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Ce soir sur Prime Vidéo, une trilogie 50% machine, 50% flic, 33% culte !

Vous aimez les flics cyborgs et les pots pour bébé ? Prime Video vient d’ajouter à son catalogue la trilogie RoboCop. Et on en prendra pour un dollar !

De la fin des années 80 jusqu’au début des années 2000, Paul Verhoeven, alias le Hollandais fou, a égratigné les États-Unis avec leurs propres armes avec des œuvres portant en dérision l’Amérique. Une filmographie dont le second degré se glissait si bien entre les lignes que, plus d’une fois, l’industrie hollywoodienne contemporaine a revisité ses œuvres… au premier degré. Et si on vous parle de tout ça, c’est que concernant les œuvres du bonhomme, rien ne vaut l’original. Et c’est bien l’un de ces originaux qui vient d’arriver sur Prime Video avec RoboCop.

À Détroit, gangrené par le crime organisé, l’officier de police James Murphy est laissé pour mort après une fusillade. Il devient alors le parfait cobaye pour la création d’une nouvelle arme, un policier hybride mi-homme, mi-robot.

Sorti en 1987, RoboCop est un regard cru sur l’ère Reagan qui se moque de l’ultra libéralisation en confiant la force de police la plus implacable à une entreprise privée. Une force impassible dont l’humanité est cachée sous un casque et une tonne d’acier. C’est également un film d’une rare violence avec des séquences qui en ont choqué plus d’un à sa sortie. Un film cruel, politique, et oui, drôle aussi. Malgré des effets spéciaux qui ont forcément mal vieilli, le long-métrage est toujours considéré comme l’un de ces films à avoir vu au moins une fois dans sa vie. Et cela tombe bien puisqu’il a rejoint le catalogue de la plate-forme de streaming d’Amazon.

RoboCop, du meilleur au pire

Le premier métrage n’est pas le seul à être disponible sur le service SVoD qui a récupéré ses deux petits frères dans la foulée. Sorti un an après le film de Verhoeven, RoboCop 2 est signé Irvin Kershner, réalisateur de L’Empire contre-attaque et reprend les codes ultra-violent de la licence, en plongeant Detroit dans l’enfer de la drogue. Moins satirique que le premier volet, cette suite se regarde sans déplaisir, mais il lui manque ce petit quelque chose d’enfantin et de critique à la fois qui rendait le premier culte. Sans compter qu’il pique bien plus les yeux visuellement.

Quant au troisième volet, sur nos écrans en 1993, il est davantage… particulier. On y retrouve l’OCP cherchant à construire Delta City sur les ruines encore fumantes de l’ancienne ville de Detroit, avec un conglomérat japonais qui participe à l’affaire. Au milieu de tout ça, RoboCop va devoir se battre contre des cyborgs samouraïs avec plein de nouveaux gadgets.

Disons-le clairement, ce long-métrage réalisé par Fred Dekker n’a plus rien du charme de ses prédécesseurs et mise davantage sur une certaine forme d’humour plus familial avec des dialogues et des séquences foncièrement ridicules. Même Peter Weller ne rempile pas dans le rôle principal, laissant l’armure à ce pauvre Robert John Burke. Un long-métrage à voir comme on regarde Batman & Robin : parce qu’au final, son côté ringard le rend gentiment drôle malgré lui.

RoboCop la trilogie, à retrouver sur Prime Vidéo dès à présent

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