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[Alors on regarde ?] The Society sur Netflix : le chaotique jeu de la série adolescente

Après les succès de Sex Education et 13 Reasons Why, Netflix dévoile The Society. Entre The 100 et Under the Dome, elle ne cache pas ses inspirations et fait le pari de mettre en scène des adolescents dans une situation, pour le moins étrange. Nous avons regardé les deux premiers épisodes, de la série qui en compte dix.

Des adolescents sont mystérieusement transportés, sans laisser de traces, vers un fac-similé de leur riche ville de la Nouvelle-Angleterre. Afin de revenir dans leur “vraie” ville, mais aussi pour survivre, des alliances vont devoir s’établir au plus vite. Ce n’est pas la première fois que Netflix se lance dans la série pour jeunes adultes, mais cette fois-ci, elle fait le pari de transporter les thématiques liées au genre, dans une ville coupée de toute civilisation. Librement adaptée de Sa Majesté des Mouches, la série est portée par Christopher Keyser et réalisée par Marc Webb (The Amazing Spider-Man) , Haifaa Al-Mansour et Tara Nicole Weyr.

La laborieuse entrée en matière

Pour son pilote, The Society se prend lamentablement les pieds dans le tapis. Laborieux dans sa construction comme dans son incarnation, le pilote ne convainc pas et nous désole par sa simplicité scénaristique. La série n’arrive pas à installer les enjeux principaux de l’intrigue et le pilote nous laisse de marbre. The Society ne prend pas le temps de l’entrée en matière. Les personnages sont catapultés sous le regard, perplexe, des téléspectateurs. La série, en voulant explorer une immensité de personnages, ne réussit pas à capter notre attention.

The Society

Le puéril jeu de la série “young adult”

Vestes de Quaterback, gobelets rouges et hormones en ébullition, c’est la recette de The Society. Chargée en cliché, la série accumule les erreurs de parcours et reste là où on l’attendait, dans l’épidermique. Caricaturaux, les protagonistes incarnent tous les poncifs du genre. Le geek amoureux, la fille populaire, l’insupportable gosse de riche, tout y est… Tels des livres ouverts, ils se livrent trop vite, trop facilement pour que cela nous intéresse. En voulant aborder trop de thématiques, The Society se perd dans la profusion d’informations et reste en surface. Les acteurs font de leur mieux pour incarner ses clichés ambulants, mais ne sauvent pas pour autant la baraque.

Au casting, Rachel Keller (Fargo) ne convainc pas dans le rôle de l’adolescente et chef de bande, et ne peut pas compter sur ses comparses pour relever le niveau. Kathryn Newton, aussi au casting de Pokémon : Détective Pikachu, est rejointe par Kristine Frøseth, interprète de Nolla dans La Vérité sur l’affaire Harry Quebert. Sean Berdy (Switched at Birth) sauve les meubles, même s’il n’a pas la place qu’il devrait avoir dans ce premier épisode. Effacé, on espère qu’il aura plus d’espace à l’écran pour s’exprimer.

Des thématiques survolées

Dans ce premier épisode, la série ne s’attèle pas à retranscrire l’angoisse, la peur des personnages et c’est bien dommage. Cette société, pourtant vendue dans le titre, n’est pas explorée et on s’intéresse plus aux amourettes des Quaterbacks qu’aux enjeux de l’isolement. Entre deux soirées et crises amoureuses, The Society aborde brièvement la cohabitation entre les adolescents. Les références politiques, religieuses et sociétales sont jetées dans l’intrigue, comme un pavé dans la mare. Trop didactique, le pilote nous livre toutes les (minces) pistes de réflexion sur un plateau d’argent. À vouloir être trop bavarde, la série ne se fait pas entendre, et il ne reste qu’une chose, les insipides relations entre les protagonistes.

Lors d’une scène, pourtant, l’œuvre de Keyser déconstruit les schémas et nous surprend. Le jeu du hasard qui se joue nous intrigue, le temps d’un instant. Il semblerait que l’heure ne soit pas au fantastique et en faisant le pari de s’intéresser aux personnages plus qu’au mystère, la série pourrait avoir trouvé sa voie. Le deuxième épisode fait mieux que le premier et relance un peu la machine. Si les erreurs scénaristiques ne sont pas effacées pour autant,  l’intrigue se met en place et pourrait réserver de bonnes surprises. La condition d’un succès : que la série explore ce qu’elle met de côté dans le pilote.

https://youtu.be/vUAzWfKOXEw

La fin du deuxième épisode pique notre curiosité. La situation dégénère et la série entre enfin dans le vif du sujet. La survie est l’enjeu principal et chacun va devoir se battre pour subsister un jour de plus. The Society est disponible en ce moment sur Netflix.

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Notre avis

La laborieuse construction du premier épisode de The Society a raison de notre curiosité et rien ne semble sauver cette série pourtant ambitieuse. Puéril, dans les thématiques qu’il aborde, le pilote se contente de rester en surface. Le deuxième épisode relance l’intérêt et si vous avez le courage de continuer, The Society pourrait être une bonne surprise, à la croisée des mondes entre The 100 et Under the Dome. A réserver aux aficionados du genre Young Adult cependant.

L'avis du Journal du Geek :

Note : 4 / 10
17 commentaires
  1. Pourquoi juger une série sur
    2 épisode ? pourquoi ne pas prendre le temps de tous regarder ? personnellement
    j’ai bien aimé le traitement de la mise en place des différents System
    politique dans ce registre je l’ai trouvé bcp plus prenante que the 100 ou under
    the dome même si elle n’est pas exempte de défaut, j’attends la suite avec une
    certaine impatiente ( je regrette juste le coté fantastique et YA) (et
    il y a de joli rebondissement )

  2. Waouw, une telle critique fondée sur 2 épisodes. Les stéréotypes de la série permettent de faciliter le téléspectateurs à se concentrer sur l’intrigue, et pour que  tout le monde puisse y accéder. Merci de reprendre la lecture de la série et de nuancer vos propos sur l’analyse. Chacun est libre de penser ce qu’il veut, mais lorsque on est le journal du geek et qu’on émet une critique, il faut y aller sans a priori.

  3. passez votre chemin, il ne se passe rien . on dirait un lost pour teenagers. 
    10 episodes d atermoiement sans intérêt du point de vue S.F

  4. “juger sur 2 episodes c’est ridicule” eeeuuuhhh … Non, un episode pilote ça sert à ça, voir si la sauce prend ou pas. Surtout qu’en général, le pilote bénéficie d’un plus gros budget (donc par définition, de plus de moyen technique) que le reste de la saison. Donc si le pilote est à ***** il y a de très forte chance que ça soit le cas pour la suite…

  5. vous jugez une série sur deux épisodes déjà regarder tout et même si elle a certain défauts j’attends la saisons 2 avec impatience ,au fond elle est très bien cette série, il faut pas qu’on nous laisse sur notre faim.

  6. Article à supprimer écrit sans même avoir vu aucun épisode mais seulement en ayant lu le synopsis je pense, en plus simple :  le premier épisode présente les personnages un peu clichés, le deuxième met en place l’intrigue et si vous regardez la suite vous pourriez apprécier.
    C’est un article écrit par un bot ?

  7. Deux étoiles, la note que je donnerai à la qualité de cet article. La série n’a en effet aucune chance d’égaler Stranger Things, Breaking Bad, ou autre très grand succès en terme de qualité mais ce n’est pas pour autant que c’est un navet. J’ai d’abord était étonné et déçu de la façon dont la critique était narrée; on a l’impression que vous voulez ancrer votre opinion dans la tête des gens sans leur laisser l’opportunité de la regarder. Ma deuxième déception qui m’a en fait conforté, est quand j’ai appris que vous n’aviez regardé que 2 épisodes. J’ai en effet compris que le jugement et le sérieux du rédacteur n’était pas supérieur à la qualité de cet article. La critique fonde les débats et les opinions, elle est la bienvenue, mais seulement quand elle est juste et réfléchie. Dommage, c’est la première fois que je viens sur ce Journal, très probablement la dernière.

  8. J’ai abandonné la série au 3ème épisode tellement le jeu d’acteur et le scénario est pauvre. Et encore je me suis forcé a regarder la suite après le premier épisode qui était vraiment plat niveau accroche. Je suis d’accord avec cette article.

  9. L’article ne condamne pas la série mais le premier épisode. Et ce qu’ils disent est totalement vrai, on rebondie de clichés en clichés avec un scénario plat et une réalisation absolument sans prises de risques. J’attends de voir la suite, mais pour l’instant ce n’est que du The 100 revisité en moins bien.

  10. Je ne comprend pas comment une plateforme aussi connue que le “Jdg” puisse fonder un article aussi rabaissant sur une série sans l avoir vue en entière…
    Je trouve pour ma pars que la distribution  est excellente on retrouve des acteurs ayant débuté plus jeunes dans des films d’horreur notamment Katryne Newton qui a eue le premier rôle dans “paranormal activity 4” sorti en 2012, ou Olivia DeJonge ayant joué dans “the visit” en 2015 qui sont de très bons films. J’ai pour ma pars remarqué de nets progrès dans le jeu de ces jeunes acteurs qui selon moi incarnent justement parfaitement leur rôle dans cette série. Je trouve que la négativité ressortant de cet article n est pas justifiée, ce n est pas la qualité de la série “the society” mais bien celle de cette critique que l’on peut remettre en question

  11. La série n’est pas inspirée des 100 ou de Under the Dome, mais est une libre adaptation du livre Sa Majesté des Mouches de William Golding.

  12. Salut,

    Moi j’ai regardé toute la saison, et je dois dire que j ai bien accroché. 
    ATTENTION SPOILERS juste après !!!!

    A la fin on voit une femme qui raconte une histoire, avec le noms des victimes dans son dos.
    Cette femme n’est autre que la mère de Allie et sa sœur dont j ai oublié le nom. Du moins elle lui ressemble énormément.  Alors je me dis qu elle a surement un rôle a jouer dans tout cela. J’ai trouvé cela intriguant. quelqu’un d’autre avait remarqué ? Vous pouvez regarder l’épisode 1 juste avant le départ en bus ou l on voit cette femme et le dernier épisode. 
    J’avoue que je ne sais pas trop quoi penser à  la fin de la saison. J’espère qu ils en feront une deuxième.

    A+
    Ben Hur

  13. Alors, je n’ai lu que le titre de cet article, mais je donne deux étoiles à ce site tout pourri.

    Voilà, j’ai fait exactement comme l’auteur de cet article, c’est pertinent hein?
    Cordialement.

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