventre mou. The Last of Us, comme toute œuvre, est toujours perfectible. Rendez-vous à la fin des 9 épisodes prévus pour avoir notre verdict sur la question.
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On peut regretter que la série, alors qu’elle est disponible en 4K UHD et Dolby Atmos sur HBO Max, ne soit disponible qu’en 1080P son 5.1 sur Prime et seulement en deux pistes linguistiques : français et anglais. J’aurais imaginé, qu’à l’instar de Peacemaker, on aurait bénéficié, notamment d’une piste en Anglais AD.
C’est bien un bad buzz typiquement français ces histoires de 4K&co, c’est vraiment chercher la petite bête. C’est pas les premiers à diffuser en 1080p, et ça n’enlève rien à la qualité de l’adaptation, d’autant qu’on parle de streaming, donc y’a toujours une baisse de qualité. Pour les puristes qui veulent avoir vraiment une qualité optimale, y’a plus qu’à attendre le Blu-ray.
Sûr que pour le péquin de base le 4K 60 fps HDR et le 1080p 25 fps c’est du pareil au même… T’as toujours ta TV à tube cathodique ? 😀
Du coup, j’ai craqué !
J’ai regardé les 2 premiers épisodes de la série.
C’est une tuerie, j’ai adoré !!!
C’est très fidèle au jeux vidéo et on sent clairement que Neil Drickman est au commandes.
Il y a des ajouts par rapport au jeux qui sont TOP vraiment nécessaire.
Ça renforce à mon sens l’excellent scénario du jeux.
On dirait vraiment qu’ils se sont dit : « bon, on fait un truc vraiment super pour le jeux vidéo ! Comment peut-on encore s’améliorer, sans dénaturer l’essence même de ce qui a fait de TLOU une telle réussite ? »
Ça donne carrément envie de rejouer au premier volet, dans sa version carrément remasterisée pour PS5 !
Ils sont très fort !!!
Le fait de connaître le scénario originel rajoute presque une tension supplémentaire, malgré que l’on sache ce qu’il va se passer !
On est du coup tout de même vachement stressé de ce qu’il peut arriver !
Et certains détails narratifs semblent avoir changés par rapport au jeux, mais ce n’est absolument pas gênant. Au contraire ! On se dit : « ah oui, ce n’était pas comme ça dans le jeux, mais ça fonctionne aussi très bien. Et si finalement ça n’était pas cette nouvelle version, la VRAIE version ? ».
Et il y a aussi des plans similaires au jeux et ça c’est TOP. On a l’impression de se replonger dans le gameplay ! Ça nous rend nostalgique de l’Aventure !
C’est très fort.
Et très bien réalisé !!!
Maintenant, il faut attendre chaque lundi pour la suite 🤓🤓🤓