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Les Animaux Fantastiques : Les Crimes de Grindelwald – la critique

L’univers d’Harry Potter continue de s’étendre avec l’arrivée du second opus de la nouvelle saga chapeautée par J.K. Rowling : Les Animaux Fantastiques : les crimes de Grindelwald. Un long-métrage fortement attendu puisqu’on y retrouve des éléments bien connus des fans tels que Poudlard et un certain Albus Dumbledore. Mais au-delà du plaisir nostalgique, est-ce que cette suite peut tenir la comparaison avec le sorcier à la cicatrice ou même avec le premier chapitre des aventures de Norbert Dragonneau ?

Le plus dangereux sorcier du monde magique s’évade et compte bien entrer en guerre contre les Moldus. Sur sa route, il va retrouver Norbert Dragonneau (Eddie Redmayne), mandaté par Albus Dumbledore (Jude Law) pour une mission secrète. On ne vous en dit pas davantage, mais voilà pour le point de départ de l’opus Les Animaux Fantastiques : les crimes de Grindelwald, suite d’un film qui avait rapporté 722 millions d’euros dans le monde. L’objectif est simple : faire mieux et installer une nouvelle franchise qui fera l’objet de cinq films au total.

Si on doit trouver une différence majeure entre ce second opus et son aîné, c’est sans aucun doute l’ambiance radicalement différente. Bien qu’on retrouve l’ensemble du casting du premier volet, auquel se joignent Jude Law, Johnny Depp ou encore Zoë Kravitz, l’humour a quasiment disparu pour laisser place à un long-métrage qui flirte allégrement du côté du thriller. Et si le bestiaire se montre toujours aussi lumineux, l’accent est davantage mis sur une société magique en proie à des conflits internes idéologiques.

Les Animaux Fantastiques, moins le scénario

Scénarisé par J.K. Rowling elle-même, le film montre rapidement des failles dans ce qu’il essaye de raconter. Sans trop spoiler, on assiste à un jeu du chat et de la souris rapidement mis en place pour mettre en valeur une intrigue… qui tourne en rond.

S’articulant autour du seul climax du long- métrage – qu’on se gardera bien évidemment de révéler – les personnages n’auront de cesse de rappeler pourquoi ils sont là… inlassablement. Et comme le but est le même pour chacun, autant dire qu’on a le sentiment qu’on nous prend un peu pour des idiots qui n’auraient toujours pas compris malgré les 368e évocations du sujet.

Les Animaux Fantastiques : les crimes de Grindelwald paraît dès lors bien vide, alternant entre répétitions et moments de remplissage à peine voyant. Les protagonistes, anciens comme nouveaux, sont à peine esquissés tant ils se montrent en nombre, apparaissant et disparaissant au gré des besoins. Tout semble écrit avec un seul objectif : ralentir au maximum les chevaux afin d’en garder sous le coude pour les trois films qui vont suivre.

Cette suite apparaît ainsi comme un épisode de transition dont seulement un quart apporte vraiment quelque chose au récit. L’exemple le plus criant reste celui qui donne son nom au film : Grindelwald. Alors on ne va pas se mentir, on est plutôt ravis de voir Johnny Depp faire autre chose qu’un énième ersatz de Jack Sparrow (ou de lui-même ?), mais quel dommage d’en avoir fait une telle menace invisible !

Le grand méchant n’aura bien qu’une seule occasion de briller, lors de la meilleure séquence du métrage, où il prend enfin de l’épaisseur. Malheureusement, ça arrive bien trop tardivement pour rattraper près de 90 minutes de sévère glandouille où il fera juste acte de présence. On attend encore la justification du titre…

L’enchantement opère encore

Si sur le plan narratif, le film peine à tenir la route, il a pour lui de s’inscrire dans un univers qui n’aura de cesse de nous émerveiller. Bien qu’on ait eu peur d’une action trop brouillonne dans les premières minutes, nos doutes s’estompent rapidement et la mise en scène de David Yates nous ramène d’un coup de baguette dans cet imaginaire qu’on adore toujours autant découvrir et parcourir.

Comme nous le disions tantôt, les « monstres » de Norbert ne manquent pas de charme visuellement et on vous défie de sortir de la salle sans avoir envie de monter le petit nouveau (qu’on ne révélera pas).

Et puis comment ne rien ressentir lorsque l’on retourne à Poudlard, teasé dans les bandes-annonces ? On en prenait plein les yeux, voilà qu’en quelques scènes, le métrage nous touche au cœur. Même si paradoxalement, ça en fait ressortir les faiblesses, comme si on nous rappelait ce que cette nouvelle saga n’est pas. Qu’importe, on a le sentiment de se prendre de plein fouet une vague de nostalgie chaleureuse et on en redemande. Là est le vrai tour de magie de Les Animaux Fantastiques : les crimes de Grindelwald, parvenir encore à nous ensorceler sans trop forcer.

 

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Notre avis

En tentant de passer le cap de la curiosité pour nous amener à quelque chose de plus ambitieux, Les Animaux Fantastiques : les Crimes de Grindelwald ne manque pas d'arguments. Mais en voulant trop retenir son effet, il manque de souffle, ne nous laissant que le visuel et les souvenirs pour nous maintenir en haleine. C'est déjà pas mal, mais pas certain qu'en l'état ça nous captive pendant cinq films...

L'avis du Journal du Geek :

Note : 6 / 10
17 commentaires
  1. Moais, franchement je doute de la légitimité de cette critique; déjà première fois que je vois ici “critique complète” heureusement j’ai envie de dire sinon ça serait pas gagné !
    Ensuite quand on met plus d’images que de texte pour expliciter une critique, ça sent le remplissage, à croire que l’auteur de celle ci n’a rien à dire de plus, en tout cas ça survole pas mal !

  2. Critique qui ne rime a rien ! pour avoir vu le film cette après midi  je peu vous dire qu il est plaisant…

    dans la critique vous vous plaigniez de pas assez voir grindelwald mais au cas ou dans les premier hp on parlais de voldemort sans pour autant le voir !

    et puis j ‘ai bien aimé retrouvé certain nom de sorcier qui ont fais le bonheur des fan de harry potter

  3. Un navet …. aussi mauvais que le premier etait bon… pendant les trois quarts du film on ne comprends pas trop où tout ça va  mener et finalement c’est assez décevant

  4. Non c’est une critique tout à fait justifié parce que c’est vraiment ce que j’ai ressenti et mon ami à côté de moi s’est endormi alors que c’était un fan d’Harry Potter et un autre ami n’a rien compris.. film est aussi mauvais que le précédent était excellent

  5. Excuse moi mais ça c’est ton avis, il ne tient qu’à toi et tant mieux d’ailleurs. Outre ce fait, que le film soit bon ou mauvais je m’en fiche, là je critique pas le film, mais plutôt la critique qui est non construite et manque clairement de jugement. Là ta réponse est hors sujet par rapport à mon propos.

  6. Désolé mais la critique ne manque pas vraiment de jugement. Elle est assez courte pour être lisible rapidement par le plus grand nombre. Mais en toute honnêteté, après être sorti de l’AVP, la plupart des gens que j’ai pu entendre, y compris moi, ressentaient cette frustration clairement démontrée par cette analyse. C’est dommage, mais j’ai confiance pour la suite tout de même…

  7. Peut-être pas un navet non plus, mais c’est sûr qu’en comparant, et en regardant bien les défauts que tu cites, il fait pâle figure face au premier opus ou toute la saga Harry Potter en général.

  8. On ne voyait pas Voldemort, on parlait de lui pour suciter la terreur auprès du spectateur et des protagonistes. Ici Grindelwald n’est pas comparable. Il n’a pas subi les mêmes tourments que VdM et surtout il se montre davantage au grand jour. De plus, les premiers Harry Potter n’avaient jamais “Voldemort” dans leurs titres, et se centraient toujours sur le sujet principal. Ici, qu’il s’agisse d’animaux fantastiques ou de crimes, bah j’ai rien vu de concret pour ma part.

  9. Une critique simple, courte et concise, qui va à l’essentiel. J’ai eu le même avis que vous en sortant de l’avant première, j’en ai rédigé une un poil plus longue sur mon blog, sans spoil, et je pense en refaire une d’ici une semaine avec spoil pour mieux argumenter mes propos.
    En tout cas j’ai toute confiance en J.K Rowling pour se ressaisir sur le troisième opus et moins se laisser dicter les ordres marketing malvenus de la production. Parce que là, ça s’est senti dans l’écriture, elle n’écrivait pas par passion mais par contrainte, et n’a pas pu développer ses réels objectifs de scénario.

  10. De nouveau même réponse qu’avant, c’est sûr qu’on est déçu quand on s’attend à un nouveau Harry Potter mais n’est pas Harry Potter qui veut. ça reste un divertissement avant tout et il faut le prendre comme ça. Expectations à revoir. Je reste sur mon point.

  11. TON avis, et celui des quelques personnes que tu entends en sortant de la salle ne font pas de cet avis une vérité, encore moins une généralité. Merci.

  12. Ca se plaint que le film tourne en rond, mais ça fout Le Prince de Sang Mêlé et la Chambre des Secrets (qui tournent en rond), plus haut que Les Reliques partie 1 et l’Ordre du Phénix.

    À défaut d’être crédibles, soyez un minimum cohérents, si vous appréciez que ça tourne en rond dans Harry Potter, pourquoi le reprocher ici ? 

    Ensuite, à vous lire on croirait qu’il faudrait que les personnages trouvent la solution tout de suite, forcément que ça traîne, ils sont en recherche d’un criminel !

    Quant au propos du film il est plus sombre et plus politique parce que c’est voulu.
    Et j’adore toutes ces critiques qui sortent “on dirait un épisode de transition”, MAIS C’EST UN EPISODE DE TRANSITION !

    Et le pire c’est que j’en voit qui sortent “il souffre du syndrôme de l’Empire Contre-Attaque”…. WHAT ? L’Empire Contre-Attaque, le truc que tout le monde porte aux nues comme le meilleur Star Wars ever est aussi un épisode de transition et finit un peu sur une ouverture ? BAH OUI !

    Non mais sérieux, c’est pareil depuis quelques années, on encense des films complètement moisis comme Star Wars VIII qui CHIE littéralement sur toute la saga dont il fait partie, mais tous les autres blockbusters se font descendre injustement avec toujours les mêmes arguments. Mais bien sûr, c’est très mauvais mais on va continuer à aller les voir hein….

    On a l’impression à lire les critiques et en écoutant les gens, que c’est la mode de dire que les blockbuster du moment c’est de la m**** ! ****** même Spielberg se fait cracher à la gueule !

    bande d’hypocrites, vous avez kiffé ce film sauf que vous l’assumerez jamais parce que ça fait mauvais genre d’aimer la soupe populaire capitaliste !

    Marre de ces critiques toues aussi injustes les unes que les autres, sur des films qui ne sont ni meilleurs ni moins bons que ce qu’on voit depuis 30 ou 40 ans, simplement c’est nouveau donc y a pas la nostalgie pour biaiser les choses !

  13. Totalement d’accord avec toi, comme je l’ai dit dans ma critique, mon avis est le mien et chacun se doit de se faire le sien. Il n’y a pas de leader d’opinion sur le web et il n’en faut pas. Je me permet seulement de donner le mien, et celui de quelques autres, et sans pretendre d’une généralité : c’est juste un avis qu’on retrouve très souvent sur le web. Enoncer ce fait n’est pas un crime x)

  14. Le bouquin aussi, mais pour lui c’était normal… ahhhh la crise d’adolescence c’est vraiment à ***** Les gosses à Rowling étaient encore jeunes portant durant l’écriture du 5, enfin il me semble.C’est vraiment ce qu’il ressort du bouquin mais dans le film pas du tout, là Potter est un gentil garçon qui ne pète pas sa crise…donc en fait c’est très mou et creux; Enfin ce n’est que mon avis.

  15. J’ai aimé le choix et la performance des acteurs, cependant l’histoire me semblait assez dure à saisir.

    Par chance que je ne l’aie pas regardé en 3D, le petit pincement à l’arrière de mes yeux aurait carrément changé en migraine. Parce que parfois, du côté “on vous en met plein la vue”, c’est pas mieux trop que pas assez.

    J’ai vraiment aimé le premier film, des animaux fantastiques, mais je suis demeuré déçu pas ce second volet, surtout déçu d’avoir été déçu.

    Encore une fois, rien à voir avec les acteurs, au contraire.

    Carl-Dave (Abitibi, Québec, Canada)

  16. Le film m’a été ruiné lorsque Johnny Depp a dit vers la fin “I hate Paris”.
    Va te faire f*utre mec! Le pire dans tout ça, c’est que la semaine n’avait rien à voir, c’était une insulte gratuite et mal camouflé! Gros doigt

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