Super-héros family
La famille Parr est de retour. Les Indestructibles 2 débute à l’endroit même où le premier épisode s’était arrêté. Le Démolisseur attaque la ville et ce sont Hélène et Bob, accompagnés de leurs enfants, Violette, Flèche et Jack-Jack qui décident d’intervenir. Aidés par leur ami et compagnon de toujours Frozone, les Indestructibles finissent par arrêter leur ennemi, mais subissent dans le même temps les foudres du gouvernement. Les politiciens ne voient pas le bien que pourraient apporter à nouveau les super-héros et préfèrent s’arrêter aux dégâts qu’ils commettent lorsqu’ils combattent le crime. Heureusement, Chad Brentley, PDG de DevTech vient à leur secours. Expert en télécommunications, il propose à nos héros de les aider à changer d’image. Et pour mener à bien cette mission dangereuse, c’est Elastigirl qui est sélectionnée.
Rapidement, on se rend compte que sous couvert d’une histoire plutôt classique de super-héros, le long-métrage cherche à faire passer un message. Progressiste et surtout ouvertement féministe, le film de Brad Bird s’amuse des stéréotypes renvoyés par la vie de famille, le rôle du père et de la mère, pour mieux les détourner. Hélène Parr aka Elastigirl prend le pouvoir et prouve au monde que la vie de maman peut être parfois le plus dur métier qui existe. Mais, cette fois, c’est bien Bob qui va garder les enfants et laisser, de force, sa femme endosser le premier rôle. Une situation déplaisante pour « l’homme de la maison », ce qui donne lieu à quelques répliques bien senties et drôles, qui renvoient à nos sociétés et l’idéologie présente dans de nombreux foyers.
Elastigirl et les autres
Les Indestructibles 2 est donc un film où les femmes ont le pouvoir et de ce point de vue, c’est vraiment réussi. Sans jamais tomber dans la facilité ou le cliché, le long-métrage fait rire et provoque un petit électrochoc malin qui servira aux plus petits tout en amusant les grands. Au-delà de faire rire et d’afficher ses idées, la réalisation de Brad Bird est aussi plaisante à suivre pour son histoire, intelligemment mise en scène. Captivant lorsqu’on le considère comme le grand spectacle qu’il est, le récit se suit avec légèreté et progresse avec un rythme soutenu bienvenu. Si tout est assez attendu et que les surprises se font rares, force est de constater qu’on passe un moment simple, mais fort plaisant. Le grand méchant de l’histoire, l’hypnotiseur, n’est pas aussi charismatique et passionnant que l’était Syndrome dans l’opus précédent, mais il intrigue suffisamment pour conforter l’intérêt du film. Encore une fois, c’est surtout les nombreuses situations inhérentes à la nouvelle vie de la famille Parr qui font la force des Indestructibles.
Techniquement, on ressent que les années ont passé et que Pixar s’est amélioré pour réaliser de telles productions. L’animation des personnages est d’excellente qualité, les détails omniprésents et les décors tous très réussis. Il suffit de jeter un coup d’œil à la modélisation de Jack-Jack dans cet épisode et de le comparer au premier opus pour s’en rendre compte. Les nombreux effets qui s’affichent à l’écran profitent également du savoir-faire du studio américain et prouvent une fois encore sa dextérité pour créer des univers singuliers.
Dans sa version française, le doublage de Bob alias Monsieur Indestructible est assuré par Gerard Lanvin qui remplace Marc Alfos. L’acteur français est excellent et il faut bien avouer que sa voix colle de belle manière au physique du super-héros. Louane Emera se charge de son côté de doubler Violette et c’est également une réussite. Le reste du casting est également de très bonne qualité. C’est d’ailleurs le même que pour le premier épisode avec Amanda Lear pour doubler la drôlissime Edna et Thierry Desroses, la voix française de Samuel L. Jackson qui s’occupe de Frozone.
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Mon gars qu’est ce que c’était bien.
Entièrement d’accord avec cet avis, un bon petit Pixar qui nous fait rire (autant nous que les plus jeunes) et qui, malgré un scénario peu surprenant, nous conquiert ! (pour en savoir plus : https://pamolico.wordpress.com/2018/08/12/un-petit-plaisir-denfance-les-indestructibles-2/)