Autant vous prévenir tout de suite, cette critique porte uniquement sur le premier épisode de Captain Tsubasa, le seul sorti à ce jour. Et si vous vous attendez à une comparaison avec le pilote de la série de 1983 tiré du manga éponyme de Yōichi Takahashi, vous risquez d’être déçu. En effet, il est temps pour moi de vous faire une petite confidence : je n’ai jamais regardé Olive et Tom. Moult raisons sont responsables de cette lacune, notamment que a) le football me laisse de marbre, b) je n’étais pas né lors de la diffusion de l’anime sur feue La Cinq, et c) beaucoup trop jeune pour le regarder lors de son passage au Club Dorothée.
Ils sont venus pour gagner
Attention, cela ne veut pas dire pour autant que la série m’est inconnue. Comment passer à côté, lorsque l’on navigue souvent sur les Internet, du cultissime générique français (qui n’est qu’une repompe du générique italien de la saison 2 de Lupin, mais passons), ou des nombreux clichés de la série, tels que les terrains de 10 km de long, les stades de 80 000 spectateurs pour un match de poussins ou encore les lois de la physique complètement bafouées pour la beauté d’un geste technique ?
Quoi qu’il en soit, c’est donc avec un oeil de néophyte que je lance le premier épisode du remake , disponible depuis hier soir sur ADN, une heure à peine après la diffusion japonaise.
On retrouve le jeune Tsubasa Ohzora, fraîchement arrivée avec sa passion du football dans la petite ville japonaise de Nakatsu située au pied du Mont Fuji. Plutôt que d’aider sa mère à emménager, il préfère s’amuser avec son ballon. Au fil de ses dribbles, il tombe sur le terrain de foot local, où deux bandes de jeunes s’affrontent pour savoir qui doit avoir le contrôle du terrain. Dans les cages, Genzo Wakabayashi (le fameux Tom dans nos vertes contrées) met au défi un rugbyman, un handballeur, un basketteur, un hockeyeur (?), un tennisman (??) et un lanceur de javelot (???) de marquer un but. Évidemment, personne n’y parvient, tant le brave Tom est doué, mais cela ne manque pas de rendre Tsubasa admiratif, qui s’empresse de lui lancer un défi. Défi qui est, bien entendu, relevé.
Un nouveau départ tout à fait honnête
À l’issue de ce premier épisode, force est de constater que l’on a pas encore droit aux terrains interminables, aux techniques alambiquées qui ne sont en réalité que des passes ou des frappes en profondeur. Tout juste a-t-on droit à un couple de tirs incroyables (notamment sous un bus plutôt inattendu).
Cela étant dit, on est en face d’un shonen sportif appréciable, sommes toutes classique dans ses péripéties. Rien de surprenant puisque le manga éponyme fête bientôt ses quarante ans. L’humour est présent sans pour autant prédominer le récit. Le rythme de l’épisode est lui aussi bien équilibré, bien qu’il laisse à penser que la série va prendre son temps pour développer la relation entre Tsubasa et Genzo.
Côté animation, Captain Tsubasa est honnête sans pour autant casser trois pattes à un canard, avec quelques idées visuelles loin d’être désagréables. Les amateurs de l’anime de 83 seront heureux de constater que le charadesign des personnages a été conservé par le studio d’animation David Production. Et si j’en crois le retour des fans, l’épisode conserve les éléments importants de l’intrigue, afin de rendre hommage à l’anime original, tout en apportant quelques touches de nouveauté.
https://youtu.be/D1qcAxteX68
Captain Tsubasa comprend 52 épisodes, diffusés chaque semaine sur Anime Digital Network.
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un vrai remake actualisé n’aurait pas été plus mal amha
le papa d’olive a un smartphone !!!
"Tout juste a-t-on droit à un couple de tirs incroyables (notamment sous un bus plutôt inattendu)."
C’est du premier degré ou du second ? Parce que ce tir sous le bus est présent dans l’original (j’avais regardé le premier ep y’a pas longtemps). Donc pour l’inattendu… On va même moins loin/vite que dans l’original, puisque le terrain se retrouvait rendu à la fin du premier épisode…
La narration légendaire du commentateur des matchs de foot,
avec un terrain qui dépassait la ligne d’horizon, mythique pour toute une
génération.