À peine arrivé, déjà retoqué. Après la fermeture de C8, l’animateur Cyril Hanouna avait promis de faire revenir son émission Touche pas à mon Poste sur YouTube. Mais ce retour a été marqué par un rappel à l’ordre de la part de la plateforme, à peine 24 heures après la diffusion de la première émission.
Si les audiences de TPMP sur YouTube ont été plutôt bonnes, avec 1,5 million de spectateurs en direct, la réalité a vite rattrapé l’émission. Sans doute galvanisé par son arrivée sur Internet après des années de télévision régies par les règles de l’Arcom, Cyril Hanouna a profité de son retour pour citer de nombreuses marques à l’antenne. Une provocation qui ne passe pas : si la publicité déguisée est interdite sur le petit écran, YouTube non plus, ne tolère aucun débordement.
Non, on ne fait pas n’importe quoi sur YouTube
Tout au long de la soirée, l’animateur s’est amusé à citer des noms de marques à l’antenne. Un discours qui a été perçu comme de la publicité clandestine par YouTube. “Lorsqu’un partenariat existe entre une marque et un youtubeur, cela doit être mentionné aux internautes ; or cela n’a pas été le cas“, explique un porte-parole de la plateforme au site L’Informé.
Comme pour n’importe quel autre créateur de contenu, YouTube a rappelé à Cyril Hanouna que toute collaboration avec une marque doit être explicitement mentionnée aux internautes. Si un partenariat existe, il est obligatoire d’indiquer clairement que le contenu est sponsorisé, que ce soit par un bandeau à l’écran ou dans la description de la vidéo. De plus, la diffusion de spots publicitaires dans le flux de l’émission est interdite sur la plateforme, car toutes les publicités doivent être validées et insérées par YouTube. Un détail que n’a pas respecté l’émission, régulièrement émaillée de spots promotionnels.
Un coup d’épée dans l’eau ?
Face à ce rappel à l’ordre, Cyril Hanouna a répondu avec son habituelle désinvolture. Reste que le message posté par l’animateur sur les réseaux sociaux n’a pas suffi à calmer YouTube, qui a déjà supprimé le replay de la première émission en raison de ces multiples infractions. Preuve que même si l’Arcom n’a plus son mot à dire sur les contenus diffusés sur internet, d’autres régulateurs et plateformes ont leurs propres règles à faire respecter. Il faudra toutefois attendre de voir si la nouvelle formule de TPMP décide finalement de s’asagir.
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