Ce n’est un secret pour personne, la première phase du DCEU n’a pas été un long fleuve tranquille. Après les vives critiques adressées à l’égard des films de Zack Snyder, le premier long-métrage de Patty Jenkins faisait figure d’exception en réconciliant à la fois les fans et les néophytes. Ce second opus promettait de faire encore mieux, en offrant une nouvelle aventure à l’amazone et en explorant les années 80.
En 1984, Diana Prince travaille pour un musée de Washington. Alors qu’elle se lie d’amitié avec une des ses collègues Barbara Ann Minerva, l’héroïne découvre une ancienne relique capable d’exaucer les vœux de celui qui la possède. Mais un magnat du pétrole met la main sur l’objet et commence à l’utiliser pour développer son entreprise. Rapidement, le monde sombre dans le chaos et c’est Wonder-Woman qui aura la lourde tâche de le sauver, au détriment de ses désirs personnels.
Un film qui en fait trop
Sur le papier, l’intrigue de Wonder-Woman 1984 a tout pour plaire. Dans la tradition des films d’aventures, le long-métrage promettait de renouer avec la légèreté du premier opus et de s’inscrire en opposition avec les films de Zack Snyder. À mi-chemin entre Indiana Jones et Superman, ce nouveau film de Warner Bros s’annonçait déjà comme un carton au box office. Pour autant, après une première partie somme toute assez efficace (sans révolutionner le genre) le film se vautre dans une surenchère mélodramatique. Si les premières minutes ne se prennent pas trop au sérieux, se concentrant sur des mécaniques certes éculées mais toujours réjouissantes, la conclusion n’est clairement pas à la hauteur du défi. Enchaînant les raccourcis scénaristiques, le film écrit par la réalisatrice en collaboration avec Geoff Johns (Aquaman) et Dave Callaham (Retour à ZombieLand) repose sur une construction bancale. Investi de trop grands enjeux, Wonder Woman 1984 se perd en cours de route. C’est un peu le même constat que l’on pourrait appliquer à presque l’intégralité du DCEU. Sans en dévoiler trop, le film n’arrive pas à trouver une ligne conductrice, en témoigne la scène finale qui semble tout droit tirée d’un téléfilm de Noël diffusé sur M6.
La CGI qui pique les yeux
Patty Jenkins sait mettre en scène l’action, où du moins savait le faire dans le premier opus. Dans cette suite, c’est un peu plus compliqué. Après une première scène d’affrontement assez bien menée, quoiqu’un peu trop découpée, le film ne réussit pas à retranscrire efficacement les combats à l’écran. Wonder Woman distribue des mandales à tout-va, mais derrière l’écran, c’est le spectateur qui souffre.
Comme pour le premier film, Patty Jenkins mise sur un univers graphique édulcoré et frais, sensation renforcée par les costumes qui collent à l’époque, et sur ce point, c’est une réussite. Sans tomber dans la surenchère de couleurs criardes pourtant symbole de cette époque, Wonder Woman 1984 offre de beaux moments à l’écran notamment lorsqu’il s’agit de séquences plus intimes. Avec un sens aigu du cadrage, la cinéaste propose quelques moments de grâce notamment lors des échanges entre les différents personnages. Mais ensuite, arrivent les effets numériques qui nuisent grandement au rendu final. La CGI pour le personnage de Cheetah n’est pas sans nous rappeler celle utilisée pour le tristement célèbre Cats sorti en 2019. C’est grossier, désarmant et pas franchement de bon goût. On notera aussi l’énorme rendez-vous manqué que représente la scène de l’affrontement final, qui préfère miser sur un éclairage sombre pour cacher la misère.
Des personnages caricaturaux
Le premier opus était assez réussi et notamment dans la construction de ses personnages. Le côté ingénu de Gal Gadot faisait recette dans le premier film, mais ne parvient pas à se réinventer dans ce nouvel opus. Malgré toutes ses bonnes intentions, Gal Gadot navigue à l’aveugle dans cet océan d’incohérences. Son personnage ne parvient pas à s’élever au rang de héros, pire, il en devient ridicule dans la dernière partie. Le même constat s’applique pour le pourtant prometteur Pedro Pascal, qui incarne ici un méchant caricatural tout droit sorti d’un épisode de l’inspecteur gadget. Il ne manquait plus que le félin installé sur le siège pour parfaire le tableau. Mais le véritable gâchis de cette suite est sans conteste le sort réservé au personnage incarné par Kristen Wiig. Son arc narratif reprend tous les schémas déjà largement exploités par Hollywood. On suit un personnage qui idéalise le héros, au point de vouloir devenir comme lui, et qui finit par s’oublier à mesure que ses pouvoirs grandissent. C’est la même soupe que nous avait déjà servi The Amazing Spider-Man avec Electro. En revanche, la complicité entre Gal Gadot et Chris Pine à l’écran est intacte et nous rappelle les beaux moments du premier film. Le duo aurait dû être le centre du film, mais se retrouve écrasé par une intrigue trop ambitieuse. Sans en dévoiler trop, le film bâcle la conclusion de leur arc narratif commun, au moyen d’une scène qui aurait mérité un meilleur traitement.
Enfin, on notera que la musique originale d’Hans Zimmer fait recette et parvient à souligner l’action avec justesse. Le compositeur, à qui l’on doit aussi les magnifiques partitions d’Interstellar et Inception, sait décidément y faire. Il ne manquait en revanche que la touche de Junkie XL qui avait fait déjà des miracles sur Batman V Superman avec le thème de Wonder-Woman.
Malgré toutes ses bonnes intentions, Wonder-Woman 1984 ne répond pas aux attentes des spectateurs. À vouloir trop en faire, le long-métrage se perd en cours de route, et ce, malgré une première partie prometteuse. L’héroïne méritait mieux et il faudra espérer que le troisième opus, déjà en développement chez Warner Bros, sauve la mise. Après tout, dans la continuité de la saga, le film est finalement anecdotique. On préfère donc l’oublier. Finalement, Wonder-Woman 1984 est l’emblème d’un univers cinématographique qui se cherche, entre enjeux grandiloquents et aventure divertissante. DC Comics a tout intérêt à revoir sa copie et à proposer des films indépendants avec la vision de plusieurs réalisateurs. Face au très formaté MCU, Warner Bros doit s’imposer comme une maison qui fait confiance à ses créatifs et qui les libèrent de la contrainte de respecter un cahier des charges. On gagera que c’est le chemin que le DCEU veut désormais emprunter, avec The Batman de Matt Reeves en figure de proue.
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ce film est une vraie cata! exemple: Steve Trevor qui était pilote de l’air durant la 1ére guerre mondiale pilote un avion de chasse à réaction alors que ça n’existait pas à son époque! 😂
Si seulement c’était le pire, mais comment investir 200 millions de dollars en budget film et en sortir un tel navet à la sortie, pour l’avoir vu, cela faisait longtemps que je n’avais vu un tel bide, le scénario n’existe pas dedans ou totalement incohérent, les combats je n’en parle même pas, les méchants font pitié, etc, je me suis forcé à le voir en entier.Pourtant je suis plutôt fan à la base.Et le pire arrive avec un 3 eme film derrière.Il y a toujours plus mauvais, mais cette fois ce sera sans moi si c’est la même veine.Arrêtez de massacrer ses oeuvres bon sang madame jenkins.
Qu’est-ce qu’il est mauvais ce film…
Autant le premier ne m’avait pas déplu… autant 1984 est je crois l’une des pires daubes du cinéma… j’ai du le regarder en 3 fois pour réussir à le finir…
Il tombe dans toutes les caricatures actuelles du féminisme mal placé… le scénario est… je n’ai pas de mots… même les effets spéciaux sont mauvais… les ralentis sont assez pitoyables… et les personnages sont des caricatures de caricatures… Je regarderai le 3ème s’il y en a un en espérant une amélioration…
Il avait du potentiel , il en avait ! mais ils l’ont massacré :'(
J’espere vraiment que le prochain Suicide Squad sera réussi !
Je vois même pas le but de parler de la seconde partie. Le debut est catastrophique à tout point de vu. Entre la course à la con chez les amazones et la plus pitoyable scène d’action que j’ai jamais eu a voir dans le centre commercial.
Je ne sais pas comment quelqu’un peut passer ces moments et se dire “ok je continue”.
Ww1984 Ridicule
” l’une des pires daubes du cinéma.” , faut vraiment pas avoir vu beaucoup de films ^^’
J’ai vu beaucoup de films dans ma vie et si, c’est une des pires daubes au monde (sans prendre en compte les nanars et direct-to-dvd, ce serait trop facile). Déjà c’est pour moi le plus mauvais film de 2020 que j’ai vu (en compétition avec Mulan).
“sans prendre en compte les nanars” , sauf qu’ils se vendent jamais en tant que tel sinon ce ne sont pas des nanars , et le principe d’un nanar c’est quand même d’être appréciable , donc de ne pas être une daube infinissable ^^
En 2020 il y a eu Cats aussi ; Artemis fowl qui est à la fois un mauvais film et une mauvaise adaptation de roman, le film Sonic, les nouveaux mutants, Connectés, Brutus V Cesar, Les blagues de Toto, The Boy 2, Ducobu 3 et surtout Dr Dolittle !
Oui WW84 a des incohérences mais les gens c est un film de comics l exemple de Steve qui pilote un avion de 1984 alors qu’il est pilote en 1917. Bas premier chose il est dans le corps d un autre type on peut imaginer que le tyoe sous le contrôle de Steve et un pilote d avion de 1984 sûrement que le film original le montrait mais il l on coupé au montage car le film aurait fait 3 heures.
le pire c’est que c’est Wonder Woman qui décide de voler un avion qui est dans un musée; parce que Steve n’a pas de passeport!!
Alors qu’il peut très bien voyager avec le passeport du type donc il a pris l’apparence!!😅
J’ai le regret de confirmer … le film est nul. Le scenario écrit par un enfant de 5 ans .. quel dommage.
Il suffit de voir la bande annonce pour savoir que le nouveau Suicide Squad sera pourri …
OK c’est pas un film terrible, le 1er était beaucoup mieux et énormément de choses ne vont pas c’est clair. De là à dire que c’est la pire daube qu’on n’ait jamais vu et qu’il faut se forcer pour le regarder (d’un autre côté, si c’était si mauvais, pourquoi vous être forcé???), faut quand même pas exagérer. Je vous invite à regarder le remake de détour mortel sorti il y a peu avec des dialogues qu’aurait refusés AB production, là il y a du lourd (visionnage arrêté au bout de 20 min et je ne me suis pas forcé pour continuer ni mis 3 fois pour réussir à le voir 😁 ).
Autant vous avez été “un peu sévère” avec le JL de Snyder , là je suis d’accord avec la note : le film ne vaut vraiment pas la moyenne pour toutes les raisons citées.
Par contre …
“le long-métrage promettait de renouer avec la légèreté du premier opus et de s’inscrire en opposition avec les films de Zack Snyder.”
Vraiment la “légèreté” ? contexte réel de la 1ere GM, armes de destruction massive, questionnement entre Mars le Dieu de la guerre et/ou tout simplement l’Homme … le 1er WW est un peu + profond que ce que vous en pensez (pour moi) et est un peu le “Captain America” du DCEU, pas vraiment en totale opposition avec un Snyder.
Pour faire une critique honnête, on est bien obligé de regarder le film dans son entierté
c’est quoi le rapport avec le fait que ce soit une adaptation de comics. Et on en a quelque chose a faire que ça ai pu etre coupé au montage? des excuses trop faciles.
Clairement pas le meilleur opus de Wonder Woman..J’ai dû me forcer à rester éveillé jusqu’à la fin. Je ne ferai pas ici la liste des faiblesses du scénario, plein de youtubeurs le font déjà mieux que moi.
Je ne comprends pas trop la direction du DC Universe. Ils semblaient prendre la direction vers un ton de film plus sombre , peut être plus mature dans la continuité de la trilogie Batman de Nolan , Joker ou récemment la Snyder’s cut. C’était à mon sens une excellent impulsion a conserver, et ils nous sortent un film gnangnan comme WW1984.
Avec un ton plus sombre , ils pourraient se démarquer du MCU au lieu de vouloir le copier…
Un navet comme je n’en n’avais pas vu depuis bien longtemps. Tout est nul on se croirait devant un très mauvais téléfilm des années 80.
À la fin je me dis : “ils vont quand même pas aller jusqu’à cacher le fiston dans les buissons”… et bein si… Je crois que bioman est mieux scénarisé et réalisé.
Pour info dans Batman v Superman ce n’est pas Junkie XL qui a composé le thème de Wonder Woman mais bien déjà Hans Zimmer et Tina Guo