Depuis quelques jours, The Electric State fait couler beaucoup d’encre. Son énorme budget soulève de nombreuses questions sur les choix opérés par Netflix en matière d’investissement. Plus de 320 millions de dollars auraient été dépensés pour adapter le roman graphique de Simon Stålenhag à qui l’on devait aussi la série Tales from the Loop sur Prime Video. Avec les papas d’Avengers : Endgame à la réalisation et Millie Bobby Brown et Chris Pratt à la distribution, le succès paraissait assuré. Après tout, ce genre de production grand public n’a souvent aucun mal à se hisser parmi les plus gros succès de son catalogue. Si la manière dont le budget sera rentabilisé reste un mystère, les audiences devaient confirmer l’importance de ces productions d’envergure pour les activités du N rouge. À l’heure du bilan, pourtant, c’est la douche froide.
En trois jours, The Electric State n’a attiré “que” 25,2 millions d’utilisateurs. Un lancement qui lui permet tout de même de s’inviter à la première place du podium hebdomadaire, mais pas de s’inscrire parmi les meilleurs lancements de l’histoire de la plateforme américaine. Selon la newsletter Netflix & Chiffres, le film de science-fiction n’est que le 32e sur l’échelle des films proposés un vendredi depuis juin 2021. Il est loin derrière Red Notice, The Adam Project ou le récent Back in Action avec Cameron Diaz et Jamie Foxx. Pour avoir un ordre de grandeur, The Electric State est juste devant Rebel Moon : Partie 1, qui était largement considéré comme un accident de parcours. Millie Bobby Brown est pourtant l’une des vedettes de l’entreprise, Enola Holmes avait réalisé un lancement à 29,6 millions de dollars, tandis que Damsel se targuait d’avoir été vu plus de 35,3 fois.
Adolescence, vrai hit de la semaine
Ailleurs du côté des nouveautés du N rouge, on retrouve sans surprise la production britannique Adolescence. Entre thriller et drame, Adolescence n’a eu aucun mal à faire parler d’elle, d’abord par son procédé cinématographique (le plan séquence) et ensuite par son sujet. En immortalisant la violence chez les jeunes, la création de Jack Thorn et Stephen Graham s’est démarquée. Elle réalise ainsi un démarrage à 24,3 millions de vues en seulement quatre jours. C’est mieux que Queen Charlotte : A Bridgerton Story, The Watcher ou The Night Agent.
Ce qui est plutôt remarquable, c’est que la série n’a pas bénéficié d’une campagne promotionnelle d’envergure. Elle devrait pourtant bénéficier d’un excellent bouche-à-oreille au cours des prochaines semaines et continuer de faire son chemin au classement des hits du moment sur Netflix. Actuellement, elle affiche un score de 98% de notes positives sur Rotten Tomatoes pour la presse et 90 sur Metacritic.
🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.