Captive State vous embarque dans un monde futuriste. Le prologue se charge de vous décrire la situation mais déjà là, c’est confus. Les extraterrestres ont envahi la Terre sans grande difficulté. Les humains ne leur ont guère opposé de résistance. C’est ainsi que neuf ans plus tard, les extraterrestres se font appeler les “législateurs” et dictent les lois du pays. Les grandes villes sont maintenant des zones fermées où les humains travaillent pour construire des tunnels pour les extraterrestres. Les créatures d’un autre monde ne font que de brèves apparitions dans le film, se contentant de diriger la Terre du monde souterrain. Seuls quelques humains triés sur le volet sont autorisés à pénétrer dans leur antre. Quelques autres ont eu le privilège d’apprendre leur langue composée principalement de claquements de langue (non, ce n’est pas une blague). Ceux qui tenteraient de résister sont déportés dans un autre monde. Mais vous n’en saurez jamais plus. Bienvenue en 2027 à Chicago où une résistance tente de se mettre en place. L’idée de base, même si elle n’est pas originale, a un certain potentiel mais ne vous attendez pas à un blockbuster : vous déchanteriez très vite.
Un scénario décousu
Tenter de comprendre le scénario s’avère vite être un vrai défi : tout est confus et déroutant. L’histoire se disperse beaucoup trop pour que les spectateurs puissent vraiment se prendre au jeu. On doit avouer que les héros de l’histoire (y-en-a-t-il vraiment ?) nous ont perdu au beau milieu des rues de Chicago. De ce que l’on comprend, une résistance se met en place et au sein de celle-ci, deux frères occupent le premier plan : Gabriel (Ashton Sanders) et Rafe (Jonathan Major). Si Rafe est présumé mort, Gabriel travaille en usine comme un bon petit soldat mais les choses changent quand Rafe revient d’entre les morts et décident de passer à l’attaque. Les yeux des extraterrestres sont partout cependant… Mulligan (John Goodman) tient le rôle ambigu par excellence. Policier local, ancien allié du père décédé des deux frères, il veille maladroitement sur Gabriel tout en travaillant pour le compte des extraterrestres. On devine facilement le double jeu du personnage mais il faudra attendre les toutes dernières minutes pour que cela s’éclaircisse et encore… Même la conclusion du film ne parvient pas à résoudre tous les mystères qui entourent l’intrigue.
Un drame humain
L’idée de Rupert Wyatt était pourtant intéressante. Plutôt que de se focaliser sur les extraterrestres et la manière dont ils ont réussi à prendre le contrôle de la Terre, le réalisateur a choisi le parti pris de s’intéresser aux humains et leurs états d’âme. Si l’on devait définir le rôle de chaque acteur de la rébellion, ce serait, hélas, mission impossible. Leurs rôles sont si confus et diffus que l’on peine à distinguer qui fait quoi. Même après avoir vu le film, difficile de mettre des noms sur des visages. Les personnages sont-ils trop nombreux ? Possible mais ils sont surtout sous-exploités ce qui fait que vous ne vous attacherez guère à eux. Ils n’ont pas de passé et encore moins de futur. Il est difficile de les placer sur une ligne temporelle. Leurs histoires s’enchevêtrent sans cesse sans que cela ait grand sens. La relation entre Gabriel et Rafe est survolée, les deux personnages ont du mal à fonctionner ensemble. Le grand frère cherche à protéger son cadet mais il manque l’émotion pour maintenir la tension dramatique. L’action s’orchestre autour de la résistance mais ce n’est pas toujours réussi. Quoi qu’il se passe, on a toujours l’impression d’avoir un train de retard sur l’histoire. Et c’est dommage, on reste sur notre faim, trop d’idées sont lancées sans jamais être exploitées. Il manque un personnage central autour duquel l’action s’articulerait. Tout est dit à demi-mots et cela a tendance à nous faire perdre le fil des choses.
Une atmosphère sombre et pesante
L’atmosphère du film reflète parfaitement l’état dans lequel se trouve la Terre et ses habitants. Les rues de Chicago sont sales. Le ciel est gris. Toutes les couleurs sont ternes. La verdure a disparu. C’est comme si l’arrivée des extraterrestres avait tué toute forme de vie sur Terre. Jamais vous ne verrez un rayon de soleil ou un personnages porter des couleurs claires. L’atmosphère reflète le sentiment général du long-métrage. C’est un fouillis d’idées avec des secrets échangés, des manigances fomentées qui participent à l’ambiance lourde du film mais qui ne vous aide pas à raccrocher les wagons. Si vous sortez de la salle avec les épaules lourdes, c’est seulement à cause de la mélancolie latente que transmettent les décors.
Des extraterrestres invisibles
L’invasion extraterrestres est le point de départ du film mais ne vous attendez à un blockbuster horrifique. Si on devait compter leur temps de présence à l’écran, cela n’excéderait pas les 5 min. Ces extraterrestres ont un corps recouvert d’épines en aciers, un peu comme des épées. Difficile à décrire mais imaginez un porc-épic avec des épées à la place des épines, cela vous donnera une idée. Leur tête ? Encore une fois difficile à dépeindre, on ne les voit que trop rapidement pour pouvoir en faire une description précise. Leur faculté ? Ils sont capables de désintégrer les humains (un peu à la manière de Thanos dans Avengers). Bref, ces extraterrestres se veulent effrayants mais la peur reposera finalement davantage sur la tension psychologique. Un choix osé mais il manque quelque chose pour que l’on puisse réellement accrocher à l’histoire.
La seconde apparition de ces créatures extraterrestres n’est pas plus éclairante. On ne comprend même pas pourquoi elles apparaissent à ce moment précis. En plus d’être lassant, c’est frustrant. C’est d’ailleurs après cette deuxième apparition ratée que certains spectateurs ont discrètement quitté la salle.
En bref, vous ne verrez guère d’extraterrestres ou de séquences d’action haletante. Les scènes sont courtes et la tension parfois élevée mais le souffle retombe en quelques secondes. Le tout formant un gros gloubiboulga dont Rupert Wyatt n’a pas su tirer parti. Et c’est dommage.
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Pour avoir vu le film, ce serait plus facile à comprendre pour quelqu’un qui a lu le Coran sur les passages parlant des pouvoirs attribués au Roi Salomon, et son pouvoir sur les démons (Djinns) qui travaillaient pour lui, si le réalisateur avait lu les sourates 27, 34, 38,55 il aurait pu réaliser un bon film sur les extraterrestres, c’est dommage que le Coran n’est pas pris en compte avant de réaliser ce genre de film, car Il a beaucoup pas à révéler sur le monde des extraterrestres, notamment sur la vitesse des engins qui voyagent à la vitesse de l lumière, la capacité des Djinns de nous voir de là où on ne les voit pas, et les technologies nouvelles du futur, qui pour moi sont déjà parmi nous. Et surtout l’alliance entre les Djinns(Démons et humains) qui est mal illustrée dans ce film par manque de détails importants qu’on peut trouver facilement dans le Coran.
😂 😂 😂
c’est Science et Vie que t’as lu, pas le Coran ! On c’est bien foutu de toi !
😂 😂 😂
Je vous trouve un peu dur avec ce film…
L’arrivée des chasseur, n’a rien incompréhensible, puisque il s’agit d’une espèce d’élite, envoyée pour éradiquer toutes menaces pouvant soulever une rébellion…Même si ils utilisent les humains, les aliens ne leur font pas totalement confiance pour la réalisation de certaines taches !
malgré quelques longueurs, j’ai trouvé ce film plutôt sympa, dans l’ensemble.
oui cest bien
et alors ???
c’est un homme avec une femme … c’est pas un homme avec une vache 😉
Ha c’est les couleur differente qui te genes ???
Alors un chat noir avec une chatte blanche , c’est pareil ???