Plus de deux décennies après Mission Cléopâtre, Alain Chabat retrouve les irréductibles Gaulois. Cette fois-ci, le metteur en scène et scénariste s’adonne à l’animation en collaboration avec le studio toulousain TAT. Sur Netflix, le papa de Didier et RRRrrrr!!!, va adapter Le Combat des Chefs et raconter comment la vie d’Astérix et Obélix va basculer lorsque le druide Panoramix sombre dans la folie et perd la mémoire. Il n’a plus la recette de la potion magique et Jules César espère profiter de cette vulnérabilité pour s’emparer du seul village qui résiste encore et toujours à l’envahisseur. Avec sa réputation en France et la force de frappe de Netflix à l’échelle mondiale, il pourrait bien avoir concocté un phénomène télévisuel pour petits et grands enfants.
Ce weekend à Lille, les trois premiers épisodes ont été montrés au public. Lors du festival Séries Mania, le N rouge a réuni aficionados et néophytes autour du duo mythique et leurs compères. La presse était aussi de la partie, elle en a profité pour livrer un premier sentiment sur la série qui doit investir le catalogue Netflix dès le 30 avril prochain. Pour celles et ceux qui n’ont pas pu se rendre à cet événement, c’est donc l’occasion rêvée de prendre la température.
“Chabat a encore trouvé sa formule magique”
De mémoire courte, Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre est la meilleure adaptation des bandes dessinées d’Uderzo et Goscinny, du moins en prise de vues réelles. Ce n’est pas le tollé de L’Empire du Milieu qui nous fera dire le contraire. Quand Chabat a été annoncé à la réalisation d’un nouveau projet entourant Astérix et Obélix, force est d’admettre que l’enthousiasme était de rigueur. Lorsque le format série animée a été confirmé, on n’y tenait plus. Des années plus tard, Chabat a retrouvé la formule gagnante selon Le Point POP.
Selon le média, la série oscille entre “effets visuels spectaculaires et humour décapant”. La série profite d’un équilibre entre “modernité technique et fidélité à l’oeuvre originale”. L’esprit des premiers dessins animés est là, mais se réinvente avec une enveloppe plus contemporaine et ambitieuse. Le critique Olivier Ubertalli n’hésite pas à comparer la production Netflix à un autre succès au rayon animation : Spider-Man into the Spider-Verse.
Un sentiment partagé par Allociné qui applaudit les “blagues bien senties et son rythme effréné”. La journaliste Lucie Reeb évoque un “retour en enfance” pour les spectateurs et pour les personnages. Sans en dire trop, la série devrait lever le voile sur un événement marquant de la mythologie sur le papier et au cinéma.
Pour Première, la série est tout simplement “fantastix”. Pierre Lunn souligne que la série est “pétrie de trouvailles réjouissantes”, et notamment dans la manière qu’elle a de convoquer les éléments graphiques de la bande dessinée pour leur donner vie et accompagner les héros dans leurs aventures. Ce parti-pris était déjà à l’épicentre de la bande-annonce, où l’on pouvait voir des onomatopées traverser l’écran de part en part.
Excellent casting ?
Autre point d’intérêt de cette nouvelle production Astérix, celles et ceux qui portent les personnages. Chabat s’est offert l’un rôles principaux puisqu’il prête sa voix à Astérix. Gilles Lellouche, lui, retrouve Obélix après le film de Guillaume Canet. Les critiques françaises s’accordent à dire que la distribution est aux petits oignons. Ce dernier est tout simplement “hilarant” selon Le Point POP. Il en va de même pour Chabat, qui selon Numerama, utilise son “timbre si singulier” pour donner vie au héros. C’est une évidence pour la journaliste Salammbô Marie, tant et si bien que “l’on se demande vraiment pourquoi il ne l’a pas incarné plus tôt”. Le Point ajoute que Laurent Lafitte se démarque également, qu’il campe un Jules César “très cocasse”.
Reste à voir désormais si les abonnés Netflix seront aussi réceptifs, si ces louanges permettront à la production de s’inviter au classement des séries les plus vues en France… et dans le reste du monde qui sait. Réponse le 30 avril prochain sur Netflix.
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