Le deuil de Vikings aura finalement été de courte durée. D’une part, parce que Netflix n’a pas envie de laisser filer cet univers hautement exploitable, malgré la fin de la série fin 2020 sur History ; et d’autre part parce que ce même final n’a encore pas eu lieu sur la plate-forme de streaming ! Celles et ceux qui suivent les aventures de Ragnar Lothbrok et de ses fils directement sur le service de SvoD peuvent donc continuer à attendre la diffusion de la dernière partie du show en lançant sa « suite ». Mais pas d’inquiétude, les révélations y sont qu’accessoires.
Tout simplement parce que Vikings : Valhalla n’est pas une septième saison de son modèle et place sa propre intrigue plus de cent ans après les dernières actions de Bjorn, Ivar et le reste de la bande. On y découvre de nouveaux personnages en tête desquels Leif Eriksson et sa sœur Freydis, venus de « Terre Verte » pour régler une affaire personnelle alors qu’à Kattegat, Vikings païens et chrétiens se réunissent pour venger leurs frères du massacre de la Saint-Brice, en Angleterre.
En confiant l’héritage du bébé de Michael Hirst (qui officie ici en tant que producteur exécutif) à Jeb Stuart, le scénariste de Piège de Cristal ou encore du Fugitif, Netflix entend bien nous proposer une série d’une autre trempe. Et ça commence par une première saison ramassée sur huit épisodes, sachant que la plate-forme a déjà commandé les saisons 2 et 3 pour un total de vingt-quatre épisodes. Pour rappel, Vikings s’ouvrait, elle, sur une saison à neuf épisodes pour passer à vingt dès la quatrième saison. Bref, en terme de chiffres, Valhalla se veut moins gourmande.
Valhalla n’est pas Vikings…
Ce qui joue immédiatement sur son rythme ! Le déroulement de ces huit premiers épisodes ne laisse aucun répit. C’est la volonté de son showrunner qui entend bien imprimer sa marque en nous proposant un spectacle généreux en action dès son prologue. Là où Vikings nous permettait de réfléchir aux stratagèmes et autres entourloupes parfois plusieurs épisodes à l’avance, Valhalla ne nous en laisse pas le temps, nous donnant à découvrir les supercheries au même moment que les personnages.
Et s’il est encore trop tôt pour dire si ce rythme sera bénéfique ou non à la série sur le long terme, puisque, finalement, les huit épisodes passent très vite, ça lui permet de se démarquer en proposant des intrigues, certes très similaires (nous y reviendrons), mais tellement différentes dans leurs applications qu’elles s’apprécient indépendamment. Disons juste que là où certains personnages pouvaient se faire manipuler pendant des temps beaucoup trop longs dans Vikings, ici nos héros ont soit l’intelligence de voir venir le jeu de dupes, soit la malchance d’en subir les conséquences rapidement.
Il en résulte une saison où les événements s’enchaînent et où les rôles secondaires n’ont pas vraiment le temps de s’installer. Dès lors, il devient délicat de s’attacher à l’accessoire, tant on comprend que son importance ne sera qu’utilitaire pour l’avancement des vrais projets. Vikings : Valhalla se maintient ainsi sur cette ligne, entre générosité et épuration. Et lorsqu’il s’agit de scènes de batailles, la générosité de l’action a tendance à jouer immédiatement sur l’épuration du casting.
Aller de l’avant en regardant (un peu) en arrière
Le show évite également la comparaison de ses héros avec leurs illustres prédécesseurs. Que ce soit dans le tempérament ou dans les relations qui se nouent – du moins pour le moment -, Leif, Freydis, Harald, Knut et les autres n’ont rien à voir avec leurs homologues du passé. Si un Viking ne change pas sa nature profonde (et il aura vite fait de le prouver), le siècle qui le sépare de ceux que nous connaissons a une conséquence directe autant sur sa capacité à ne pas reproduire les mêmes erreurs et surtout, sur les enjeux du show.
Car si, malheureusement, on a parfois le sentiment d’une répétition des intrigues, avec l’éternelle guerre pour le contrôle de Kattegat (déjà lassante dans la série mère) ou encore les raids sur l’Angleterre, on sent que celles-ci n’ont pas nature à durer, le cœur du sujet étant ailleurs.
Le fil rouge n’étant pas moins les désirs de pouvoir ou de gloire habitant chaque guerrier du Nord que leurs dévotions religieuses. Du premier au dernier épisode de la saison, la place de la religion, entre les Vikings païens et chrétiens, est centrale, les héros n’étant pas bousculés tant par l’escalade de la violence qui les entoure que par la remise en question de leur foi. Un sujet installé par Ragnar et dont Leif en devient le développement naturel. Un peu comme si Vikings : Valhalla était le prolongement évident de son modèle.
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Je confirme l’impression du journaliste, mais j’aimerais ajouter que je penser que de faire l’ombre à Ragnar allait être un sacré challenge, ayant regardé les premiers épisodes de la nouvelle série je dois bien avouer que certains personnages ont l’envergure pour relever le challenge, ils ont de quoi devenir rapidement attachant, bon visionage à tous les fans du genre…. Par Odin 😀
C’est drôle le mystère authentic ,d’après ce que j’ai vu pour moi il y a aucun souci ,je le savais que ça allait.QUE ça va marcher.
Même mieux ça va cartonner plus que la première série mère….
La série n’arrive pas à la cheville de viking,il manque la sauvagerie, l’intrigue et les personnages secondaires sont tellement fade même les principaux d’ailleurs, bref ne vous attendez pas à la même chose que viking, ça reste une belle série mais pas plus.
Mais cette fois c’est pas du tout historique ce qui est dommage . C’était personnages sont un peu carton pâte les principaux d’ailleurs : le chef du greenland comme le gentil viking chrétiens ou l’africaine qui dirige kategatt
La honte de Netflix c’est déjà, de sortir viking Valhalla avant même la fin de l’histoire des fils de raknar.j’adore la première série, mais j’attends la fin. . Ensuite dans Valhalla tout est trop rapide, moi je préfère une histoire avec du suspense , comme dans vikings Ragnar a defier le yarld harakson et a mis du temps avant de réaliser son destin et ça légende. C’est pour ça dans Valhalla la croyance payenn et balayer en 2seconde et le pire c’est que l’on attend top les suite et comme d’autres on déjà dit les 2em rôle il son ou .
Je n’ai pas compris ta dernière phrase. Après tu t’en fiche peut-être que les autres comprennent…
Mais c’est quoi cette série sérieux ??! C’est le truc le plus flingué que j’ai jamais vu, on dirait que c’est tourné à l’iphone, la photographie est dégueulasse, le scénariste a dû laisser le taf à son enfant de 5ans, les dialogues sont claqués complet et servent à rien. Y’a des producteurs qui devraient arrêter leur taf. Bienvenue dans le fast food audiovisuel 😑