On commence avec l’avertissement d’usage : l’article qui suit contient du divulgâchage concernant la première saison de Westworld. Si vous n’êtes pas à jour sur la série SF d’HBO showrunné par Jonathan Nolan et Lisa Joy (que faites-vous là ?), on vous conseille de rattraper votre retard avant de poursuivre la lecture.
Is this… Now ?
Avec du recul, quelle est la véritable surprise de la première saison de Westworld ? La mort de personnages que l’on pensait partie pour avoir une présence récurrente sur plusieurs saisons ? Non, Games of Thrones nous a habitués à cette pirouette narrative dès sa saison 1. Le fait qu’après des années d’oppressions, les androïdes se soulèvent contre les humains, une fois qu’ils ont accès à leur libre arbitre ? Honnêtement, même si les scénaristes ont su l’amener avec talent, ce postulat était, à défaut d’être prévisible, plutôt convenu.
Le tour de force de cette saison est d’avoir brouillé les pistes jusqu’à la fin sur l’existence de plusieurs timelines. Tour à tour, le spectateur était confus quant à la narration et au déroulé de la trame principale, et persuadé d’avoir percé le secret du show au fur et à mesure qu’il dénichait les rares indices laissés par les scénaristes.
Le secret étant désormais éventé, on était donc sceptique quant à l’assurance de retrouver ce qui faisait le sel de cette première aventure au sein du parc de Delos dans la saison 2. D’autant que l’intrigue affiche clairement la présence d’une temporalité multiple, et ce dès le premier épisode. Pourtant, en resserrant la durée qui sépare les timelines à une quinzaine de jours au lieu de plusieurs dizaines d’années, les scénaristes sont parvenus une nouvelle fois à entretenir un flou narratif, qui jusqu’à l’épisode d’hier soir reste inextricable.
Il était une fois la révolution
Autre travers qu’a su écarter cette saison 2 de Westworld, le manichéisme. À l’issue de l’épisode 10 de la précédente saison, la table du pouvoir a tourné. Les proies sont devenues les prédateurs, et pourtant on n’assiste jamais aux méchants robots contre les gentils humains ou inversement. Dans la révolution et l’émancipation, sanglantes, des machines sur l’Homme, de nouvelles alliances contre nature se font, d’anciennes amitiés se brisent, toujours dans le but de faire avancer le récit, et de sortir le spectateur de sa zone de confort.
On vous dirait bien que l’ambiance est plus sombre, mais en toute honnêteté, on arrive d’une saison 1 où les visiteurs tuent et violent des machines à tour de bras pour assouvir leurs vices cachés. La seule différence, c’est que désormais, des humains aussi meurent.
On évite surtout l’une de ces sempiternelles saisons où l’on fait monter l’ombre de la guerre durant une dizaine d’épisodes avant de conclure sur “Ah, mais vous vouliez voir des combats ? Il faudra attendre la prochaine saison” (Oui Game of Thrones, c’est à toi que l’on pense). L’affrontement entre les machines et les humains court dès et le premier épisode et s’achève intelligemment avec le dernier.
Le bot, la brute et les truands
L’avantage lorsque l’on possède des personnages à la personnalité reprogrammable, c’est que l’on peut leur donner une direction tout à fait différente d’une saison à l’autre. Et les scénaristes ne s’en sont pas privés. Mais plus qu’une simple ligne de code, c’est le nouveau rapport de force entre les hôtes et les invités qui offre une profondeur inédite aussi bien aux personnages principaux, notamment Dolorès et Bernard, qu’aux protagonistes secondaires. L’évolution de Lee Sizemore, directeur de la narration, en est le meilleur exemple.
Ces personnages à la personnalité incertaine, entremêlée dans une multitude de trames étalées sur des chronologies différentes ne poussent pas le spectateur à remettre en question son humanité, mais sa perception du réel, sa définition du “vivant” (et non de “l’humain”) et surtout ce besoin de garder un certain contrôle aussi bien sur sa propre vie que sur les évènements qui la touche.
Les parcs du Paradis
Dans la forme en revanche, cette saison 2 ne diffère que peu ou prou de son aînée. La bande-originale, toujours aussi excellente, est une fois encore le fruit des talents de Ramin Djawadi. Ne vous inquiétez pas, on ne vous divulgâchera pas le nom des morceaux cultes repris par le compositeur germano-iranien.
Rien à dire non plus sur la mise en scène et la photographie toujours soignées. Plus qu’avec les nouveaux parcs, qui ne sont en réalité que peu présents, Jonathan Nolan et Lisa Joy ont su donner un nouveau visage au parc Western de Delos en mettant l’accent sur les coulisses de la multinationale. Un choix qui risque de faire tiquer ceux qui suivent Westworld avant tout pour sa relecture du western.
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Je n’ai pas pour habitude de poster un troll. Pour moi, c’est plutôt un commentaire critique de mes ressentis… De plus, je ne sais pas où mettre ce commentaire sur ce site. Alors j’ai pris le premier article que je vois pour le mettre là.
J’ai attendu plusieurs mois avant de faire mon avis. Depuis le changement de l’interface, je constate qu’il y a de moins en moins de monde qui laisse un avis. Je crois deviner la raison. Est-ce la même raison que la mienne ? Je n’en sais rien.
Le fait est que je n’aime pas du tout cette interface. Ce n’est pas parce qu’il faut moderniser que tout est très pratique ! Parfois, je trouve que la vieille méthode qui est moins jolie est bien plus agréable à lire et pratique. L’ancienne nous permettait de voir la totalité des actualités en un seul coup d’œil. Et si on en ratait une, il suffisait d’aller à la page précédente. Comme tout bon vieux blog quoi…
Parfois, quand on clique sur un article, on attérrit sur une page où le menu a totalement disparu. Parfois, impossible d’émettre un commentaire.
Bref, j’aimais beaucoup qu’il y ait plusieurs sites pour chaque domaine. Là c’est du fourre-tout.
Je suis webmaster et designer. Suis anciennement réalisateur de cinéma. En tant qu’artiste, JDG n’est pas attrayant. Désolé de vous critiquer ainsi mais il fallait que ça sorte.
J’avais ce soir une petite vignette en bas et à droite de l’écran qui me conseillait d’aller lire l’article sur l’hyperloop. Je clique et j’atterris sur un lightbox vidéo. Une fois fini, impossible de quitter. Il me restait qu’à cliquer sur "page précédente" du navigateur. Sauf que j’ai atterris sur la page google… Je reviens et impossible de retrouver l’article en question. Obligé de passer par la case moteur de recherche. Je suis sûr qu’il y a un moyen plus simple mais il devrait être mis en évidence.
Korben que j’adore a fait la même connerie. Son blog est toujours bien présenté mais il a changé sa partie commentaire. Du coup on voit de moins en moins de monde… Si on ne prend pas en compte les lecteurs invisibles (comme moi).
Même problème pour les jeux vidéos. Ceux qui ont un graphisme magnifique, j’ai souvent du mal à rester plus longtemps car le contenu est pauvre. Mais par contre je reste très longtemps dans des jeux qui font mal aux yeux car on ne s’ennuie pas une seconde ! C’est l’ambiance particulière qui attire les gens et non pas les archi-vu, moderne, flambant neuf.
J’en suis à l’épisode 8 de westworld et je ne partage pas le même avis que vous… autant la saison 1 avait une trame prenante avec une intrigue inintéressante et une montée en puissance autant la saison 2 est bourrées d’incohérences, d’épisodes qui n’apporte rien à l’histoire et d’intrigue qu’on sent venir à 1000 lieux….
Pour info, westworld est tiré d’un livre qui se fini à la fin de la saison 1. La saison 2 est purement inventé par l’équipe qui réalise la saison 2 et ca se sent…. il manque un quelque chose qui fait qu’on a du mal a avoir envie de regarder les épisodes…. j’ai fini le 7 il y a 2 semaines et je n’ai pas plus que ca envie de voir la suite et fin de la saison………………. dommage…………
D’accord avec toi! J’ai eu du mal avec la nouvelle interface de commentaire et j’en ai toujours… comme tu dis le fait qu’il y ait de moins en moins de com devrait alerter le site…. Pour la fenêtre en bas à droite, je viens de la découvrir et elle me fait deja ch***
C’est marrant je pense exactement la même chose que vous…
Salut, ce que tu dis n’est pas un troll, au contraire je trouve. Je partage complètement ton avis sur la navigation dans le site, on ne s’y retrouve pas comme avant. Et oui, globalement, c’est plus propre mais plus froid comme thème. Les points que tu soulèves sur l’ergonomie sont réels,il y a encore pas mal de parcours qui sont des culs-de-sac ou des parcours pénibles.
Par contre je diverge sur la partie commentaire, j’aime mieux cette interface qu’avant. On s’y retrouve mieux, plus clean. Je pense que la baisse des réactions est plus dû à une baisse de l’engagement car le site fait moins ‘communauté’ qu’avant. On sent plus qu’avant dans le design que c’est un site qui pond du communiqué et qu’on sera pas lu par la rédac…
Et pourtant, nous lisons toujours vos commentaires. 🙂
Désolé mais je ne suis pas d’accord avec toi. Déjà c’est inspiré d’un film, et non d’un livre. Ensuite les intrigues servent soit à illustrer le propos, soit à apporté de la profondeur aux personnages. Et le final, mon dieu !!! c’est un vrai final qui apporte toutes les réponses et je n’en dirais pas plus pour ne pas spoiler mais vous pouvez foncer, ce n’est pas comme dans LOST
Je n’ai pas dit que les intrigues ne servaient à rien mais qu’elles etaient téléphonées… Autant dans la saison 1 tu ne vois pas venir les dénouement autant dans la saison 2, tu comprends tout dés le 2e episodes….
Et ca traine en longueur… il y a des épisodes qui ne servent à rien dans l’avancée du su scénario, des personnages qui perdent complétement leur identité par rapport à la S1, des robots qui se sont libéré on ne sait comment sans etre reprogrammé et sans etre d’ancien model, etc… bref, tres décu