La logique ? Aucun intérêt !
Thomas est de retour, et compte bien lutter jusqu’au bout pour assurer la survie des siens, ceux que l’on nomme les Blocards. Après avoir tenté, en vain, de libérer son ami Minho, il prend la décision de se rendre, accompagné de quelques-uns de ses proches, dans la « Dernière Ville ». C’est au sein de cette cité, qui abrite les survivants les plus aisés, que se trouve la terrible organisation WICKED et notamment ses créateurs. Entre les éventuelles retrouvailles avec Teresa mais aussi la possibilité d’un remède pour sauver l’humanité, Thomas réussira-t-il à mener sa mission à bien ?
Le Remède Mortel, dont le nom français fait déjà très kitch, démarre au quart de tour. Des scènes d’action brutes se mettent en place sans que le spectateur ne sache vraiment de quoi il en retourne exactement. L’objectif devient un peu plus clair au bout de quelques minutes : le film ne cherche pas une quelconque logique de mise en scène, mais veut simplement nous happer pour mieux faire digérer ce qu’il en suit. L’intrigue est rapidement mise de côté et aucune surprise n’est à prévoir. Les quelques idées originales qui pouvaient intéresser le spectateur dans les précédents volets sont très vite mises à la trappe, comme s’il ne fallait pas trop être ingénieux lorsqu’on crée un film.
Le récit est alors décousu avec une logique des plus plate : action, réflexion, conclusion et ainsi de suite. On en arrive parfois à croiser les doigts pour un peu de surprise. Mais non. Sans qu’on ne comprenne vraiment pourquoi, ce troisième épisode est d’un ennui… mortel. On se demande alors où est passé le background post-apocalyptique presque sensé qui nous a été présenté jusqu’à maintenant. Le savoureux mélange d’organisation secrète, de planète meurtrie et de virus foudroyant laisse place à de l’incompréhension et une certaine forme de mépris du spectateur. Le Labyrinthe : Le Remède Mortel réussi, au fil des minutes, à devenir un cliché de lui-même et surtout un exemple de ce qu’il ne faut plus faire.
Ce qui étonne le plus et qui est tout de même étrange pour un long-métrage ayant bénéficié d’un budget si imposant (62 millions de dollars) et d’un peu plus de temps que ses prédécesseurs (un laps de temps plus long ayant été obligatoire suite à la blessure de Dylan O’Brien lors du tournage), c’est le nombre incalculable d’incohérences qui s’enchaînent les unes aux autres. Parfois, on a même du mal à croire que ce qui se trame devant nos yeux a été tourné et validé.
Un exemple, qui ne spoile pas trop ? Thomas, le protagoniste du film, qui se déguise en policier pour infiltrer un bâtiment et qui décide, sans aucune raison, d’enlever son casque. La suite ? Il se fait repérer et se met en danger lui et ses partenaires. D’une bêtise abyssale. Et c’est loin d’être la seule incohérence du film qui en compte, sans exagérer, une belle dizaine. On se prend parfois la tête à deux mains devant une telle bêtise qui laisserait presque penser que la réalisation a été confiée à un novice peu habitué des standards hollywoodiens.
Quelque chose pour sauver le tout ?
Au-delà de l’ennui, des clichés et de l’incompréhension général qui domine, on retient tout de même des effets spéciaux de qualité qui atténuent un peu la déception. La post-production a eu plus de temps que prévu pour monter un long-métrage très correct de ce côté-là et ça se ressent. La direction artistique, très simple et beaucoup moins inventive qu’elle ne l’était dans le second volet est rattrapée par des panoramas singuliers qui laissent le spectateur voyager. Les (trop) nombreuses scènes d’action sont bien heureusement de qualité et retiennent suffisamment l’attention du spectateur pour ne pas que le tout devienne un véritable gâchis.
Vient maintenant l’heure de juger le casting du film. Mais peut-on vraiment se permettre de critiquer les performances des acteurs tant le reste nous a paru être une odieuse farce ? Le quatuor composé de Dylan O’Brien (Thomas), Ki Hong Lee (Minho), Kaya Scodelario (Teresa) et Thomas Brodie-Sangster (Newt) s’en sort avec les honneurs. À leur côté, on notera la présence d’acteurs reconnus comme Walton Goggins, Giancarlo Esposito, Aidan Gillen ou Barry Pepper qui permettent d’assurer une certaine crédibilité aux différentes scènes, sans pour autant sauver le tout. Car le long-métrage aurait mérité d’être sauvé. Derrière la bêtise de sa facilité scénaristique et des clichés qu’il renvoie, Le Remède Mortel cache une vraie idée de ce qu’aurait pu être une saga pour adolescent plus intelligente et mature que la moyenne. À la place, on préfère que cela se termine vite, à l’instar d’Hunger Games ou Twilight il y a quelques années.
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Pour la remarque sur Thomas, ce n’est pas lui qui fait foirer le plan c’est plutôt Newt car il est en habit rouge or, on le voit durant le film, les hommes en habits rouges on une casquette et non un caque donc ce n’est pas Thomas qui met en danger tout le monde.
Moi personnellement j’ai trouvé le film et le livre tout aussi bien seulement j’ai été dégoûtée de la fin et tout sa a cause du personnage principal Thomas EDISON. Oui il y a des incohérences mais bon je trouve que sa reste un film INCROYABLEMENT cool perso mon personnage préféré c’est newt mais il lui est arrivé tellement de truc les autres aussi mais lui plus de choses que les autres une fin assez triste mais extraordinaire je le recommande énormément.
Ce film ( livre ) est simplement le plus cool au monde.
J’espère que vous irez le voir ce serais dommage de louper quelques choses d’aussi extra.
Pour les personnes qui aiment l’action regardez le remède mortel et vous serez servi.👍