La nouvelle Renault 5 électrique, récemment couronnée voiture de l’année 2025, fait l’objet d’une vaste campagne de rappel. Cette opération, qui touche près de 16 000 véhicules, survient dans un contexte tendu pour l’industrie automobile.
Commercialisée en 2024, la première campagne de rappel de la R5 E-Tech a du mal à passer chez les automobilistes. Sans doute parce que le rappel concerne 15 722 véhicules, soit la quasi-totalité des Renault 5 E-Tech et Alpine A290 (version sportive de la citadine) livrées jusqu’à présent. Selon les informations rapportées par le magazine spécialisé L’Argus, cette “opération technique spéciale“, désignée par le code 0EN5, est liée à un problème technique épineux : l’impossibilité de faire démarrer certains modèles. Sur l’application smartphone My Renault, un message évoque un “possible dysfonctionnement” du véhicule. Certains propriétaires de R5 E-Tech ont aussi été contactés par courrier.
Une vaste procédure de rappel organisée
Selon Renault, le dysfonctionnement serait lié au “boîtier électronique de puissance“, plus précisément au système de convertisseur de couple et de puissance. Ce composant essentiel transforme le courant continu de la batterie en courant alternatif pour alimenter le moteur. “Des modes de surveillance inappropriés peuvent provoquer la mise en défaut de ce dispositif et engendrer un refus au démarrage”, indique ainsi L’Argus.
Il faut dire que le problème semble important. Quelques mois tout juste après les premières livraisons de la voiture électrique, de nombreux automobilistes font état de problèmes techniques sur les réseaux sociaux, appelant l’entreprise à agir rapidement. Renault semble avoir pris conscience de l’ampleur de la situation. Une campagne de rappel national a été lancée, invitant les conducteurs concernés à se rendre chez leur concessionnaire agréé, pour une intervention gratuite de 30 minutes visant à reprogrammer le véhicule, et destinée à régler définitivement la panne.
Les rappels s’enchaînent
Ce rappel s’inscrit dans une tendance plus large de l’industrie automobile. Récemment, d’autres constructeurs ont également procédé à des rappels importants : il y a une semaine à peine, Stellantis a ordonné l’arrêt immédiat de 240 000 Citroën en France. Quelques mois plus tôt, les fabricants Hyundai et Kia ont rappelé plus de 208 000 véhicules électriques pour un problème de perte de puissance.
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