Il y a quelques jours, nous avons été reçus par Bethesda pour découvrir Doom The Dark Ages au cours d’un événement. L’occasion pour nous de poser les mains sur le jeu pendant quatre heures, pour tester quatre sections différentes de ce dernier.
Les équipes d’id Software nous permettaient ainsi de jouer au jeu, avec des niveaux assez différents, offrant un gameplay varié pour nous faire une idée de cette nouvelle fournée de Doom qui arrivera cinq ans après le dernier opus : l’excellent Doom Eternal. En attendant la sortie du jeu, prévu pour le 15 mai 2025, découvrez nos premières impressions.
Doom The Dark Ages : l’opus parfait pour commencer Doom ?
En préambule de notre preview, nous avons pu avoir un retour des équipes de développement. Ces derniers nous ont fait un petit topo autour de Doom The Dark Ages, confirmant qu’il s’agit bien d’un prequel à Doom et Doom Eternal. Le jeu nous permettra de découvrir l’histoire de l’origine du Doom Slayer alors qu’il se bat pour protéger la terre des forces de l’enfer.
Les développeurs nous ont confirmé que Doom The Dark Ages était l’opus parfait pour découvrir la licence. Tout d’abord, ce dernier n’est pas une suite, il n’est donc pas nécessaire d’avoir joué aux précédents opus. Ensuite, il propose un gameplay inédit, totalement remanié. Il s’agit d’un opus qui respecte l’âme et l’ambiance de la saga, tout en étant différent. C’est le titre le plus ambitieux, fun et le plus fou d’id Software et de la série Doom.
Ce nouvel opus est centré sur la narration avec une ambitieuse campagne solo. Le jeu ne proposera pas de mode multijoueur. C’est une nouvelle vision pour la saga, avec des niveaux plus ouverts, laissant plus de choix et de libertés aux joueurs et offrant pas mal de détails et de secrets à découvrir dans les différents niveaux.
Pour plaire au plus grand nombre, que ce soit les habitués ou les nouveaux joueurs, Doom The Dark Ages proposera six modes de difficultés personnalisables, permettant de rendre le jeu accessible à tous, ou, au contraire, d’en faire un véritable calvaire qui vous enverra en enfer.
Enfin, le titre promet de vous en mettre plein les yeux grâce au nouveau moteur id Tech 8 avec, au programme, de la 4K, du 60FPS et une compatibilité avec le DLSS pour offrir un rendu graphique et visuel très impressionnant.
La petite mise en bouche

Pour commencer cet essai, nous avons pu jouer à l’introduction du jeu, pour nous faire la main et découvrir ces nouvelles mécaniques de gameplay. L’occasion idéale de pouvoir tester le fameux bouclier qui sera clairement la nouveauté majeure de cet opus. Ce dernier est tout simplement indispensable pour détruire les armures, contrer les boucliers ennemis et déclencher des mécanismes. Il vous accompagnera tout au long de votre aventure.
Ces premières minutes sur l’intro nous suffisent à nous faire comprendre que Doom The Dark Ages souhaite partir sur les mêmes bases que son prédécesseur. Graphiquement, c’est effectivement très propre et le moteur id Tech 8 fait clairement le job. La réalisation est vraiment folle, que ce soit dans les cinématiques ou ce qu’il se passe en jeu.
L’ambiance sonore et visuelle sont vraiment bonnes et nous sommes tout de suite plongés au coeur de l’action. Comme tous les opus de Doom, nous avons le droit à un gameplay extrêmement nerveurx et jouissif. En revanche, ne vous faites pas prendre au piège en fonçant dans le tas, car le titre sera extrêmement punitif.

Bien que l’on soit dans du Doom, il ne s’agit pas uniquement de foncer tête baisser. Au contraire. Vous allez devoir faire attention à votre environnement, car cela arrive de tous les côtés. L’objectif va être de bouger, sans cesse et d’être toujours en mouvement. Si vous restez statique quelques secondes, ce sera de lourds dégâts qui s’en suivront.
Il ne faudra pas tirer dans le tas sans réfléchir non plus, car les munitions sont assez nombreuses mais on peut tout de même très vite en venir à bout et manquer dans certaines séquences. Il faut donc bien osciller et alterner entre shoot et combat au bouclier ou avec votre gant dévastateur.
Car oui, dans Doom The Dark Ages, vous allez avoir un gant qui vous octroie une grosse puissance de frappe (mais qui se recharge et ne peut pas être utilisé à l’infini). De même, votre bouclier sera une vraie arme redoutable. Elle permet de briser les armures et les défenses ennemies, mais aussi de lancer des attaques dévastatrices pour toucher plusieurs ennemis en même temps. Hors combat, le bouclier sera indispensable pour progresser dans l’aventure et activer des mécanismes par exemple.
Dans Doom The Dark Ages, chaque niveau propose un « chemin à suivre » dans des zones bien ouvertes, permettant de découvrir des objets et zones secrètes si on fouille bien. On est pas vraiment dans un open world, mais plutôt un jeu de couloirs avec de grandes zones ouvertes dans lesquelles on peut aller et venir.
Avez-vous votre permis dragon ?

Après avoir découvert l’introduction et le gameplay en vue FPS assez typique de Doom, place à la principale nouveauté : les séquences en dragon. En efffet, dans Doom The Dark Ages, il sera possible de chevaucher un dragon lors de niveaux bien spécifiques. Cette fois, nous avons un gameplay moins dynamique, plus lent, et en vue troisième personne.
Cela change clairement avec ce que nous avons comme habitude dans Doom, mais cela reste efficace. En revanche, ce n’est pas encore optimal. Certaines séquences de shoot ne sont pas très précises avec les esquives qui sont assez aléatoires. Dans le niveau que nous avons pu tester, nous devions alterner entre le gameplay à dos de dragon et du gameplay FPS au sol.
Parfois, le jeu nous demandait de descendre du dragon uniquement pour activer un mécanisme avec le bouclier. Cela prenait moins d’une minute, mais c’était assez pour casser le rythme et offrir une séquence assez bizarre sans grand intérêt. Vers la fin du niveau, on devait de nouveau alterner entre le gameplay en vol et au sol. Cette fois, cela durait un peu plus longtemps, avec des mécanismes à détruire au sol.
Cette séquence était plus sympa que la première partie du niveau, permettant de bien alterner les deux gameplays, évitant le côté redondant. En revanche, force est de constater que pour le moment, cette phase à dos de dragon est clairement la partie de la preview qui nous a laissés un peu sceptiques.
Le sentiment de puissance en robot méca

La troisième séquence de la preview était la plus rapide, avec seulement quelques minutes de jeu. Cette fois, on abandonnait les dragons pour revenir à un gameplay à la première personne afin de contrôler un robot mécanique géant. Et, clairement, pour le coup, cela marche très bien. On a un sentiment de puissance maximale où nous pouvons tout détruire avec une extrême facilité.
Dans ce niveau, on fait forcément face à d’autres robots méca, nous offrant des séquences de gameplay assez uniques et épiques. Dans ces combats, tout l’accent est mis sur le système d’esquives qui devient alors très important. Lorsque vous réussissez une bonne esquive, vous pouvez immédiatement réaliser une contre-attaque qui sera alors dévastatrice.
Cette séquence était assez courte (moins de 20 minutes), mais elle reste un temps fort de la preview et s’annonce très prometteuse.
La découverte de “l’open world” de Doom The Dark Ages

Enfin, la quatrième et dernière partie de la preview était dédiée à une zone semi-ouverte, principale nouveauté de la licence avec Doom The Dark Ages. On était alors jeté dans une immense zone, avec plusieurs objectifs à réaliser et une zone assez vaste à explorer en toute liberté.
Premier constat, la zone est effectivement très vaste et les équipes d’id Software nous ont fait comprendre que, de toute manière, il n’était pas possible de toute l’explorer le temps de la preview. Nous avons donc le choix de foncer et réaliser les cinq objectifs. Où, on peut privilégier l’exploration pour trouver le maximum de secret et des zones cachées.
La gigantesque zone ouverte est découpée en plusieurs sections, qui sont des sortes de minis-niveaux. Dès que l’on arrive dans une zone avec un objectif, nous avons comme une sorte d’arène avec plusieurs ennemis. Il faut donc faire le ménage pour pouvoir atteindre l’objectif, nettoyer la zone, et l’explorer tranquillement.
Entre les différentes zones, nous avons des sections que l’on peut visiter et explorer. C’est dans ces sections que l’on peut découvrir des passages, des grottes et des lieux secrets qui nous conduisent à trouver du loot ou des artefacts.

Le concept est sympa, mais cela semble tout de même assez répétitif. Sur la séquence que nous avons pu découvrir, il y avait déjà un sentiment de redondance pour la réalisation des objectifs. Nous avons pu réaliser quatre des cinq objectifs et le cheminement reste le même. Vous avez un mini-boss à tuer, on doit donc arriver dans une zone, semblable à une arène. Des vagues d’ennemis arrivent, de plus en plus fortes, et nous devons anéantir tout le monde pour en venir à bout du boss et réaliser l’objectif.
Globalement, nous avons dû faire quatre fois la même chose, avec, comme seul changement, des ennemis différents pour réaliser les objectifs. Entre les zones, il y avait les séquences ouvertes permettant, si on le voulait, de faire un peu d’exploration pour casser le rythme et éviter d’enchaîner cinq fois les mêmes choses.
On ne sait pas encore si toutes les zones ouvertes seront construites de la même façon, mais sur cette séquence-là, on reste encore dubitatif. Il y a du bon, mais aussi du moins bon.
Doom The Dark Ages : premier bilan

Après quatre heures de jeu, manette en main, il est certain que les équipes d’id Software sont en train de nous préparer, encore une fois, un excellent jeu. Le gameplay parvient à changer, tout en restant efficace et très plaisant. Graphiquement, le jeu nous en met plein les yeux et techniquement, cela reste très solide.
Les principales nouveautés apportées sont bonnes. Que ce soit le bouclier, avec tout ce qu’il apporte en terme de gameplay, mais aussi les zones ouvertes ou les séquences à la troisième personne en robot méca. On reste encore un peu sceptiques sur certaines parties des zones ouvertes et les séquences en dragon. Mais, on souligne l’idée et l’envie de proposer de nouvelles choses qui, à première vue, sont loin d’être ratées.
Rendez-vous le 15 mai sur PS5, Xbox Series X/S et PC pour découvrir tout cela sur la version finale du jeu et connaître notre avis définitif.
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