L’heure n’est plus aux princesses chez Disney. Depuis le second volet des aventures d’Anna et Elsa, Mickey explore de nouveaux horizons. La firme aux grandes oreilles s’écarte peu à peu de la recette qui a fait son succès. Une aventure aux côtés d’un dragon, une mission de sauvetage magique, la firme de Burbank revoit sa formule de fond en comble. Avalonia, L’Étrange Voyage rappelle pourtant certaines propositions passées, des films injustement relayés au second plan par le public. Avalonia pourra-t-il remettre un coup de projecteur sur l’aventure à la sauce Disney ?
Les Clades sont des explorateurs légendaires. Si son père Jaeger ne jurait que par la découverte de terres inexplorées, Searcher ambitionne de révolutionner le monde grâce à son amour pour la botanique. Lorsqu’il découvre une plante aux propriétés électriques étonnantes, l’adolescent bouleverse le monde qui l’a vu grandir. Des années plus tard, cette ressource en apparence illimitée vient à manquer. Searcher et son fils embarquent alors dans une aventure qui va les emmener dans un étrange nouveau monde, peuplé de créatures fantastiques et de dangers certains. Avalonia est en danger, trois générations vont devoir s’unir pour le sauver.
C’est la famille
Dès son introduction, Avalonia fait une démonstration de force. Entre nostalgie et réinvention, le film réalisé par Don Hall et Qui Nguyen ne cache pas ses intentions : offrir du spectacle dans la pure tradition du genre tout en explorant de nouveaux sentiers scénaristiques. L’évasion au cœur d’un récit sur le rapport du genre humain à la nature : la promesse est belle.
C’est d’autant plus vrai qu’Avalonia, L’Étrange Voyage joue sur la corde sensible en convoquant des références chères à nos cœurs d’amateurs de pop culture. On pense évidemment à Indiana Jones, À la Poursuite du Diamant Vert, mais aussi à un autre dessin animé produit sous la bannière Disney. Le synopsis rappelle évidemment Atlantide : L’Empire Perdu, l’une de ses pépites oubliées du catalogue de la firme.
En 2022, le Disney se réinvente en fresque écologique et familiale. Alors que les questions environnementales n’ont jamais été aussi omniprésentes, ceux qui sont aussi scénaristes, font émerger une fable surprenante et plutôt efficace dans sa dernière partie. La promesse d’évasion est tenue. Des rebondissements savamment orchestrés, une conclusion assez novatrice et une approche surprenante de la thématique, Avalonia a sur le papier toutes les qualités pour s’imposer comme le divertissement parfait à savourer en famille. Mais à force de trop maîtriser les codes du genre, la nouvelle création des studios de Burbank manque cruellement de cœur et de sincérité.
Car si le volet écologique du récit est particulièrement maîtrisé, la dimension plus humaine s’arrête aux portes de nos cœurs. L’exploration des rapports humains – la thématique de filiation si chère à Disney – échoue à faire naître quelconque émotion chez le spectateur (adulte). Même dans sa gestion de sa dimension comique, Avalonia tire trop sur la corde pour créer l’hilarité ou même nous faire esquisser le moindre sourire. Dans la version française, chacune des vannes tombe à plat. Si les plus jeunes y trouveront sans doute leur compte, avec un regard d’adulte c’est beaucoup plus compliqué. L’intrigue multiplie les poncifs, pire, elle s’étire un peu trop en longueur, et ce, malgré son format ramassé d’une heure et quarante minutes.
Peindre en mille couleurs
Malgré ces quelques faiblesses narratives, Avalonia n’est pas dénué d’intérêt. C’est notamment du côté de sa copie visuelle que le film se démarque. La séquence d’introduction en hommage aux Pulp des années 50 convainc largement de l’amour des réalisateurs pour le genre. Chaque détail est savamment étudié pour faire éclore une petite merveille d’imagination. Que ce soit avec la cité aux allures steampunk – que l’on aperçoit malheureusement trop peu à notre goût – ou ce monde coloré et onirique que nos héros vont découvrir, l’univers en a sous la pédale.
Devant les yeux des spectateurs s’étale dès la moitié du film, une large palette de couleurs vives et des créatures fascinantes. Là encore, on sent que ces designs sont infusés de dizaines de films d’aventures : Jurassic Park pour le traitement d’énormes monstres qui ressemblent à s’y méprendre à des diplodocus regardés sous LSD.
Avalonia, L’Étrange Voyage est aussi une avalanche de texture, une fresque presque psychédélique qui prouve qu’encore une fois les studios maîtrisent leur sujet. On pouvait craindre l’overdose, ce n’est finalement pas le cas. Dommage que la licence ne parviennent pas à se réinventer du côté des trognes de ses personnages. Nez empaffés, yeux expressifs à outrance et moues très calibrées, pas de doute, on est bien chez Mickey. Chacun pourrait largement trouver sa place dans un des derniers films de la licence.
Mention spéciale pour l’adorable petit Blop qui accompagne nos héros, cette fois-ci Disney pourrait éprouver quelques difficultés à en faire des produits dérivés. Il s’impose néanmoins comme le compagnon de voyage idéal pour cette petite famille d’explorateurs.
On terminera sur la musique originale, composée par Henry Jackman, qui pioche elle aussi ses inspirations dans le genre de l’aventure. La partition du compositeur d’Uncharted 4 et Kingsman vient faire émerger des envolées épiques efficaces. Pas assez néanmoins pour faire oublier les faiblesses du récit. Dommage.
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J’ai aussi créé le film , totalement déçu !
Plein de petit messages que je n’ai pas apprécié et qui n’ont aucun plus dans le film, des situations qui agîtes rien à l’intrigue , je lui donne un moyen 5/10
j’ai rarement vu dessin animé aussi mauvais et mal intentionné. Ce movie ne tourne qu’autour du conflit intergénérationnel, l’intrigue est nulle, on y crois pas une seule seconde, il se veut tolérant, mais ne fait que l’apologie du wokisme.
Je ne comprends pas que l’on puisse produire et encore moins regarder une telle absurdité.
Je suis très content de Disney franchement il casse enfin les codes je n’est jamais donné d’avis j’ai toujours aimé Disney mais alors là c’est incroyable enfin montrer un personnage gay je suis moi même gay j’en suis très fier même si j’avais été hétéro j’aurais était super fier car oui les gens on mal noté le film car il ont peur pour leurs enfants j’ai 17 ans et je tiens à dire au parents que si vous n’acceptez pas que vos enfants regarde ce film incroyable ou il y’a pas vrmt de méchant ce qui casse encore les codes est incroyable, si les parents ne veulent pas que les enfants regarde vous êtes juste coincé dans une époque lointaine est DISNEY montre aux enfants qu’il faut accepter deux garçons qui s’aiment et c’est génial pour l’avenir il montre pas qu’il faut être avec un garçon mais juste le respect et que c’est Normal MERCI DISNEY CONTINUE COMME ÇA ❤️