À partir du 1er avril 2025, les ménages français devront faire face à une nouvelle hausse du prix du gaz, avec une augmentation de 2,27 %. Cette hausse marque un niveau historique pour le coût de cette énergie, qui continue de peser lourdement sur les budgets, après six mois consécutifs d’augmentation.
Selon la Commission de Régulation de l’Énergie (CRE), le prix du kilowattheure (kWh) pour les foyers chauffés au gaz atteindra désormais 0,1241€. Pour ceux utilisant le gaz uniquement pour l’eau chaude ou la cuisson, le tarif grimpera à 0,1531€ par kWh, soit une augmentation de 1,76 %. Ces nouveaux prix concernent principalement les ménages ayant souscrit une offre indexée, qui permet de profiter d’une réduction par rapport aux tarifs réglementés, mais expose les consommateurs aux fluctuations du marché.
Certains foyers épargnés
En revanche, les Français ayant opté pour une offre à prix fixe ne seront pas impactés par cette hausse. Les abonnements annuels restent également inchangés : 277,42€ pour les ménages chauffés au gaz et 114,30€ pour ceux utilisant le gaz uniquement pour la cuisson ou l’eau chaude.
Le marché de l’énergie en Europe demeure extrêmement volatil. Plusieurs facteurs expliquent cette nouvelle augmentation. Selon Selectra, un ménage consommant 10 000 kWh par an a vu sa facture augmenter de près de 99,4 % entre 2021 et 2025. Face à cette instabilité, de nombreux consommateurs envisagent d’opter pour une offre à prix fixe. Reste que si ces offres garantissent une protection contre les hausses futures, elles ne permettent pas de profiter d’éventuelles baisses du marché.
La TVA qui alourdit encore la facture
À partir du 1er août 2025, la TVA sur tous les abonnements d’énergie (gaz et électricité) passera de 5,5 % à 20 %, suite au vote du budget 2025. Cette mesure risque encore d’alourdir considérablement les factures des consommateurs français, y compris ceux ayant opté pour une offre à prix fixe. De quoi promettre une nouvelle hausse, et des niveaux record en France pour le prix du gaz. Alors que certains espèrent des baisses ponctuelles dans les mois à venir, la réforme fiscale prévue en août pourrait annuler ces gains et rendre encore plus difficile l’accès aux énergies essentielles.
Le prix du gaz n’est pas le seul à évoluer en avril. En plus du passage à l’heure d’été, les fonctionnaires ont vu leur indemnité baisser pendant leurs arrêts maladie, tandis que les conditions d’accès au Prêt à Taux Zéro (PTZ) ont été élargies. En parallèle, on note aussi une augmentation significative des frais de notaire dans certains départements, ainsi que la revalorisation de plusieurs aides sociales pour faire face à l’inflation.
🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.