La recherche de l’âme sœur est un thème universel exploité depuis des siècles dans tous les genres possibles d’art, de la littérature, à la peinture en passant par le cinéma et les séries. Cette thématique a visiblement beaucoup inspiré Howard Overman, à qui l’on doit Misfits et désormais la nouvelle série Netflix : The One. Sortie le 12 mars sur la plateforme, la série à l’air de faire un carton en ce moment. Et pour cause, la trame de The One se base sur la promesse de trouver l’âme sœur grâce à la génétique. C’est ce que tente de vendre Rebecca Webb (Hannah Ware) avec son entreprise elle aussi nommée “The One”. Dans cette série au scénario ambitieux, les enjeux sont posés dès les premières minutes. Premièrement, la compatibilité amoureuse génétique fonctionne-t-elle réellement ? Et ensuite, quel peut être son impact sur la société ? Pour ces deux questions, la réponse semble assez floue dans les premiers épisodes, ce qui ne manque pas d’attiser la curiosité du spectateur. À ce conflit génétique et social, vient se mêler une intrigue policière, qui ajoute encore plus de suspens à la trame principale.
En effet, il semblerait qu’un lourd secret se cache derrière l’image idyllique de l’entreprise The One, et surtout celle de sa PDG Rebecca Webb. Adaptée du roman éponyme de John Marrs, The One offre la promesse d’une série palpitante, mêlant science et amour, avec une ambiance légèrement dystopique dans le genre de Black Mirror, la série nous rappelant brièvement l’épisode “Hang the DJ” de la quatrième saison. Sauf qu’en réalité, The One n’a pas eu exactement les effets escomptés. Que ce soit le résultat d’un travail d’adaptation insuffisant ou d’un scénario qui ne répond pas nos attentes, la première saison de The One montre un certain potentiel mais qui n’a pas été assez exploité. Le résultat : une série en demi-teinte.
Un mélange de genres un peu brouillon
The One prend ses inspirations aussi bien dans la science-fiction, le thriller ou la série romantique. Néanmoins, à trop vouloir rendre hommage à ces différents genres, la série n’arrive pas à trouver sa voie. Si ce pêle-mêle peut sublimer un roman, dans le cas de la série c’est un peu plus compliqué. C’est brouillon, pas très original et finalement un peu à côté de la plaque. La série n’exploite pas assez son point fort, nous faire découvrir l’impact que la science pourrait avoir sur l’amour. The One peut se résumer en un triangle amoureux entre crime, romance et science. Mais, c’est bien connu, dans chaque triangle amoureux, il y a toujours un laissé pour compte. Malheureusement ici c’est la science. Elle est mise de côté au profit des dimensions romantiques et policières de la série, qui elles sont bien plus développées. Finalement, The One n’a de science-fiction que son postulat de départ. Si vous vous attendiez à une production dans la veine de la cultissime Black Mirror, c’est raté. Il manque ce petit détail dystopique qui remet en question l’utilisation de la science ou de la technologie à outrance.
Une réalisation dynamique mais trop peu engageante
Pour ce qui est de la réalisation, on est ravi de voir que le talent d’Howard Overman n’a pas failli avec The One. Tout d’abord, il a rendu la timeline dynamique grâce à des flashbacks et des va-et-vient entre les histoires des différents personnages. Elle n’est donc pas linéaire, ce qui nous empêche de décrocher complètement. En elle même, l’histoire n’est pas complètement inintéressante, le suspens étant assez présent dans l’intrigue elle-même, mais le montage renforce nettement cette impression. Les transitions sont très bien exécutées et elles sont souvent sublimées par l’accompagnement musical. Il souligne chaque scène avec justesse, tant dans les situations dramatiques ou plus trépidantes.
Heureusement, le casting sauve un peu la mise. Chacun à leur manière, ils se révèlent attachants et convaincants. L’exploration de leurs histoires personnelles permet à la série de gagner en intensité et de les rendre aussi plus humains, alors que The One tend à les considérer comme des données ADN ambulantes.
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Le plus drôle ça ressemble trop fortement a la série française de Netfix de l’année d’avant : Osmosis
Plagia, recyclage du scénario … étrange…
Si c’est aussi mauvais que la série française on est très mal car le jeu d’acteur était incroyablement mauvais.
Il y a eu également une série similaire dernièrement ou chaque épisode prenait un angle différent face à cette technologie de pouvoir trouver l’âme soeur.
En bref, c’est comme toujours…. un moment ont avaient eu les films de vampires, puis les films marrant, puis les films qui utilisent tous du saxophone en musique, puis les astéroïdes/ fin du monde, maintenant ça, et les teens series.
Ça ressemble aussi à Love Alarm, une excellente série romantique Coréenne de Netflix.
Ca ressemble surtout à la Love Machine du film “Les Sous-Doués en vacances”…..
iouoiuoiu