La Switch 2 est sans doute l’un des lancements les plus attendus de 2025. Annoncée pour le 5 juin au prix de 469,99€, avec un bundle spécial Mario Kart World à 509,99€, la nouvelle console de Nintendo a officiellement ouvert ses précommandes aux États-Unis le 24 avril à minuit. Mais à peine les ventes lancées, le rêve des fans s’est vite transformé en cauchemar numérique.
Si en France les joueurs pouvaient déjà précommander leur exemplaire depuis quelques semaines, ce n’était pas le cas pour les états-uniens. En effet, la nouvelle politique de Donald Trump a fait grimper les taxes apposées à la console et Nintendo était dans l’incapacité de s’adapter de manière immédiate à ce contrecoup. Mais la situation semble s’être dénouée, créant la pagaille parmi les joueurs.
Les stocks se déclarent déjà insuffisants
Walmart, Target et Best Buy, désignés comme partenaires principaux pour cette première vague de précommandes, ont tous rencontré des difficultés majeures. Les utilisateurs ont été propulsés dans une file d’attente invisible, une vérification anti-bot inutile plongeait les clients dans une boucle de rafraîchissement infinie, et certains sites n’ont même pas respecté l’heure de lancement avant de finalement mettre en ligne une file d’attente qui n’a pas abouti pour la majorité. Sans compter ceux qui ont pu ajouter la console au panier… avant que le processus de paiement ne s’effondre, générant des messages d’erreur absurdes ou des annulations de commande dans la foulée.
Cette précipitation chaotique n’est pas sans rappeler les débuts tout aussi désastreux de la PS5 ou de la Xbox Series X. Cinq ans plus tard, rien ne semble avoir changé dans la gestion de ce type de lancement pourtant extrêmement attendu. Pire encore, des centaines de consoles précommandées se sont immédiatement retrouvées sur eBay, affichées à plus de 700 dollars – une hausse de plus de 50 % par rapport au prix initial. Les scalpers n’en sont pas à leur coup d’essai et connaissent les rouages de la matrice.
Même Nintendo ne peut rien garantir
Nintendo, conscient de la demande massive, avait déjà prévenu que son système de ventes directes via le My Nintendo Store ne garantirait pas la livraison pour le jour du lancement, voire que les invitations ne seraient pas envoyées avant le 5 juin. Plus de 2,2 millions de demandes avaient été enregistrées juste au Japon, forçant l’entreprise à s’excuser publiquement. Aux États-Unis, la situation s’annonce similaire : une demande colossale, des stocks insuffisants et une frustration grandissante.
Enfin, alors que certains espèrent un second souffle grâce aux précommandes des autres revendeurs prévues plus tard, rien ne garantit que la situation s’améliorera. Les analystes estiment pourtant que la Nintendo Switch 2 pourrait battre des records avec 20 millions d’unités vendues en un an… à condition de pouvoir les fabriquer, et surtout, de réussir à les vendre sans encombre numérique.
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