Il a beau avoir fait une petite apparition dans Les Gardiens de la Galaxie Vol.2, il nous aura fallu attendre Le Samaritain pour que Sylvester Stallone se dote enfin de super-pouvoirs. Presque une façon de boucler la boucle pour celui qui, au travers ses films d’action comme Judge Dredd, Demolition Man et tout ce qui a servi Ă bĂątir sa lĂ©gende, avait dĂ©jĂ prouvĂ© qu’il Ă©tait un surhomme. Il ne lui manquait donc plus que le costume.
Pourtant, le film de Julius Avery (responsable de la petite curiositĂ© Overlord en 2018) n’a pas l’intention de copier les copains de Marvel ou DC. On peut mĂȘme dire que lui et le scĂ©nario de Bragi F. Schut (Escape Game) signent un film stallonien sur le bout des ongles.
Cela fait 25 ans que le justicier de Granite City, Le Samaritain, a disparu. Et alors que le chaos menace d’engloutir la ville, le jeune Sam Cleary est persuadĂ© que le hĂ©ros n’est pas mort. Il en vient Ă suspecter Joe Smith, un vieillard taciturne, d’ĂȘtre ce dernier.
Stallone continue son chant du cygne
Une vieille gloire Ă la retraite poussĂ©e Ă se lancer dans un dernier combat ? Difficile de faire plus John Rambo / Rocky Balboa que le pitch de Le Samaritain. Ce n’est pas pour rien que le film se base sur une histoire originale et non sur un comics papier ; on n’est pas tant dans une Ćuvre de super-hĂ©ros que dans un nouveau tour de force de Sly oĂč il peut traĂźner sa lourde carcasse fatiguĂ©e tout en se montrant encore aiguisĂ©.
Comme il en a pris l’habitude avec ses derniĂšres sorties, l’acteur assume son Ăąge, mais n’entend pas disparaĂźtre demain. On ne l’enterrera pas si facilement et il suffit de le voir en pleine action pour sâapercevoir qu’Ă 76 ans, il a encore assez de punch pour castagner du figurant. Star d’action un jour, star d’action toujours. Les super-pouvoirs, c’est juste un bonus finalement.
Ce ne sont d’ailleurs pas ses capacitĂ©s qui dĂ©finissent son personnage. Au dĂ©tour d’un dialogue sur ces derniĂšres, il s’en amuse, lui prĂ©fĂšre rester tranquille et manger ses pots de glace. Le cĂŽtĂ© super peut presque se voir comme un simple Ă©lĂ©ment marketing, le scĂ©nario parlant davantage de l’homme que du surhomme. Quand Stallone se raconte, la jeune gĂ©nĂ©ration se doit d’Ă©couter.
Super-handicap ?
Il faut savoir que Le Samaritain se destinait de prime abord aux salles obscures et c’est aprĂšs bien des difficultĂ©s qu’il dĂ©barque sur Amazon Prime VidĂ©o. Un mal pour un bien tant Le Samaritain n’aurait pu rivaliser avec la puissante concurrence, d’autant qu’il entend jouer sur un autre terrain.
Avec un budget limitĂ© sabotant quelque peu son troisiĂšme acte, sa durĂ©e honnĂȘte (90 minutes) et sa volontĂ© affichĂ©e de ne pas succomber aux sirĂšnes d’ambitions trop grandes pour lui, Le Samaritain est davantage un anti film de super-hĂ©ros oĂč on prĂ©fĂšre parler de rĂ©demption et des conditions de (sur)vie des familles dans les quartiers dĂ©labrĂ©s que de super-hommes se mettant sur la tronche. Comme Joe Smith, le long-mĂ©trage ne cache pas ses failles, les assume et s’en sert pour raconter une histoire oĂč on rĂ©pare plus qu’on ne dĂ©truit.
On a mĂȘme envie de dire que c’est dans son exploitation du genre super-hĂ©roĂŻque que le mĂ©trage se perd. Outre ses effets-spĂ©ciaux pas forcĂ©ment rĂ©ussis, la mise en place des codes, notamment avec son mĂ©chant complĂštement utilitaire, pĂ©nalise un mĂ©trage qui se savoure davantage dans ses moments plus intimes. On en viendrait presque Ă regretter qu’il soit question de super lĂ oĂč on se serait bien contentĂ©s de hĂ©ros.
Autre point de discorde : l’usage de la violence. Inutile lorsque gratuite, elle en devient nĂ©cessaire dĂšs lors qu’elle sert Ă raconter quelque chose. Or, mĂȘme dans ses moments les plus bourrins, Le Samaritain reste dans les limites du tout public. Un choix qui semble en dĂ©saccord avec un scĂ©nario oĂč la violence reprĂ©sente un enjeu majeur. Que ce soit pour exprimer la rĂ©volte de la population pauvre ou pour mettre en scĂšne le rebondissement attendu, le manque de tripes (au sens propre) dĂ©crĂ©dibilise l’ensemble, comme si les actes ne suivaient pas les mots, sabotant la montĂ©e en puissance voulue. Pour le coup, Le Samaritain l’est un peu trop.
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Pourquoi ai-je lâimpression que votre critique est passĂ©e Ă cĂŽtĂ© ?
En fait ce film est réussi et on prend plaisir à entrer dedans.
Cessez donc de vouloir mettre des mots sur tout surtout quand ils tombent « à cÎté » et profitez plutÎt.
Câest bien meilleur que les Marvel de ces derniĂšres annĂ©es oĂč les parlottes vides se succĂšdent et nous privent dâaction, sans mĂȘme arriver Ă Ă©galer la vieille sĂ©rie Dallas pourtant dĂ©jĂ bien vide.
Bonjour,
Pleinement dâaccord sur le fait que lâaspect rĂ©demption et lâaspect social sont les mieux traitĂ©s dans le film.
En rĂ©alitĂ©, on se moque que les effets spĂ©ciaux soient imparfaits. Simplement parce quâil y a un scĂ©nario avec un personnage qui a de la profondeur.
Les Marvel sont du divertissement. LĂ , on a un film.
J’ai regardĂ© le film hier et Ă©tant un fan de Sly je n’ai pas Ă©tĂ© déçu ce film cassĂ© tous les codes j’ai adorĂ© l’histoire d’amitiĂ© entre ce jeune garçon qui a du talent et notre Sly
L’histoire est belle et le film a un rythme certain .
J ai vu le film et entendu les critiques.
C est un honnĂȘte divertissement d action.
Ne le comparons pas aux Marvel(qui ont baissĂ© dangereusment au niveau du scĂ©nario et des films) mais ce nâest que mon avis.
Le Samaritain parle de rédemption en la personne de Joe qui n arrive pas à se redonner une chance et a redemarrer sa vie. Le contexte est important j ai cru voir une ville française. Pour finir les seules choses qui m ont dérangé sont l ado qui se la ramÚne un peu trop mais qui est attachant et,le méchant qui est pas du tout a la hauteur. Mon méchant absolu est Jr dans Dallas, il a la classe, le charisme et surtout il est retort. Tout ce qui manque à ce mechant
pour moi personnel je dirai que arrĂȘter de juger et vous serez Point juger Ă vĂŽtre tour ! j,ai dĂ» comprendre que la critique du film de Silverstone Stallone est no Buenos porque senior ?
Jâai bien aimĂ© ce film dâaction mĂȘme si ce nâest pas le meilleur mais on passe un bon moment ? A quand une suite ?
Un nouveau film de mr Stallone est un beau cadeau avant Noël. Merci à lui pour ses films qui nous ont faient vibrer vive le roi. On t aiment Sly
Le gamin qui se la raconte trop, c’est surfait et en plus il joue mal et a une voix française Ă©nervante. En bref il saccage le film.
@mickael: le gamin. n y peut rien si sa voix française est Ă chierâŠ..n importe quoi..,,pareil pour la traductionâŠ.mdr
J’ai bien aimĂ©. Il n’a que 4 ans de plus que moi. Vive les vieux !
Bonsoir,
Je suis trĂšs fan de SLY, mais la il faut dire , que…il y a rien Ă en dire.
Trop lent.
Trop mou.
Scénario à lencre rouge
Je pensais avoir tout vu
AprĂšs juge dreed
DĂ©solĂ© mais c’est une daube.
Mon dieu… zĂ©ro surprise, aucun enjeu: il est fort, l’ennemi ne l’est pas. nul sur toute la ligne.