On est où exactement ?
Ant-Man and The Wasp se situe chronologiquement après Captain America : Civil War et juste avant toute l’histoire présentée dans Avengers : Infinity War. Scott Lang, consigné par le gouvernement américain à rester chez lui, n’est plus le super-héros qu’il était jadis. S’il tente d’être un bon père, il n’a néanmoins plus de nouvelles de l’homme qui l’a révélé, Hank Pym, ni de sa fille Hope Van Dyne. Mais, une vision plus qu’étrange va le forcer à reprendre contact avec ceux qui lui ont donné un pouvoir extraordinaire et à renfiler son costume d’Ant-Man.
La grande question avant de visionner pour la première fois la réalisation de Peyton Reed était de savoir comment son film allait prendre en compte la catastrophe survenue dans le dernier Avengers. La réponse intervient au bout de quelques minutes : Ant-Man and The Wasp est une histoire parallèle plus qu’une continuité à ce qui a déjà été présenté. Ainsi, s’installe vite une forme d’incohérence face aux événements d’Infinity War. On se demande comment Scott Lang, aussi effacé soit-il du groupe de Captain America, n’est pas un minimum au courant du sort horrible qui pèse sur la Terre et le reste de l’univers. Il faut donc voir le long-métrage en faisant abstraction de l’ensemble du chaos qui a été dépeint il y a trois mois et repartir pour une aventure un peu plus légère. D’autant que ce nouveau volet d’Ant-Man semble parfois s’affranchir des ingrédients qui ont fait sa réussite par le passé. Pas une déception, mais presque.
Trop sérieuse cette fourmi
Alors oui, le côté « fun, cool et déjanté » est toujours présent, mais à un degré moindre. Peyton Reed, qui a mis en scène le premier épisode, insuffle cette fois une dose de sérieux à ses personnages, comme pour nous demander de les respecter un peu plus. Malheureusement, cela ne fonctionne pas toujours. Scott Lang est un héros totalement différent et c’est aussi cela qui a fait sa force. Plus que son charisme, son physique avenant ou ses super-pouvoirs de rêve, c’est son sens de l’autodérision et sa maîtrise de l’humour qui ont permis aux spectateurs de s’accrocher à lui. Des éléments pas aussi présents qu’on l’aurait souhaité ce qui fait perdre de sa saveur au film. Certes, Ant-Man est toujours à part dans le MCU et ce volet tend bien à le prouver, mais il aurait été appréciable de ne pas tenter une approche différente de ce qui a été fait auparavant.
Pour autant, ce long-métrage se suit avec légèreté. Malgré son sérieux et une pléthore de nouveaux personnages présentés (certainement trop, mais on y reviendra), certains passages sont réussis. Bien que les scènes d’action soient finalement assez peu présentes durant les deux heures de projection, tout est réalisé avec soin dans l’unique but d’en mettre plein les yeux. À l’instar de ce que fait Marvel depuis plus de dix ans, le rythme est assez effréné, même s’il connait quelques baisses malvenues. Reste que Ant-Man and The Wasp laisse l’étrange impression de n’avoir été créé que dans un seul but : présenter la dimension quantique, un domaine inhérent aux personnages de Hank Pym et Scott Lang.
On en parle beaucoup, les protagonistes prenant le soin d’évoquer ses dangers, mais aussi les possibilités que cette solution renferme, mais on ne comprend jamais vraiment comment cette nouveauté peut s’installer dans le futur de la franchise. À côté de ça, le film tente d’introduire de nouveaux personnages plus qu’oubliables. Le méchant de cet épisode, Sonny Burch (l’excellent Walton Goggins), n’a qu’un intérêt très limité tandis que le « Ghost » d’Hannah John-Kamen ne passionne pas outre mesure. Dommage, car si ce second volet se cherche sans se trouver véritablement, il avait un véritable potentiel.
Ant-Man, notre jumeau super-héroïque
Paul Rudd campe un Ant-Man toujours aussi accrocheur et il est, avec le Star-Lord de Chris Pratt, le personnage le plus drôle et empathique du MCU. Au-delà de son caractère de super-héros, le film présente quelque peu son rôle de père, sa vie de famille et la difficulté d’évoluer dans un monde aussi mystérieux et dangereux. Finalement, Scott Lang est celui à qui on s’identifie le plus en tant que spectateur. De leur côté, Michael Douglas (Hank Pym) et Evangeline Lily (Hope Van Dyne/La Guêpe) sont toujours convaincants. Quant à Michelle Pfeiffer (Janet Van Dyne), elle a un rôle crucial, surtout pour l’avenir de la franchise, mais aussi des pouvoirs insoupçonnés. Nous n’en dirons pas plus afin de ne pas gâcher votre plaisir.
Question effets spéciaux, la qualité est au rendez-vous. La photographie est, elle, en revanche, toujours aussi fade. Les différentes scènes mélangeant action, cascades et transformations sont en effet d’une grande réussite technique mais les couleurs et les contrastes sont décevants. Une lacune présente dans de nombreuses réalisations Marvel et qui n’étonne plus vraiment.
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Je trouve que c’est pas plus mal qu’on s’éloigne d’Avengers 3 et qu’on revienne a une histoire plus légère et "reposante", personnellement c’est ce que j’attendais de ce Antman2, le voir pour prendre du plaisir et décompresser après A3. En plus, le film se passe avant A3 donc normal qu’on en parle pas trop ^^ Pour l’humour et le sérieux, c’est deux choses qui sont toujours commentées dans chaque film Marvel, y a toujours débat, certains pensent que y a trop d’humour, d’autres pensent qu’il y en a pas assez… bref, y aura jamais de juste milieu pour les fans x)
Sinon, hâte de découvrir La Guêpe (Evangeline) elle a l’air vraiment super !
Je trouve hohonnêteme que tu as RAISON 😋👌
"Ant-Man and The Wasp se situe chronologiquement … avant toute l’histoire présentée dans Avengers : Infinity War. "
"savoir comment son film allait prendre en compte la catastrophe survenue dans le dernier Avengers."
Euh… Vu que c’est avant Avengers 3, il n’y a pas encore de catastrophe.
Donc en fait on doit se taper 2 heures de film pas terrible juste pour voir la scène post-générique. Ok, merci Marvel, mais on attendra la sortie en DVD/Blu-Ray/Digital.
Sinon t’utilise google…
tout a fait d’accord avec toi tu as raison 😬
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Le film ne s’inscrit pas du tout dans une realité paralelle, son intrigue se deroule plutot paralellement aux evenements Infinity War, il faut attendre la scene post_credits (no spoils) pour que les 2 arcs narratifs se croisent