Cette année 2020 n’aura été qu’un grand n’importe quoi du début à la fin. La preuve, nous sommes en septembre et pourtant, c’est déjà Noël avec l’arrivée sur Amazon Prime Video des trois premiers épisodes de la saison 2 de The Boys. On sait ce que vous vous dites : « Pas de quoi s’emballer, ce n’est qu’une énième série sur les super-héros et ils n’ont vu que trois épisodes ». Sauf qu’il ne faudrait pas oublier trop vite l’excellence de la première saison qui renouvelait totalement le genre avec un portrait inédit de ces héros plus immoraux tu meurs. Réussite qui provoqua inévitablement le désir de voir la suite, d’où l’impatience et la joie de les retrouver. On s’est donc jetés sur ces trois épisodes de chauffe comme sur un beignet après une longue période de diète. Une entrée en matière bien évidemment frustrante, mais qui nous donne un bon avant-goût de ce qu’on va manger durant cette nouvelle saison.
On reprend là où on s’était arrêtés avec nos Boys désormais ennemis publics numéro 1 tandis que les Seven (et les autres) sont encore plus intouchables qu’avant. Entre l’arrivée sur le territoire de super-terroristes (ou super-vilains) et d’une nouvelle membre pour les Seven, on se retrouve directement plongés dans un beau bordel. On ne demande pas mieux.
Première bonne nouvelle : le trio Eric Kripke, Evan Goldberg et Seth Rogen n’a pas l’intention de redevenir sage. Fidèles à l’esprit du comics crée par Garth Ennis et Darick Robertson, ils continuent à nous dépeindre une société gangrenée par l’omniprésence de super-héros idéalisés. Ces derniers étant en réalité instrumentalisés et surtout complètement tarés. Résultat, cette saison 2 nous replonge immédiatement dans le bain vulgaire, sanglant et malheureusement si pertinent qu’on aime tant.
L’amoralité au bac philo 2021
Si la saison 1 se devait de perdre un peu de temps dans la mise en place de son univers, de ses codes et des êtres qui y vivent, cette seconde fournée peut rentrer rapidement dans le vif du sujet et questionner ses personnages sur leurs actes. Évacuant la notion du bien et du mal dans les toilettes, la série adore jouer les miroirs entre les « bons » et les « méchants », chacun n’agissant finalement qu’à travers sa propre balance morale complètement déséquilibrée.
Entre un Homelander (le toujours aussi parfait dans le rôle Antony Starr) se pensant au-dessus de toute règle et un Butcher (charismatique Karl Urban) prêt à toutes les briser, le parallèle devient évident surtout quand le show leur donne un but commun autour de la famille. Un parallèle qu’on retrouve très vite lorsque ces chefs voient leur leadership remis en question par des collègues moins extrêmes (mais pas moins tarés).
Girl power
Transition toute trouvée pour parler de la petite nouvelle : Aya Cash, alias Stormfront, une super-héroïne féministe addicte aux réseaux-sociaux qui entend bien bouleverser les règles chez les Seven. La recrue souffle un vent frais en prolongeant les bouleversements engendrés par l’ère #MeToo tout en y associant l’impertinence propre à la série. En paroles ou en actes, la jeune femme va faire extrêmement mal et elle va le faire bien.
Globalement, on peut même dire que ce sont les femmes qui tirent le mieux leur épingle du jeu lors de ces trois premiers épisodes puisque chez les Seven, Starlight gagne en assurance là où Maeve laisse parler ses failles. Du côté des Boys, la girl de la bande, Kimiko prend elle-aussi le dessus sur ses compères avec l’arrivée d’un arc plus personnel.
Sans aucune baisse de régime, The Boys parvient à signer une rentrée digne de ce qu’on attendait d’elle. Loin d’être gratuite, la violence trash, graphique et surprenante à bien des occasions, s’associe constamment au scénario pour bousculer les consciences. Un retour explosif dans tous les sens du terme.
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Faire des raccourcis simplistes…
Déontologie tout ça tout ça… on ne peut parler d’un produit dont on fait la pub tout ça tout ça…
JDG a bien changé
Bien ça va dans le complotisme en plus. Les commentaires on bien changé oui. Incapable de faire la différence.
Pour aujourd’hui, j’ai vu les épisodes avant de lire l’article et je suis assez d’accord avec la critique du JDG.
Cela dit tout comme les autres lecteurs, sans y voir de complot, je suis assez souvent mal à l’aise dans ce genre de situation. Pour aujourd’hui ayant un avis proche du celui de l’auteur ici je suis persuadé de sa sincérité.
Mais je dois avouer que dans un cas contraire et ça m’est déjà arrivé sur le site (c’est tout a fait normal), la pub et le lien affilié n’incitent pas à la confiance, l’article est-il une incitation au clic sur le lien affilié ou un avis sincère ?
De mon point vue il ne faut pas y voir un complot mais comme il devient de plus en plus difficile sur internet d’identifier les “vendus”, dans ce genre de cas il me semble saint d’être plus méfiant qu’a l’accoutumée. Cela ne veut pour autant pas dire qu’il faut rejeter l’article en bloc, mais le crédit à lui apporter à priori se doit d’être plus faible.
Pour nous lecteur peut être qu’un peu plus de transparence via une simple mention précisant le contexte et la présence des liens affiliés nous aiderai à dissiper les éventuels mal entendus.
Hum… Sur la défensive. Qu’en déduire si ce n’est qu’il doit y avoir très certainement du vrai la dessous.
Cependant, la critique est plutôt fondée et je la partage dans les grandes lignes.
Et traiter un de vos lecteur de complotiste comme s’il s’agissait d’une manière de se mettre hors de portée de la critique sincère n’est ce pas la un raccourci ?
Ne répondez pas, ça ne sert à rien. Merci pour l’article.
Les précédents commentaires demandant un peu de transparence ont été supprimés, étant moi aussi préoccupé par ces questions et j’espérai secrètement une réponse qui aurai pu dissiper tout mal entendu. Au final je suis déçu résultat, et je dois maintenant de me poser la question de la confiance que je peux accorder au site.
Merci de parler du sujet de cet article, tout a déjà été évoqué ailleurs, quand nous avons des articles sponsorisés, c’est écrit dessus.
Même si l’article me semble pertinent et pour lequel je partage le même avis dans les grandes lignes, je trouve que les Pub sur le site et les liens affiliés sur l’article sans aucune mention facilement accessible peut porter à confusion.
En ce qui concerne le “Tout a été évoqué ailleurs” je suis portant un lecteur régulier mais je ne l’ai pas en tête… pouvez-vous m’éclairer ?
Mais tout comme mon précédent message (supprimé) je reste néanmoins convaincu qu’une simple mention en fin d’article sur le contexte serai bénéfique pour tout le monde, par exemple :
“Cette article reflète l’avis impartiale de l’auteur et n’est pas sponsorisé, mais dans un soucis de transparence nous tenons à préciser qu'”amazon” est sponsor du JDG cette semaine et que des liens affiliés sont présent dans l’article.”
La formulation est surement a revoir mais ce type de message aurai a mes yeux au moins le mérite de dissiper les éventuelles mal entendus.
Quelle déception les 2 premiers épisodes , l’ennui gagne rapidement , le troisième remonte le niveau , mais franchement la narration est toujours aussi mauvaise .
Le fun et le caractère irrévérencieux sauve encore et toujours cette série, des costumes d’un kitch à pleurer certainement fait exprès autant de mauvais goût ne peut que être volontaire la musique toujours très moyenne, les acteurs sont pas tous au niveau ça joue ça sur joue bref très très moyen