Mal au cĆur, membres paralysĂ©s, tĂȘte qui tourne et envie de vomir… En 2009, voilĂ les symptĂŽmes que pouvaient ressentir le fan Ă la sortie de Dragon Ball Evolution (un 1er avril chez nous, ça ne s’invente pas). Mal aux cĂŽtes, glandes lacrymales vidĂ©es… 14 ans plus tard, les symptĂŽmes ont changĂ©, mais pas le mal. Parce que si, aujourd’hui, le rire nerveux a succĂ©dĂ© au malaise nausĂ©eux, c’est uniquement parce que cette adaptation live des Chevaliers du Zodiaque, bĂ©nĂ©ficie de la prĂ©paration mentale d’un fan dĂ©sormais bien habituĂ© Ă voir Hollywood souiller son enfance.
Ce n’est pas la premiĂšre fois que cet autre fleuron mythique du manga et de la gĂ©nĂ©ration Club DorothĂ©e passe par la case adaptation. Mot Ă prendre au sens trĂšs large du terme. Les natifs du Cancer se souviendront, par exemple, du film d’animation La LĂ©gende du Sanctuaire en 2015 (vous voyez trĂšs bien pourquoi on cible les Cancer), reboot assumĂ© et ratĂ©, supervisĂ© pourtant par Masami Kurumada, l’auteur du manga lui-mĂȘme. RĂ©cemment encore, c’est Netflix qui sâemparait du sujet pour une sĂ©rie d’animation en deux saisons. Show parfait pour qui aime voir des Chevaliers capables de dĂ©truire des Ă©toiles affronter des militaires et parler Ă une plaque dâĂ©gout. Bref, ces derniĂšres annĂ©es, chaque retour de Saint Seiya sur le devant de la scĂšne est un coup de pelle supplĂ©mentaire creusant sa tombe.
Et puisque les adaptations de manga en live n’ont que trĂšs trĂšs peu connu la rĂ©ussite, notamment Ă cause d’un manque cruel de fidĂ©litĂ© ou de comprĂ©hension de lâĆuvre, Les Chevaliers du Zodiaque de chair et d’os a connu une levĂ©e de boucliers justifiĂ©e de l’annonce du projet et Ă chaque nouvel Ă©lĂ©ment marketing qui a suivi. NĂ©anmoins, comme nous ne sommes jamais Ă l’abri d’une bonne surprise (Nicky Larson le parfum de Cupidon, c’est de toi qu’on parle), il fallait bien laisser sa chance Ă cette nouvelle vision des protecteurs d’AthĂ©na.
Ici, Seiya est un adolescent des rues, gagnant sa vie en participant Ă des combats clandestins tout en cherchant sa sĆur disparue des annĂ©es plus tĂŽt. Il est repĂ©rĂ© par un milliardaire qui lui confie un but : protĂ©ger sa fille adoptive, rĂ©incarnation de la DĂ©esse AthĂ©na. Ă cause de l’Ă©veil de pouvoirs capables de dĂ©truire le monde, l’adolescente est recherchĂ©e par une organisation prĂȘte Ă tout pour la faire disparaĂźtre avant qu’il ne soit trop tard. Seul Seiya va pouvoir les arrĂȘter… s’il accepte son destin.
Le Chevalier de Frankenstein
Alors est-ce que Les Chevaliers du Zodiaque est un nouveau Dragon Ball Evolution ? Seulement Ă moitiĂ©, et c’est une qualitĂ© comme un dĂ©faut. Car si on peut reprocher beaucoup de choses – d’accord, l’ensemble des choses â Ă ce qui restera Ă jamais une trahison rentrĂ©e dans la lĂ©gende du cinĂ©ma, le film adaptĂ© de lâĆuvre de Toriyama avait un parti pris : mettre complĂštement de cĂŽtĂ© cette mĂȘme Ćuvre. Rien n’Ă©tait fidĂšle du dĂ©but Ă la fin. Courageux. Suicidaire, mais courageux.
Alors que l’adaptation qui nous intĂ©resse ici peut se voir davantage comme une crĂ©ature de Frankenstein, assemblĂ©e sans aucune direction claire. C’est un foutoir oĂč tout se mĂ©lange, entre l’envie de rĂ©alisme et le besoin de recoller au fantastique. Comme si une centaine de personnes avaient bossĂ© sur l’Ă©criture du projet, qu’aucune idĂ©e n’avait Ă©tĂ© refusĂ©e et qu’un seul de ces gens avaient poser ses yeux sur le manga. On est face Ă un beau cas de film malade amoncelĂ© en dĂ©pit du bon sens.
Les craintes du public Ă©taient d’ailleurs fondĂ©es puisque oui, malgrĂ© un budget d’environ 60 millions de dollars, le film est d’une laideur crasse. DĂšs l’introduction, on tombe dans du gros CGI digne d’un jeu vidĂ©o PlayStation 2 et, aprĂšs une sĂ©quence de course-poursuite particuliĂšrement Ă©prouvante visuellement, on a bien du mal Ă comprendre comment le mĂ©trage a pu trouver le chemin du grand Ă©cran lĂ oĂč des Direct-to-Video font cent fois mieux. Et si l’armure du PhĂ©nix a un certain cachet, celle de PĂ©gase sent bon le plastique.
La mise en scĂšne fade n’aide pas Ă sauver les meubles puisque tout sonne encore plus faux une fois que la camĂ©ra crĂ©e le mouvement. Il suffit de voir qu’une chorĂ©graphie des combats plutĂŽt rĂ©flĂ©chie se retrouve complĂštement annihilĂ©e par l’incapacitĂ© de Tomasz Baginski Ă nous faire ressentir la moindre puissance des coups. C’est mou, sans impact. On parle quand mĂȘme de garçons pouvant dĂ©truire des atomes.
Ăvidemment, il serait trop long d’Ă©numĂ©rer ici le nombre d’absurditĂ©s d’un scĂ©nario qui n’a pas les capacitĂ©s de plaire ni aux des nĂ©ophytes de lâĆuvre, ni aux fans, ni mĂȘme aux amateurs de cinĂ©ma. Le film passe deux heures Ă juste… faire n’importe quoi n’importe comment. Cependant, il est curieux de trouver parfois quelques lueurs d’espoir (sĂ»rement la participation de la personne ayant lu le manga), laissant envisager qu’une adaptation live solide des Chevaliers du Zodiaque aurait Ă©tĂ© possible, lorsque se glissent ici et lĂ des vraies retranscriptions de lâĆuvre. Certes, c’est Ă©crit avec les pieds, mais on se dit « tiens, ils y ont pensĂ© ». Et puis Mackenyu en PĂ©gase se montre plutĂŽt crĂ©dible, en accord avec le personnage (contrairement Ă Ikki. Pardon, NĂ©ron). Oui, Ă force, on en est lĂ , Ă nous Ă©tonner de retrouver dans un film Saint Seiya des morceaux de Saint Seiya.
Que fallait-il attendre d’une adaptation Les Chevaliers du Zodiaque qui s’inspire une bonne partie d’une sĂ©rie Netflix qui s’Ă©loignait elle-mĂȘme pas mal du manga d’origine ? Rien. Et sur ce point, l’objectif est rempli.
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Une question cruciale se pose pourtant !
Est-ce que Sean Bean meurt dans ce film ?
Juste une chose…jâaimerai connaĂźtre lâage de la personne qui a Ă©crit cette chronique et quâelle me cite un blockbuster quâelle a aimĂ©. Merci dâavance
Ce film a rien Ă voir avec le manga ils salis l’image des chevalier du zodiaque la manga on avais pas besoin d’un film qui tourne en catastrophe
51 ans Trasformers 1. Pourquoi ?
j ai bien aimĂ© perso l humour de l’article.
Pour Baba, j aime beaucoup les blockbusters qui vident le cerveau, ou les series bien concues mĂȘme si elles s eloignent de leur support (bonjour fondation đ ), mais avant de poser ta question, as tu deja regarde la serie Netflix des CDZ ?
chacun ses gouts mais la on a tout faux pour moi : moche, ne respectant pas le support, pas forcment bien jouĂ© …
Alors de base j’ai un trop bon souvenir pour risquer de le salir avec un live..
Merci pour l’humour et les 5 minutes de gagnĂ© Ă essayer de le voir
A quand un ken le survivant avec les mĂȘmes dialogues que la vf ?
Je trouve l’auteur bien dur avec ce film.
J’ai grandi avec les chevaliers du zodiaque et j’avais trĂšs peur du rĂ©sultat.
Certes ce n’est pas le film de l’annĂ©e mais j’ai trouvĂ© de bonnes choses.
La bande son, l’interprĂ©tation de l’acteur principal, Marine…
Oui les armures sont peu aguichantes et le scĂ©nario est curieux par rapport Ă l’histoire de base mais honnĂȘtement je l’ai trouvĂ© sympa.
Dragon Ball Ăvolution n’avait rien de tout ça donc ne comparez pas !
Ah si une chose qui est juste impossible : la grande sĆur de Seyar s’appelle Patricia đđ
Grand fan depuis la plus tendre enfance des chevaliers du zodiaque, je ne reste pourtant pas fermĂ© Ă d’autres vision et scĂ©narii de l’histoire d’AthĂ©na et de ses chevaliers. Je ne comprends pas les”puristes” qui restent bornĂ©s Ă la sĂ©rie animĂ©e. C’est tellement rare une nouvelle adaptation de cette derniĂšre qu’il faut Ă minima saluer celle-ci. Il faut regarder d’un Ćil nouveau, comme si nous ne connaissions rien du dessin animĂ© de notre enfance et passer outre les diffĂ©rences. A partir de la nous pourrions alors apprĂ©cier cet opus.
@Baba : moi je connais l’Ăąge d’un gosse ici prĂ©sent, qui a pondu un commentaire des plus puĂ©rils.
Pour une fois je suis totalement dâaccord avec cette critique, Ă lâinverse des commentaires qui dĂ©fendent le film. Non parce que vous pouvez me citer une seule chose qui va dans ce film ? Je suis personnellement pour les live action de manga quand câest bien fait, et mĂȘme si il yâa des libertĂ©s prises comme pour Cowboy Bebop, mais là ça nâa complĂštement rien Ă voir, ils ont voulu rationnaliser tout le manga qui est totalement fantaisistes (bien quâen thĂ©orie ça se passe dans notre monde).
On ne retrouve mĂȘme pas lâesprit de camaraderie et du sacrifice de lâanime, ni mĂȘme les Chevaliers du Zodiaque dont est tirĂ© le film, un combleâŠ
Alors jâirais pas jusquâĂ le mettre au mĂȘme niveau que DBZ Ăvolution, mais il sâen rapproche pas mal.
Vraiment câest Ă fuir totalement, tout comme le rĂ©alisateur pour avoir fait un tel massacre.
Le manga Ă©tait a vomir de nullitĂ©, l’anime aussi. Aucune chance que le live action soit bon….
Le film est ratĂ© dans la mesure oĂč il a voulu reprendre la trame du manga/anime en conservant les grandes lignes mais en faisant n’importe quoi avec. Et l’erreur du scĂ©nario c’est d’introduire des concepts sans les expliquer : qui sont les chevaliers d’or ???? Pourquoi les mettre au dĂ©but si c’est pour qu’aprĂšs on t’explique que l’ennemi (et le seul Ă priori) d’AthĂ©na est son ex belle mĂšre adoptive ??? On prononce les mots chevaliers de nombreuses fois, mais on ne t’explique pas d’oĂč ça sort, quels sont les enjeux que cela implique ? Comment Nero est devenu le PhĂ©nix puisqu’on ne sait rien de lui ? Qui lui a donnĂ© son armure ? Pourquoi des chevaliers ? PATRICIAAAAAA ???????????????????????????????????????????
Globalement le film c’est ça, on veut te faire dĂ©couvrir un monde non maitrisĂ©, qu’on ne t’explique pas ou alors trop vaguement. NB : Le cosmos n’est pas tangible ! Comment ça on peut le stocker ??? Viens on fait des bornes de cosmos Ă 1.50⏠le m3.
Autant aller dans le WTF complet et rester dans les bases connues, c’est Ă dire des dieux contre des dieux avec leurs armĂ©es pour s’affronter. Et pas une dĂ©esse AthĂ©na contre une organistaion scientifique qui veut lui pomper ses pouvoirs pour qu’elle ne dĂ©truise pas l’humanitĂ©. On parle d’ĂȘtres qui façonnent des galaxies en clignant des yeux, pour qu’on te dise aprĂšs qu’une machine peut la vider de son pouvoir (QUI EST ILLIMITĂ NORMALEMENT!)
Et donc voilĂ le problĂšme, c’est incohĂ©rent, des rĂ©fĂ©rences au matĂ©riau d’origine qui apportent plus de problĂšmes que de solutions, et une manie de modifier des Ă©lĂ©ments sans que cela soit pertinent.
Alors, ne fallait il pas partir plutĂŽt sur une histoire originale pour poser d’autres bases ? Là ça aurait Ă©tĂ© perçu diffĂ©remment puisque ce serait une histoire que personne ne connaitrait, dont on ne pourrait pas pointer le manque de fidĂ©litĂ©. LĂ non, ils sont partis sur un scĂ©nario que tout le monde connait dĂ©jĂ , et ceux qui ont aimĂ© le film s’Ă©tonnent que ça ne plaise Ă personne en gĂ©nĂ©ral.
Ăa ne s’appelerait pas Saint Seiya, ce serait un film divertissant, je ne dis pas bon, divertissant.
Dans une plus qu’hypothĂ©tique suite, Shun en femme c’est sĂ»r, vu qu’ils suivent la sĂ©rie Netflix en fait.
Moi j’ai bien aimĂ© et je retrouve beaucoup d’allusion a Saint Seiya dans ce film
Je trouve également que le scénario tien la route
Si je veux voir l’oeuvre originale je regarde mes blu-ray
La j’ai passĂ© un bon moment au cinĂ© et je suis content de voir la licence toujours existĂ© en 2023
J’espĂšre qu’il y aura une suite car j’ai hĂąte de voir les chevaliers d’argent et les chevaliers d or
Je vous conseille d’aller voir ce film et de vous faire votre propre opinion, vous ne serez pas decu
Partons de la base. C’est mieux que DragonBall Evolution. VoilĂ
Ensuite 2 choses Ă tenir compte
1 C’est un film 100% financĂ© par le Japon (la Toei… et du coup ça rassure pas), tournĂ© en Hongrie (ou Europe de l’Est). La Chine s’est retirĂ©e du projet, amputant d’autant le budget qui ne serait pas de 65millions.
2 La Toei a voulu s’inspirer de l’animĂ© amĂ©ricain de Netflix. Et si on est d’accord pour dire que les USA sont incapables de comprendre la culture japonaise (et du monde en vrai), c’est la TOEI qui a choisi d’adapter selon les critĂšres US. Et elle a pris un rĂ©alisateur qui ne connait rien de SAint Seiya.
Sans compter que la Toei c’est une machine a cash qui foire ses reprises de licences CF DB Super et l’animĂ© US de saint seiya qu’ils ont validĂ©. Clairement pas les mieux placĂ©s pour avoir le minimum d’exigence.
Quand Ă mon avis du film
C’est trĂšs datĂ© et sent le travail amateur. Outre le scĂ©nario qui “a des idĂ©es”, les acteurs qui sont pas mauvais en vrai, de bons dĂ©cors et des bonnes chorĂ©graphies de combat (faites pas un chinois). Tout le reste c’est presque du niveau de la sĂ©rie Noob, Damned ou flanders compagny.
Aujourd’hui j’ai envie d’une suite avec un vrai budget, un vrai rĂ©al et de la passion. Car c’est possible de nous faire quelque chose de bien.
Je n’ai mĂȘme pas les mots pour exprimer ce que je ressens, je vais nĂ©anmoins essayer.
L’acteur principal est cohĂ©rent, j’ai bien aimĂ© le principe des armures dans les pendentifs et c’est Ă peu prĂšs tout….
ScĂ©nario bancale, armures moches (phĂ©nix ça passe), les combats auraient pu ĂȘtre sympa mais je sais pas, il y a quelque chose qui va pas.
De temps en temps on retrouve la bande son de l’anime, sympa, mais pas assez, du coup soit on utile soit on n’utilise pas, faut choisir.
Athena est correct Ă la fin.
Pour résumer, beaucoup trop de points négatifs, et trÚs peu (trop peu) de positif. Pourtant il y avait vraiment moyen de faire quelque chose de sympa.
On va attendre One Piece, qui semble plus prometteur.
ja trouvé bien étant bercé dans ma jeunesse sa tient la route
bien mieux que pacific rim
des personnes qui se prend pour des hamsters pour avancer un robot đ
lâagence tout risque en film đ€ź
certain Marvel Ă vomir
Transformers nul Ă chier
sĂ©rieusement vous voulez tellement que sa colle a lâoriginal comme lâarmure cest impensable pour moi sa vaut bien les 4 Ă©toile sur 5
Je pense qu’on peut diviser les spectateurs en deux catĂ©gories: Ceux des fans des Chevaliers du Zodiaque qui connaissent et ont apprĂ©ciĂ© la sĂ©rie d’animation netflix set les autres.
Le film s’adresse clairement Ă la premiĂšre catĂ©gorie de spectateur. La plupart de ceux-lĂ le trouveront sans doute moyen: Le rĂ©alisateur n’avait pas assez de temps de pellicule et de budget d’effet spĂ©ciaux pour obtenir un rĂ©sultat valable.
Pour l’ambiance, on verse dans les codes du film des films d’arts martiaux hongkongais, ce qui ne correspond pas vraiment au rythme des combats habituels de l’univers de Saint-Seiya.
Le film laisse l’impression d’intĂ©grer un lĂ©ger vernis de l’univers des Chevaliers du Zodiaque pour produire artificiellement du buzz, lequel le dĂ©sert en fin de compte. Une intrigue plus passionnante aurait certainement pu ĂȘtre conçu sans les entraves gĂ©nĂ©rĂ©es par ces rĂ©fĂ©rences superficielles Ă l’univers de Saint-Seiya.