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5 films à (re)voir un 1er avril… pour rigoler (ou pleurer) un bon coup

Le 1er avril, c’est le jour des blagues de mauvais goût (ou pas) et des poissons collés dans le dos. Alors tant qu’à faire, autant prolonger l’esprit de ce 1er avril jusque dans le salon, avec une sélection de films si mauvais qu’ils en deviennent fascinants. Loin d’être de simples navets, ces perles du ratage sont devenues cultes malgré elles ! Voici 5 classiques du n’importe quoi, à (re)découvrir sans modération… mais avec beaucoup d’auto-dérision.

Super Mario Bros. (1993) – Le jeu vidéo passé à la moulinette

Difficile de faire plus déroutant que cette adaptation libre – très libre – du célèbre plombier moustachu. On y découvre un monde souterrain dystopique, des Goombas étranges à tête minuscule, un Koopa coiffé comme un banquier véreux et une ambiance générale qui rappelle davantage Blade Runner que le Royaume Champignon. Malgré tout, impossible de ne pas regarder jusqu’au bout, tant chaque scène semble sortie d’un rêve un peu flou (ou d’un mauvais trip). Un grand moment de cinéma… dans une autre réalité.

Batman & Robin (1997) – Le sommet du kitsch super-héroïque

Impossible d’évoquer les nanars cultes sans citer ce monument fluo à la gloire des mauvais choix. Costumes moulants à tétons apparents, répliques gelées d’Arnold Schwarzenegger en Mister Freeze, Bat-carte de crédit… chaque scène semble avoir été conçue pour tester les limites de la tolérance. C’est surjoué, surchargé, sur tout. Mais c’est aussi un témoignage précieux d’une époque où le mot “sobriété” n’avait visiblement pas été inventé à Hollywood.

Dragonball Evolution (2009) – L’adaptation que personne n’avait demandée

S’il fallait désigner un exemple parfait de l’adaptation ratée, celui-ci ferait figure de favori. Oublier l’univers de Toriyama, transformer Goku en lycéen américain, zapper à peu près tout ce qui fait le sel de Dragon Ball… le film coche toutes les cases de la déception. Et pourtant, il existe. Et c’est justement ce qui rend l’expérience si étrange. Un peu comme si une IA avait tenté de résumer un manga culte sans jamais l’avoir lu.

The Room (2003) – Le mystère absolu du cinéma incompris

Plus qu’un film, The Room est devenu une légende. Réalisé, écrit et interprété par Tommy Wiseau, ce drame romantique bancal fascine autant qu’il déroute. Dialogues improbables, situations sans logique, scènes qui semblent venir d’un autre monde : tout est à contre-courant. Et c’est précisément ce qui le rend unique. Malgré – ou grâce à – ses failles, The Room est devenu un rite de passage pour les amoureux du cinéma étrange. Un OVNI à vivre au moins une fois… avec des cuillères à lancer sur l’écran.

Howard the Duck (1986) – L’ancêtre chelou de l’univers Marvel

Avant les Avengers et les milliards au box-office, il y avait Howard, un canard humanoïde propulsé sur Terre par accident cosmique. Il joue de la guitare, fume des cigares, et flirte avec Lea Thompson dans une ambiance parfois douteuse, souvent déroutante. Produit par George Lucas, ce film est un mélange improbable de science-fiction, de comédie, et de gênance. Un vrai spécimen de curiosité, à regarder comme on irait visiter un musée de l’étrange.

Ces films ne sont pas bons. Ils ne l’ont jamais été. Mais ils dégagent un charme étrange, une sorte de sincérité maladroite qui les rend inoubliables. À leur manière, ils racontent aussi une autre histoire du cinéma : celle des paris ratés, des idées foireuses, et des expériences qu’on regarde à plusieurs, en riant un peu, parfois aux larmes.

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