La fin de la saison 4 de Silicon Valley ouvrait un futur plein de promesses pour l’équipe de Pied Piper et leurs fans. Après de rocambolesques péripéties, Richard Hendricks et son équipe allaient pouvoir se lancer à fond les manettes dans la création d’un “nouvel internet”. Et on avait hâte de voir ce que cela allait donner. Mais, après quatre saisons au compteur, on craignait aussi un peu que la série ne finisse par s’essouffler. Alors, est-ce que ce premier épisode de la saison 5 donne envie de poursuivre ? Pour nous, la réponse est oui, sans hésiter.
https://www.youtube.com/watch?v=niokAmrJpVM
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Certes après 38 épisodes, on commence à bien connaître les us et coutumes de
de la Silicon Valley dépeinte dans la série. Développeurs obsessionnels, patrons mégalos, créateurs d’applis foireuses… les habitants de la Vallée forment une communauté toujours bigarrée, mais leurs interactions nous semblent désormais un peu plus prévisibles qu’avant.
Voir pour la énième fois un Galvin Belson odieux en réunion ou – spoiler alert – un Richard Hendricks tellement stressé qu’il vomit dans une corbeille à papier ne provoque par exemple plus le même étonnement amusé que la première fois.
Et pourtant, pas de doute, la série nous fait toujours rire avec sa galerie de personnages loufoques. Certes, ils sont souvent stéréotypés (Richard est maladroit à l’extrême, Gilfoyle ne s’exprime pour ainsi dire qu’à travers des remarques caustiques, etc.) Mais les dialogues et les acteurs sont suffisamment doués pour que la magie opère malgré tout.
Richard Hendricks sort les crocs
Difficile ainsi de ne pas rire quand Richard livre à ses nouveaux employés ce qui est probablement l’un des pires discours de bienvenue jamais donnés ou quand Jared lui assure avec enthousiasme que dans son costume de gala il va ressembler à un “Richard Gere sexy”. Même sur des gags éculés (Richard qui n’arrive pas à ouvrir une porte parce qu’il tient une énorme pile de boîtes de pizzas), les acteurs parviennent à nous arracher un sourire.
L’intrigue posée dans ce premier épisode laisse de plus présager des développements intéressants. Le développement de Pied Piper s’accélérant avec l’arrivée de nombreux employés, Richard Hendricks va devoir endosser de nouvelles responsabilités.
Ce premier épisode souligne d’ailleurs que le jeune créateur n’est plus un perdreau de l’année. Il s’est endurci, sait mieux négocier et rend désormais coup pour coup quand on vient le titiller.
Hooli bientôt ringard ?
À l’inverse, Hooli qui semblait un temps indétrônable parait engagé sur l’inexorable pente du déclin. Comme le font remarquer abruptement des développeurs que Galvin Belson vient d’engager, l’internet décentralisé que Richard Hendricks souhaite construire devrait en effet rendre l’écosystème actuel de Hooli complètement obsolète.
Jusqu’ici la série s’était surtout attachée à montrer les dérives de la Silicon Valley “créatrice” avec ses startupers trop candides, ses investisseurs prêts à tout et ses patrons imbus d’eux-mêmes. Et elle y était parvenue avec talent. On a donc hâte de la voir aborder ce qui se passe après coup : quand la jeune pousse s’enracine et quand le géant devient ringard. Pas de doute qu’il y aura, là aussi, matière à plaisanterie.
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Franchement fan de cette série, elle me fait toujours autant rire 🙂