Dès le début des années 2000, avec l’arrivée de Microsoft dans l’industrie du jeu vidéo, une rivalité s’est installée entre les fans et les firmes PlayStation et Xbox. Bien qu’à cette époque, Nintendo pouvait aussi se joindre à la lutte avec sa Nintendo 64 et sa GameCube, c’est surtout la guerre entre Sony et Microsoft qui va faire rage entre 2002 et 2005 avec la Xbox.
Voyant la GameCube ne pas suivre le rythme, et ayant pour objectif de se focaliser sur l’innovation plutôt que la course à la technologie et la puissance, Nintendo va abandonner le navire. À l’instar de Sony et Microsoft.
C’est vraiment à partir de 2005 et la Xbox 360 que cette « guerre des consoles » va prendre une toute nouvelle tournure au point d’aller très loin. Plus de 20 ans plus tard, un ancien dirigeant de Xbox confirme avoir tout fait pour entretenir cette rivalité, quitte à jeter de l’huile sur le feu.
PlayStation vs Xbox : tout était calculé au départ ?
Entre 2003 et 2007, Peter Moore était l’un des principaux acteurs de la montée en puissance des consoles et de la marque Xbox. Dans une récente interview sur la chaîne YouTube de Danny Peña, il a confirmé que la guerre des consoles était une stratégie primordiale à l’époque et qu’elle était même nécessaire pour attirer l’attention sur la marque et stimuler l’industrie.
Selon Peter Moore, la concurrence entre Xbox et PlayStation au début des années 2000 a permis de mettre en avant le jeu vidéo comme un média légitime. Bien que la presse généraliste lui attribuait des effets négatifs. Comme souvent lorsque quelque chose touche le milieu du jeu vidéo.
Aujourd’hui, il constate que les choses ont bien changé et que Microsoft essaie au maximum de s’éloigner de cette guerre, pour se concentrer davantage sur les services et le contenu. En revanche, il regrette tout de même un peu cette perte de rivalité, qui, selon lui, a eu le droit à de grands moments par le passé.
Hélas, cette rivalité est toujours bien présente auprès des fans, toujours de plus en plus toxique sur les réseaux. Et ça, c’est clairement un effet néfaste et négatif de cette période dont on se passerait bien aujourd’hui.
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