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Critique Resident Evil, la série Netflix est-elle l’antidote que l’on attendait ? 💉

Netflix dévoile sa toute nouvelle adaptation vidéoludique, la série Resident Evil. Albert Wesker est de retour pour nous jouer de mauvais tours. Critique.

12 jeux dans la saga principale, 7 films en live-action, 4 films d’animation et maintenant deux séries au compteur. La franchise Resident Evil en a vu des vertes et des pas mûres – et surtout de beaux ratés – au cours de ses 25 ans d’existence, depuis sa création par Capcom en 1996. On se rappelle notamment des films avec Milla Jovovich qui font office de référence dans le domaine de la médiocrité et de l’irrespect face au matériau d’origine du récit.

L’aventure de l’adaptation est donc une affaire risquée et, pour cette fois, c’est Netflix qui s’attèle à nous délivrer la dernière en date, une série en prise de vues réelle squi met en son centre un des antagonistes phares des jeux vidéo, on a nommé Albert Wesker.

Un choix audacieux qui promet de nous propulser dans une ambiance radicalement différente des autres productions estampillées Resident Evil, seulement quelques mois après la série animée Infinite Darkness ou encore le film Bienvenue à Raccoon City, qui nous avait fait froid dans le dos mais pas pour les bonnes raisons. Est-ce que cette fois-ci la licence va enfin connaître son moment de rédemption ? La réponse dans cette critique de la série Netflix Resident Evil.

La relève est là

Histoire de vraiment s’affranchir des codes établis jusqu’ici, Netflix prend le parti d’explorer deux chronologies différentes. L’une se déroule en 2022, alors qu’Albert Wesker et ses deux filles emménagent dans un quartier résidentiel plutôt glauque, géré par Umbrella Corporation. La société est en charge de la conception d’un produit pharmaceutique aux enjeux douteux. L’autre se situe 14 ans après, dans le monde d’après complètement dévasté, et surtout inondé d’humains zombifiés, infectés par le Virus-T. Le lien entre les deux temporalités parait donc évident, mais tout reste encore à découvrir.

critique resident evil serie netflix
Crédits : Netflix

Les aficionados de la saga vidéoludique auront reconnu beaucoup de ces noms, et pour cause, l’univers de la série entame un chapitre inédit de Resident Evil, tout en se basant plutôt fidèlement sur l’intrigue des jeux vidéos qui l’ont précédée. Tout n’est pas exactement respecté, mais qu’à cela ne tienne, l’ensemble reste cohérent et cela permet surtout à Netflix de prendre une direction intéressante.

Les filles Wesker sont au cœur d’une vaste intrigue pharmaco-chimique qui découle directement des actes de leur père, et du drame de Raccoon City, que les joueurs connaissent également. La stabilité du monde actuel ne tient qu’à un fil, et il est entre les mains de scientifiques corrompus. Au fil du récit, Netflix tente de raccrocher non seulement l’histoire à celle des jeux vidéo, mais aussi au monde réel, en évoquant aussi bien des événements que des personnes qui nous sont familières.

Cependant, la ressemblance avec le réel est une illusion, et on a tout au long de la série cette impression gênante que l’univers dans lequel Umbrella évolue est une sordide altération de notre réalité. Une sensation renforcée par les décors, qui malgré leur bonne facture frisent le stéréotype des environnements futuristes mornes, gris et sans âme. On regrette de ne pas avoir affaire à des décors plus authentiques et plus fidèle à l’ambiance lugubre des titres vidéoludiques.

Les deux faces d’une même pièce

En revanche, la bascule entre les deux chronologies est une manière d’ajouter plus de suspense à l’intrigue, créé par l’attente de réponses qui ne viennent qu’au compte-goutte. Elle souffre malgré tout d’un problème d’équilibrage au niveau de l’intensité de l’action dans chaque période temporelle. La chronologie future est selon nous beaucoup moins intéressante du point de vue de la progression de l’histoire, du moins dans les quatre premiers épisodes que nous avons pu visionner.

Elle reste néanmoins un condensé d’action, qui nous propulse directement dans l’ambiance survival horror que l’on attend d’une production Resident Evil. On y retrouve tous les recours classiques de l’horreur qui font habituellement recette auprès des fans du genre : effusions de sang, musique angoissante aux percussions, séquences lentes et sombres, éléments de surprises et monstres en tout genre. On accusera sûrement le coup (ou la routine) mais rien de tout cela n’a pourtant réussi à nous faire frémir, de peur ou d’excitation, alors même que l’on se considérait comme un public particulièrement enclin à réagir face à ces méthodes horrifiques.

Le récit est si mystérieux, et l’action si superflue, que l’on finit par accorder bien plus d’importance au fond qu’à la forme. On ne boude pas les effets spéciaux qui réussissent à provoquer l’effet escompté – une masse de dégoût énorme – mais plutôt la réalisation globale des moments actifs. Si les plans rapprochés passent encore, on ressent dans les plans larges un gros manque de dynamisme et des mouvements vraiment peu naturels. On enchaîne les clichés au point d’avoir affaire à une action linéaire et prévisible.

critique resident evil serie netflix (2)
Crédits : Netflix

Un mal pour un bien ?

Dans les quatre premiers épisodes, cela ralentit considérablement le rythme, qui s’accélère à partir du troisième et qui devrait redonner du corps à la série dans les 4 derniers épisodes. Du moins on l’espère, tout comme on s’attend à ce que le récit se recentre davantage sur le personnage de Wesker. De toutes les performances, c’est bien celle de Lance Reddick qui nous saisit le plus, tant son personnage reste fidèle à sa description dans les jeux vidéo.

Il s’agit bien l’ennemi principal de la saga Resident Evil, et la série Netflix lui fait honneur en lui donnant ce même caractère taciturne qui le pousse à avoir une soif de pouvoir inconsidérable. Toutes les manigances sont permises, et ce même malgré la présence de ses filles, ce qui en fait un anti-héros assez complexe à analyser.

On passera sous silence les intrigues adolescentes, qui n’ont pas un grand intérêt pour l’ensemble de la série, et qui selon nous donnent une dimension d’autant moins crédible à son capital horreur. Il ne nous reste plus qu’à espérer que l’attention de Resident Evil se tourne davantage sur les secrets d’Umbrella, passés et présents, et donne plus de grains à moudre à la chronologie future que des hordes de zombies ensanglantés et affamés. Cette chanson, on la connait déjà par cœur.

https://www.youtube.com/watch?v=uIdjcDTc9Vk

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Notre avis

Avis aux fans de Resident Evil, on a entre nos mains une adaptation qui vaut (enfin) le détour. Netflix nous sert dans cette nouvelle production une intrigue à double tranchant qui s'avère particulièrement efficace pour garder notre attention. Les lenteurs du début ainsi que les clichés de réalisation freinent passablement notre engouement, bien que l'on semble finalement contaminés par un sentiment de trop peu. On aurait aucun mal à voir cette série devenir virale une fois débarrassée de ses défauts de surface. Les quatre derniers épisodes sauront-ils trouver l'antidote adéquat ?

L'avis du Journal du Geek :

Note : 7 / 10
30 commentaires
  1. C’est vrai que remplacer Wesker (qui pour rappel est quand même l’incarnation même de l’Aryen tant physiquement que dans son idéologie de créer une race suprême) par un mec de couleur, et en plus lui mettre deux filles métisses, c’est totalement raccord avec le jeu.

  2. À la base déjà ils sont 2 héros. Aucun n’est blond. Jill est brune et Chris aussi. Le blond c’est leur capitaine. Un certain Albert Wesker. Le vrai grand méchant de toute la Saga.

  3. bonjour, après 3 épisodes, mon ressenti est que cette série est un vrai navet, je vais me forcer à regarder les 6 épisodes histoire de dire.
    On a l’impression que c’est une série pour ados boutonneux.
    les va-et-vient temporelles franchement cela en devient lassant.
    les jeux d’acteurs affligeant, les dialogues aux blagues d’ados.
    je ne comprends pas les 3 étoiles de JDG.
    Pour moi je ne mettrai que 2 étoiles et encore.
    Tout ça pour rien

  4. Albert Wesker black?… Albert Wesker a des filles ?
    Racoon City en Afrique du Sud… J’en suis qu’au premier épisode et c’est déjà le bordel…

  5. Je suis au 7eme épisode et quel supplice. Si ce n’était pas estampillé résidentiel evil/umbrella corporation je me serai arrêter au 1er épisode. Encore une série post-apocalyptic qui n’apporte rien de nouveau au secteur

  6. Laisser tomber les gars pour une raison mystérieux il est impossible pour les producteurs et scénariste de faire un film Resident evil qui suit l’histoire du jeu ce sont les conséquences de laisser libre cours à la liberté scénaristique donc pour éviter les conflits entre nous (du moins entre fan du jeu qui connaissent tout par coeur) il est temps que tout le monde comprennent les jeux Resident evil mais pourrie on de la gueule mais tous les film et maintenant grâce à Netflix la série sont tous de la merde avec des couleurs et des odeurs différentes (mais ça reste de la merde)

  7. “De toutes les performances, c’est bien celle de Lance Reddick qui nous saisit le plus, tant son personnage reste fidèle à sa description dans les jeux vidéo.”

    Non mais vous rigolez ou quoi ? Il a strictement RIEN a voir avec le Wesker du jeu bordel. Comme cette série d’ailleurs.

  8. Il y a tant de choses à raconter sur RE, on se retrouve avec une adaptation pour le moins merdique.
    Si vous êtes mauvais scénariste n’écrivez pas de scénario, en revanche, vous pouvez combler les blancs des transitions des jeux vidéo, ou réécrire des incohérences du scénario d’ORIGINE pour les faire coller. Il y a beaucoup de choses à dire, à expliquer, dans un univers riche. Vous avez une série à disposition, donc du temps, pour poser votre décors et implémenter les personnages, UTILISEZ-LE bordel.

    Effectivement, je suis un puriste des JV, et réutiliser des noms pour des personnages qui n’ont rien à voir (leurs vies, les acteurs) avec la licence phare, c’est tout simplement mauvais.
    Nous n’avons pas besoin de la suite pourrie d’une série de films de incroyablement mauvais avec Jovovich (coucou Alice ton personnage fait tâche, ton mari qui est aussi le producteur, a bien mis en avant ton rôle complètement raté, qui colle bien avec ton jeu d’actrice, coucou ton role dans Monster Hunter, encore un gros crachat sur les adaptations de JV).

    Une nouvelle Raccoon City de 2036 avec le logo d’Umbrella via des fleurs ? Vraiment ?! Les puristes ont le rôle de crachoir visiblement.

    La série est une déception, mais rien d’étonnant concernant les adaptations de jeux vidéo au cinéma.

    A croire que personne ne lit les scénarios, les descriptions, le lore, monstres, personnages etc. avant de pondre un truc et te lâcher des noms, des éléments, sans aucun sens pour les fans.

    Si vous voulez du RE, jouez au jeux, et oubliez ce qu’il se passe à côté, sauf si vous voulez voir comment on devient scénariste sans comprendre ce que l’on produit.
    Si vous souhaitez un film qui se rapproche de l’univers de RE, regardez 28 jours plus tard et 28 semaines plus tard.
    Car ce qui se rapproche de RE, ce ne sont pas les RE x)

  9. Je suis en train de la regarder,une fois de plus ils on tuer la license…mis a part quelques clins d oeil sympa c est bof bof,et ils on ajouté de “L’HUMOUR”???c est quoi ce albert wesker la???il a des enfants wesker?ils son ou Chris,Jill,barry burton ect?il y avait tellement de personnages pouvant etre integré…et ses zombies de base aussi faut en parler le virus t ne les fait pas courir!ont-il connaissance de l histoire de la license avant de faire une serie??

  10. Racoon city en Afrique du Sud ? Et y’en a i dise que c’est canon ? Quoi c’est un autre racoon city? Non mais c’est bon faut arrêter la

  11. noir blanc … serieux vous en etes encore la
    si on parle d’une histoire sur l’esclavage je veux bien , mais là ???
    qu’il sot noir blanc jaune rouge , il est ou l e problème , ca genre l’histoire , que ca soit en Afrique en Europe ou autre part , ca change l’histoire ??? hey les fanboys , il faut voir au-delà
    Au dela la couleur de peau let des emplacements , e premier opus a ete crée , il y a 26 ans , il n’y avait tout la techno qu’on a maintenant , vous voudriez aussi qu’on refasses un tour dans le passé pour être raccord avec le jeu ???
    C’est une adaptation , calmez-vous , et puis surtout demandez a ceux qui ne connaissent pas le jeu , ce qu’ils pensent de la série …

  12. heu ca ne se passe pas a Raccoon City , mais a New Raccoon City …
    orléans .. new orleans
    Bon vous avez compris ???

  13. c’est une adaptation, la cible ce ne sont pas les experts du jeu ! Moi je connais rien du jeu et je trouve cela plutôt pas mal.
    Alors les experts allez voir ailleurs votre avis on s’en fou !!!!

  14. Alors je connais les jeux mais je suis pas un puriste de ceux ci. Mais quand on connaît un peu le cinéma et qu’on a vu de grandes séries, on sait que ce Résident Evil c’est n’importe quoi. Une daube sans nom. Les jeux d’acteurs pourris, des incohérences dans les prises de vue. J’ai perdu mon temps.

  15. J’J’ai tout fini. Tout regarder. Je m’attendais à largement pire mais franchement je trouve que cette adaptation est mieux que celle des films. Il aurait pu faire largement pire. ( Attention risque de spoil). Certes Wesker est de couleur de peau noir et donc ? Ca ne change rien aux personnages lui même en sois, mais comme on peut le voir dans la série ce n’est qu’un clone et le Wesker que nous connaissons fait une apparition ( toujours noir mais avec les capacités du personnage qui est dans les jeux et films. ) Ils ont fait des clins d’œil aux jeux si vous avez remarquer. Que se soit la musique du piano, les personnages, et le fait qu’il parle de personnage des jeux ( Ada Wong à la fin, Albert Wesker ), le fait de parler d’Ada Wong peut nous donner plusieurs idées sur la suite de la série. Si Ada Wong apparait, Leon, Clair, Chris et le reste de la bande pourrait eux aussi faire partir de la suite. Soyez ouvert d’esprit, je trouve que cette adaptation est largement mieux que les films avec Milla. Ils parlent également des évènements qui nt eu lieux dans les jeux vidéos et films animés. Après ce n’est que mon avis. Mais la séries aurait pu être encore pire, au moins, ils ont mit des clins d’œil aux jeux et aux films, incorporer des descendant de personnages, modernisé le tout, et annonce déjà une suite pouvant nous dires ce qu’il s’est passer par le passé et ce que sont devenus les personnages originaux ( je pense que Leon sera dans la prochaine saison étant donner qu’il est lié à Ada Wong)

  16. Je ne comprends pas la review. Quand je dis “owww vous les puristes…” On est sur JDG pas sur le Figaro magazine les gars. On est censés avoir un background quand même non ?
    Bref, revenons à nos zombies ratés. On est dans un monde dévasté où l’homme est un steak, de la nourriture et… On rentre des des délires d’orientation sexuelle etc… Sincèrement, pensez-vous que pendant une guerre vous pensez à ce genre de choses ? allo, survivre !!! Au-délà de cet aspect télé novela, oui Wesker noir, c’est pas dingue quand on a connu le wesker du jeu qui est un suprémaciste. ça colle en rien à son “origine”. NyanNyan les puristes… Mais pourquoi appeler le personne Wesker si ce n’est pas un rappel au jeu et donc… pour la fanbase ? Qu’il y ait un acteur noir ne dérange en rien mais dans ce cas, il ne faut pas aller chercher dans l’histoire du jeu des éléments pour finalement les dénaturer. Je dirai pas que c’est une ultime bouse parce que RE a son lot de bouses mais que JDG note cette série aussi bien alors que tous les retours sont assez unanimes m’inquiète vraiment.

  17. Ben ou Elisa a reçu des cadeaux, ou elle n’a pas vu la série, ou elle a des goûts, euh, des goûts… D’accord avec la majorité des commentaires (je me fous que les acteurs soient Noirs ou Blancs) : la série avec ses effets spéciaux des années 80’s, des raccords stupides et des zombies qui cavalent, est une grosse daube.

  18. On s enfou des personnages qu il soivent noir ou blanc , que ca soit pas les memes que dans le jeu ou film !
    La serie est juste incroyable et merite une saison 2 ! Si elle vous plait pas, vous vous taiser et vous dites rien et basta ! Mais laisser nous le plaisir d avoir la suite car a cause de vous ,se qui dites que c est de la merde, netflix annule la deuxieme saison alors que ca s arrete sur une fin ou on veut savoir la suite !
    Pour ce qui critique alors qu ils ont pas vu la serie, regarder la serie d abbord et apres on verra !
    cette serie est juste incroyable c est un 9/10 tres bien meriter et doit avoir une saison 2

  19. et bien la plus part des commentaire cette série n’ai pas aimer. et bien j’ai très bien aimé. si il y avait une suite cela serait bien .
    mais tout les série ou films ne peut pas plaire a tout le monde.

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