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Critique Obi-Wan Kenobi : le retour de notre Jedi préféré 🌟

Ewan McGregor revient sur nos écrans, 17 ans après sa dernière apparition. Les deux premiers épisodes d’Obi-Wan Kenobi sont-ils une réussite ?

Dans une galaxie très lointaine, un célèbre Jedi officialise son retour sur nos écrans. 17 ans après La Revanche des Sith, Ewan McGregor enfile à nouveau le costume d’Obi-Wan Kenobi, pour le plus grand bonheur des fans de la saga. Mais ce retour du Jedi est-il une claque intergalactique ? Critique garantie sans spoilers.

Alors que les fans célèbrent la saga Star Wars, Disney+ dévoile enfin sa nouvelle série inspirée de l’univers imaginé par George Lucas. Après The Mandalorian, qui introduisait de nouveaux personnages, et Le Livre de Boba Fett qui tablait sur la popularité du chasseur de prime, Obi-Wan Kenobi espère jouer la carte de la nostalgie auprès des jeunes et moins jeunes fans. Trois générations de spectateurs qui devraient en apprendre plus sur la destinée de ce personnage iconique de la licence.

Dix ans après la naissance de l’Empire, Obi-Wan Kenobi fait profil bas sur Tatooine. Dans une galaxie meurtrie, il est chargé de veiller sur le jeune Skywalker tout en s’assurant de rester loin des radars des Inquisiteurs. Ces anciens Jedi, ayant sombré du côté obscur de la force, traquent les derniers survivants de l’Ordre pour imposer une bonne fois pour toutes la dominance de Palpatine et ses sbires.

Mais lorsqu’une troupe débarque sur la planète aux deux soleils, cette tranquillité va être bouleversée. Obi-Wan, qui voulait laisser son passé de Jedi derrière lui, n’a d’autre choix que de récupérer son sabre laser pour combattre cette nouvelle menace.

Un Jedi tu redeviendras

Le premier épisode nous plonge au cœur du quotidien d’Obi-Wan, qui se fait désormais appeler Ben. Sur Tatooine, l’ancien Jedi vit une existence paisible et solitaire, allant bosser en intérim sur le chantier du coin. C’est d’ailleurs tout l’objectif de ce premier épisode, confronter Obi-Wan à son passé pour préparer la suite des événements.

Une lenteur de narration plutôt bienvenue, qui permet de contextualiser l’œuvre et de s’attarder sur les stigmates des précédents opus. Une renaissance sous les yeux des spectateurs, qui voient déjà l’affrontement épique entre Dark Vador et Obi-Wan se profiler.

obi-wan kenobi premier trailer
Crédits : Lucasfilm

Qu’on aime ou pas la trilogie des années 2000, force est d’admettre que les personnages nés de cette cuvée sont parmi les plus intéressants. Obi-Wan est même sans doute le protagoniste le plus dense, cette série promet d’ajouter quelques couches supplémentaires.

Taiseux, Ewan McGregor retrouve avec aisance le personnage qu’il a campé pendant trois opus. Le temps a passé, il se pare d’une gravité inédite pour l’occasion. Si le talent de McGregor n’est plus à prouver, cette mutation ajoute une nouvelle étoile à son palmarès. Obi-Wan n’est pas tout à fait le vieux sage d’Un Nouvel Espoir, mais pas non plus le jeune Jedi qui évoluait aux côtés de Qui-Gon Jinn.

Il faudra néanmoins attendre le second épisode pour entrer dans le vif du sujet. Et quel sujet ! Sans en dire trop sur l’intrigue, on dira simplement que la narration emprunte des chemins que l’on était loin d’imaginer. Si la fan service est au rendez-vous, la narration n’oublie pas pour autant de construire un parcours cohérent pour ses protagonistes, du moins sur les deux premiers épisodes que nous avons pu découvrir.

Obi-Wan Kenobi a fait un naître un nouveau duo des plus inattendus, mais tout à fait réjouissant. Il faudra espérer de cette dynamique soit explorée plus en détails dans les prochains volets. On n’en dira pas plus pour préserver la surprise.

Une nouvelle page à écrire

C’est la première fois qu’une production live action explore le vide laissé entre La Revanche des Sith et Un Nouvel Espoir de cette manière. Il s’agit ici de nous transporter quelques années seulement après l’affrontement entre Anakin et Obi-Wan, là où les spin-off Rogue One et Solo préparaient plutôt le quatrième épisode.  Si les scénaristes Hossein Amini, Joby Harold et Andrew Stanton avancent en terrain balisé, la série doit rester cohérente avec le reste de la saga, l’idée de porter leur regard sur la montée en puissance de l’Empire est plutôt séduisante.

Ces premiers épisodes parviennent d’ailleurs parfaitement à retranscrire la manière dont le régime écrase de sa main de fer tout espoir de liberté dans la galaxie très lointaine. La scène introductive est particulièrement marquante, la tension est constante.

Owens Larson et La Troisième Soeur
Crédits : Lucasfilm

Ces deux premiers volets réussissent plutôt bien dans leur entreprise, jonglant entre des purs moments d’action et de combats, et des scènes plus introspectives ; le tout avec l’objectif de préparer les spectateurs à une réunion dantesque. Pour l’instant, Obi-Wan Kenobi réussit là où Le Livre de Boba Fett a échoué, la production a vraiment des choses à raconter.

Comme à la maison

Visuellement, la série s’écarte des codes de la saga. Exit les transitions, la réalisation est empreinte d’un vent de renouveau. Deborah Chow, qui avait déjà travaillé sur quelques épisodes de la série The Mandalorian, met tout son talent au service de cette nouvelle aventure. Fait inédit dans la galaxie Disney+, elle sera derrière la caméra pour tous les épisodes.

Si les combats du Livre de Boba Fett manquaient clairement d’impact et de vigueur, Obi-Wan Kenobi nous régale avec des scènes d’action prenantes et brutales. Une mise en scène efficace qui s’avère tout aussi payante lors des moments plus calmes.

Deborah Chow immortalise aussi les décors devenus mythiques de Tatooine, des étendues désertiques qui prennent vie grâce à la technologie Stagecraft d’Industrial Light and Magic. Imaginés par l’entreprise pour The Mandalorian, ces écrans LED affichent des décors virtuels modulables à l’infini.

Décors Cyberpunk Star Wars
Crédits : Lucasfilm

Un peu à la manière des toiles peintes utilisées aux premières heures du cinéma, ces décors ultra-réalistes permettent de travailler les textures des arrière-plans avec précision. Deborah Chow, qui déjà expérimenté le procédé sur The Mandalorian, l’exploite à nouveau avec aisance.

Même dans le second épisode, lorsque la série nous plonge au cœur d’une ambiance steampunk, le résultat est tout simplement bluffant. Ajoutez à cela toutes les créatures qu’il est possible de croiser dans la série, en CGI ou en costumes, et vous avez une plongée réjouissante dans l’univers bourdonnant de la saga.

Une note de nostalgie

Les fans sont évidemment au cœur du processus créatif de cette série, Lucasfilm leur rend hommage en faisant appel à John Williams pour quelques partitions. Le compositeur a orchestré le thème d’Obi-Wan, mais c’est Natalie Holt qui chapeaute le projet.

Après avoir œuvré sur Loki, encore une fois chez Disney+, elle livre une partition bien moins tonitruante que dans la saga cinématographique. Des musiques originales qui n’en sont pas moins marquantes, bien que parfois un peu trop en retrait.

Le Grand Inquisiteur
Crédits : Lucasfilm

Les deux premiers épisodes d’Obi-Wan Kenobi sont une excellente surprise. Après le décevant Livre de Boba Fett, la saga Star Wars sur le petit écran retrouve des couleurs, pour notre plus grand plaisir. Espérons que la série continue sur cette lancée.

Découvrir Obi-Wan sur Disney+

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Notre avis

Obi-Wan Kenobi signe un retour grandiloquent, campé par un Ewan McGregor au sommet de sa forme. Que les fans se rassurent, ces deux premiers épisodes sont à la hauteur du défi, la force est puissante dans cette série Disney+. Espérons que tout cela ne sera pas un coup de sabre laser dans l’eau, et que le reste de la série soit d’aussi bonne facture.

L'avis du Journal du Geek :

Note : 9 / 10
18 commentaires
  1. “C’est la première fois qu’une production live action explore le vide laissé entre La Revanche des Sith et Un Nouvel Espoir.”

    Oui. À part Rogue One et Solo en fait. Rogue One est même explicitement l’introduction de Star Wars IV.

    Sinon les premiers épisodes sont bien. L’antagoniste est un peu en dessous du reste du casting mais c’est le seul bémol.

  2. Apparemment mon commentaire a disparu (?). Si vous n’aimez pas qu’on soulève des erreurs dans les articles vous pouvez au moins les corriger: contrairement à ce que dit l’article il existe 2 films qui explorent la période entre SW3 et SW4.

    Cordialement,

    1. Bonjour Fitz,

      Si Solo et Rogue One exploraient bien la période entre les opus 3 et 4, c’est la première fois qu’une production live-action nous plonge quelques années seulement après l’affrontement entre Obi-Wan et Anakin. Les spin-off au cinéma étant centrés sur les personnages de la trilogie originelle. Effectivement, cette tournure laisse entendre que c’est la première production live-action est consacrée à l’entre deux. On dira simplement que c’est la première fois que l’on s’attarde sur les conséquences directes du basculement d’Anakin de cette manière (en-dehors des séries animées). Je vais modifier pour rendre cela plus clair. Merci pour votre retour.

  3. Parler du “talent” de Déborah Chow…si il y a bien un soucis sur ces 2 premiers épisodes c’est bien la réalisation.Molle ,pas inspiré,souvent brouillonne surtout pendant les rares scènes d’action.

  4. “un retour grandiloquent” : ne vouliez-vous pas dire plutôt grandiose ?
    Car grandiloquent n’est pas vraiment un compliment (cela signifie pompeux, ampoulé, boursouflé)

  5. Je ne comprends vraiment pas les éloges autour de ces premiers épisodes. On dirait que Disney a arrosé tout le monde. Je suis tellement déçue c’est bien en deçà de mondalarian.
    Les méchants sont des caricatures ridicules très peu convaincantes. L’histoire est vraiment légère et les décors tellement pauvres (ne parlons pas de la pesudo viande qu’obi wan coupe tous les jours ou des costumes des méchants digne de cosplay du dimanche).
    Ça manque de crédibilité, d’histoire et d’ambiance. Ça fait beaucoup ce retour que l’on annonce grandiloquent.

  6. Un peu surpris par les avis dithyrambiques sur ces deux premiers épisodes. Je suis un fan de la première heure (j’ai déjà 60 ans c’est dire si je suis un vieil aficionado) et j’appréciais la tournure un peu plus “adulte” des dernières extensions. Même si ça restait perfectible.
    ATTENTION SPOILER !!!Là on a droit à des scènes ridicules ou une gamine de 6 ans, qui prétend en avoir 10, sème à la course des adultes hyper entraînés, qui plus est maîtrisant la Force. Hormis pour Ewan Macgregor, toujours sobre et convaincant, le jeu des autres acteurs est caricatural. Peut-être du à scénario un peu trop manichéen. Pour l’instant une grosse déception. J’attends la suite en espérant que les scénaristes rectifient leur copie.

  7. Exactement @Marc Jimenez ! Le mauvais choix de casting pour la jeune Leia… certes elle a 9 ans pendant le tournage, mais elle a vraiment l’air d’avoir 5 ou 6 ans, la facon qu’elle court comme un bebe qui vient d’apprendre a marcher. Si il y a un truc qui me derange, c’est bien la petite actrice qui joue Leia.

    On reconnait l’effort de l’actrice d’avoir l’esprit de la future Leia, mais c’est complement sur joue. Elle m’agace et n’est pas du tout convaincante.

    Il y a que Ewan McGregor qui est kiffant et qui me fera continuer a regarder les prochains episodes, en attendant Dark Vador.

  8. L’idée de base est idiote. Il faut que Disney arrête de faire du fan-service et raconte des histoires.
    Solo est une bouse et Rogue-One fonctionne : l’un raconte une histoire, l’autre explicite l’imaginaire rattaché à un personnage. Il aurait suffi de faire un film Kessel, avec Han Solo gardant du mystère en protagoniste principal faisant une révolution (sans annoncer les révolutions suivantes, mais au contraire en les permettant) , et ça aurait pu être bon.
    Ici l’histoire d’Obi Wan entre les épisodes 3 et 4, c’est censé ne pas être grand chose… mais tant pis, il aurait fallu trouver une histoire à l’occasion de laquelle le protagoniste fait une révolution. Par contre il aurait fallu encore une fois soigneusement éviter d’annoncer les révolutions suivantes parce que d’une part c’est creux parce qu’on sait ce qui va se passer, mais en plus ça dévalorise la suite. Ici il aurait été possible de montrer la chute d’un homme d’action, potentiellement l’humiliation jusqu’à un niveau intime, qui deviendrait un ermite spirituellement lumineux mais matériellement loqueteux. Le thème en soi est intéressant, mais évidemment il y a un peu moins d’action. Ce qui pose problème dans ce programme, et ce pourquoi Disney n’y arrive pas (mais Lucas non plus), c’est que ça remet en cause des notions qui sont au cœur de la philosophie du studio : la cause finale, le destin manifeste, l’essentialisme des attitudes, l’inflexibilité des valeurs, la résistance, la pureté… etc. Mais c’est à nous de leur expliquer pourquoi ils n’y arrivent pas, leur production nouille et insipide doit être comprise comme un appel à l’aide.

  9. Je me suis forcé à finir l’épisode 2… une chose est sûre, je ne regarderai pas la suite 😮
    1/5 et encore c’est généreux !

  10. Je l attendais cette série quel choc après avoir regarder les 2 premier épisode un choc dans le mauvais sens du terme . réalisation jeux d acteur tout est nul non mais réveiller vous ceux qui on aimais premier baiser et mieu réaliser .Non mais arrêter le massacre.George si tu lis mon commentaire je n est plu la force de regarder les starwar Disney .

  11. Complètement à la ramasse la note. Ou alors en tout cas pas pour les 2 premiers épisodes. On sait depuis longtemps que star wars c’est surtout pour les enfants, mais là c’est pas possible.

  12. obi-wan souffre des mêmes lacunes que boba fett : réalisation / montage / direction d’acteurs limite mauvais, scènes d’action très cheap, cahier des charges disney (très grand public, politiquement correct relou), avec en prime un scénar de long métrage ré-écrit à la truelle pour faire une série… Et même la musique de John Williams sent la naphtaline.
    Ne parlons pas de la méchante, qui est pour l’instant juste saoulante en badass mama, espérons qu’ils ont pris la peine de lui écrire une histoire sinon c’est la fête aux incohérences.
    Heureusement, il y a apparemment un semblant d’histoire (contrairement à boba fett), Ewan Mc Gregor est super impliqué, de chouettes décors aussi.
    Ils ont réussi à faire un honnête western-fan-service avec mandalorian, il faut croire que ça reste un accident. Pourtant dès que c’est une série animée c’est souvent pas mal. il doit y avoir moins d’enjeux financiers donc disney fiche la paix à Filoni ? Mystère…

  13. J’ai trouvé ça bof…. Mandalorian au moins avait une ambiance réussie… là ça rame un peu. le combat de la fin de l’épisode 3 est nul.
    Ce qui manque à cette série c’est un scénar

  14. Un scénario improbable, dont les incohérences et la méconnaissance de l’univers rende pour l’instant la série incompatible avec l’épisode 3 et l’épisode 4. La réalisation n’est pas non plus à la hauteur.

    Après il faut reconnaître que le travail des scénaristes n’était pas simple : ils auraient idéalement dû centrer la série sur Tatooine. Mais après les deux séries The Mandalorian et The book of Boba Fett, on frôlait déjà l’overdose de sable et on commençait à avoir bien fait le tour de la planète.

  15. @Soopa > Ce n’est pas un scénar qu’il faut, c’est une idée, le besoin de raconter une histoire. Il faut que les gens qui font des séries aient quelque chose à dire, qu’ils aient envie de faire la série et non envie de faire du pognon avec une série (ou des jouets, ou autre chose… ça leur est égal et ça se voit). Rien que le titre “Obi Wan Kenobi”, c’est une absence d’idée… d’ailleurs c’est pareil avec les biopics complètement décérébrés : c’est nul. Et d’ailleurs j’accuse les critiques professionnels de se faire avoir eux aussi par un fan-service particulier… il y a le fan-service, et il y a le critique-service qui fait dire par exemple que la mise en scène est bonne sur le simple nom de la réalisatrice. Les critiques se font complètement avoir aussi avec Marvel, où on a bien vu le procédé se mettre en place entre le Hulk de 2003 et le Hulk de 2008 qui a complètement court-circuité l’économie de la critique alors que c’est une bouse infâme : Iron-Man a mis en place la recette “une baffe/une blague”, Hulk 2008 la recette de l’instrumentalisation du staffing (on peut plus parler de casting). Et là ils refont la même chose un peu différemment avec la licence Star-Wars, avec la même idée de staffing et the Mandalorian où Jon Favreau met à nouveau en place une recette (bravo à lui hein, et bravo aux producteurs aussi qui exploitent la chose… c’est vraiment au niveau de la vision que Disney se plante, parce qu’ils vont casser leurs jouets).

  16. Obiwan Kelennui…
    Un scénario inepte, des décors à 2 roubles, un rythme sous Tranxène et des personnages d’une platitude extrême. Bref, Disney a vraiment du plomb dans l’aile.
    Si l’idée est de détruire la licence, alors c’est réussi.
    Je n’en reviens pas du jeu accablant d’Ewan Mc Gregor qui, décidément, fait rêver en jedi maniaco-dépresssif sur le retour…
    Et cette gamine… Mais comment ont-ils pu valider ce choix pour incarner Léia ?!!!! Aucun charisme et crédibilité elle non plus (les scènes où elle essaie d'”échapper” à ses ravisseurs sont risibles. Des ravisseurs/méchants caricaturaux jusqu’à l’écœurement…).
    Bref, un joyeux fourre-tout réservé aux fans de Star Wars de moins de 10 ans tellement les enjeux scénaristiques sont pitoyables de mièvrerie.
    Perso j’ai arrêté le supplice au troisième épisode. Messieurs-dames de chez Disney, n’en jetez plus, la coupe est pleine !

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