La date butoir pour déclarer vos revenus 2024 approche à grands pas. Pour éviter les déconvenues, voici ce qu’il faut retenir de cette nouvelle année fiscale, qui s’accompagne de quelques changements notables.
Jusqu’à quand déclarer vos impôts ?
Chaque année, c’est la même chose. Vous n’avez que quelques semaines pour déclarer vos impôts. La campagne de déclaration 2025 débute le 13 avril prochain, il vous reste donc un peu de temps pour vous préparer. Attention en cas de retard, puisqu’une majoration de 10% pourra être appliquée dès le premier jour de retard. Pas de panique toutefois, puisqu’en fonction du mode de déclaration choisie et de votre département de résidence, vous aurez jusqu’au 8 juin 2025 au maximum pour transmettre vos documents à l’administration fiscale.
Changement sur les crédits d’impôts
Le projet de loi finances 2025 visait à renforcer les contrôles et diminuer les coûts liés à la fraude en France. Cette année, c’est le crédit d’impôt qui change. Cet avantage fiscal permet de déduire de ses revenus 50 % des dépenses engagées pour certains types de services à domicile, dans la limite de 20 000 € par an selon votre situation. De nombreuses activités sont éligibles, allant de la garde d’enfant, au soutien scolaire, en passant par les aides ménagères, l’assistance aux personnes âgées, et les petits travaux de bricolage ou de jardinage.
Nouveauté 2025, il ne suffira plus de déclarer un service à la personne pour bénéficier du crédit d’impôt : il sera nécessaire de préciser s’il s’agit d’un particulier employeur, d’un organisme de service à la personne ou d’un mandataire, précise l’amendement. De quoi offrir une meilleure visibilité sur l’utilisation effective de ce dispositif fiscal, espère le texte, tout en offrant un contrôle plus rigoureux, et une transparence accrue des finances publiques. Rappelons que cette niche fiscale est l’une des plus coûteuses pour l’État en matière d’impôt sur le revenu.
Attention aux erreurs
Le plus important lorsque vous déclarez vos impôts, reste de faire attention aux éventuelles erreurs de déclaration susceptibles de vous coûter cher. En 2023, la direction générale des Finances publiques a redressé près de 15,2 millions d’euros provenant de déclarations fiscales erronées ou falsifiées. La faute à des déclarations de plus en plus complexes, mais aussi à la recrudescence des contrôles, notamment via les réseaux sociaux et les sites de vente en ligne de seconde main. Heureusement, depuis 2018, il est possible de faire valoir son droit à l’erreur, qui permet de corriger à posteriori des déclarations erronées, à condition d’attester de sa bonne foi.
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