Pendant plus de deux mois, les fans de la franchise The Last of Us, mais également les spectateurs venus d’ailleurs, ont suivi avec attention les aventures d’Ellie et Joel et de leur road trip infernal. La série a été adaptée du jeu vidéo éponyme par HBO et Naughty Dog conjointement, avec Neil Druckmann – directeur de jeu – et Craig Mazin sur le projet. Pendant 9 semaines, le monde entier a pu découvrir l’histoire touchante de deux survivalistes abîmés par la vie post-apocalyptique.
Dans un univers situé 20 ans après le déclenchement d’une épidémie au cordyceps, Joel, ancien père de famille, croise par hasard la route d’Ellie, une jeune ado de 14 ans visiblement immunisée contre l’infection qui transforme les gens en véritable champignon humain. Ellie doit rejoindre une communauté de résistants, tandis que Joel doit assurer sa protection en échange de biens qui l’aideront à survivre.
C’est donc au départ une simple histoire de transaction. Mais les choses se passent rarement comme prévu, et les deux personnages vont finalement tisser des liens plus forts, tout en transmettant un message sur la condition et les limites humaines en période de fin du monde. HBO a-t-il visé juste avec cette adaptation ? La réponse dans cette critique finale de The Last of Us.
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Humains vs zom… humains
The Last of Us, ce n’est pas une série de zombies, ni même une série avec des zombies. C’est une production centrée autour de la survie de deux personnages forts et de leur évolution dans un monde devenu cruel. Mais l’est-il seulement devenu ? Ce que nous apprend The Last of Us est que la cruauté se trouve au cœur même de la nature humaine, tandis que les principaux dangers ne viennent pas des infectés, mais des autres survivalistes eux-mêmes.
Tout au long de cette première saison, les ennemis défilent et se ressemblent… peut-être un peu trop pour certains. On ne retrouve finalement que très peu de créatures dans cette première salve d’épisodes. Seulement trois ou quatre affrontements viennent ponctuer le périple de nos héros. C’est bien dommage compte tenu de la qualité de ces apparitions et de la dose de suspens qu’elles installent dans la série.
On comprend toutefois ce choix scénaristique, justifié par le passage d’un média actif qu’est le jeu vidéo à un média passif. Aurions-nous été pris par l’ennui si jamais les équipes nous avaient donné plus de scènes d’action pures et dures ? Possiblement. Pour 9 épisodes à durée variable, on doit admettre qu’un certain équilibre a été respecté et que chaque phase a son importance pour l’avancement de l’histoire.
L’immersion au cœur de la proposition narrative
Si cette dernière reprend strictement le fil rouge du premier jeu The Last of Us, certaines modifications ont été apportées en cours de route. Du point de vue d’un joueur, chaque changement effectué a réussi à servir une narration tout aussi forte que celle de l’œuvre originale, tout en apportant une dimension nouvelle aux personnages ou aux enjeux de leur aventure.
Pedro Pascal et Bella Ramsey font d’ailleurs un travail incroyable d’interprétation, et même plus encore, d’incarnation. Sous les traits d’Ellie, la jeune actrice britannique se saisit parfaitement de ce qu’implique le fait de grandir trop vite à cause de son environnement particulièrement hostile. De même, Joel devient encore plus attachant et même deux fois plus sombre que son homologue vidéoludique.
Lé série réussit également le pari fou d’amener de la douceur dans un monde de brutes avec quelques écarts inattendus, mais bienvenus. C’est le cas de l’épisode 3, suspendu dans le temps, qui nous rappelle que la nature humaine n’est pas forcément faite que de violence et ne perd pas forcément son attrait pour l’amour même dans les moments les plus sombres de l’histoire. Des moments comme celui-ci, on en retrouve à bien plus petite échelle tout au long de la saison, ce qui renforce notre attachement certain envers l’univers dépeint par HBO.
La partie ne fait que commencer
Ce monde, comme chaque adaptation, emprunte énormément à son matériau de base, et pour cause, plusieurs personnes ayant travaillé sur la série étaient elles-mêmes issues de la création du jeu vidéo. On pense à Neil Druckmann, évidemment, mais aussi à Ashley Johnson, Troy Baker, Merle Dandridge, et même certains employés derrière la caméra. Ils sont tous plus ou moins responsables de la formidable fidélité de la série par rapport à l’œuvre originale.
Des costumes, aux décors, en passant par les effets spéciaux, les mouvements de caméra et l’apparence des personnages, tout est fait pour ne pas dépayser les joueurs. Les nouveaux spectateurs quant à eux ne sont pas délaissés puisque chaque choix s’est finalement avéré être aussi judicieux même en dehors du contexte de l’adaptation. On n’aurait toutefois pas dit non à quelques scènes cultes supplémentaires, surtout au vu de la durée raccourcie des derniers épisodes. On peut avoir le sentiment d’une fin bâclée, ce qui est regrettable après 8 semaines de qualité exceptionnelle.
On passe malgré tout un moment très émouvant devant la série The Last of Us, elle qui aura réussi à nous faire rire, peur et pleurer en l’espace de quelques épisodes. La suite s’annonce déjà beaucoup plus chargée, il ne nous reste plus qu’à espérer que le rythme sera toujours aussi bon, voire légèrement mieux réparti entre les épisodes que le second jeu sera représenté de manière aussi intelligente et que les acteurs arriveront à se hisser à la hauteur d’une des meilleures narrations vidéoludiques à ce jour.
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Mouais, rien de ouf heureusement qu’il n’y avait rien en face pour concurrencé sinon je pense que cela pas été la même…
Deux derniers épisodes sympa, presque dignes de figurer dans l’une des 5 premières saisons de TWD. Avant celà très peu peu d’action, pas de suprises, pas de supens, pas de personnage attachant.
Strictement rien d’original, une série post-apocalyptique conventionnelle, sympa si on a une heure à tuer.
Serie ou il ne se passe par grand chose beaucoup de parlotte peux d action épisode n 3qui et long et ne ses a rien à l histoire. Les acteurs son moyen. Beaucoup d épisodes sont long. L actrice qui joue ellie et fatigante. Sa mérite pas plu 2sur5 en notation. La série house en dragon et la mellieure série de l année elle mérite elle 4 e demie sur 5
C’est juste LA SERIE Post-apocalyptique mais une xème… Jaime la lenteur, la photo, la froideur des acteurs, l’ambiance tunnel sombre défoncé. J’attends la suite avec impatience. Du coup, je me suis refait le jeu… Et ceux qui n’aiment pas, peuvent se faire 36 séries sur les zombies…