Et si Pokémon Go venait à appartenir à l’Arabie Saoudite ? C’est le scénario très probable qui pourrait arriver dans les prochains mois (et même les prochaines semaines). Puisque oui, selon les premières informations de Bloomberg, Niantic aurait débuté les négociations avec le fonds souverain d’Arabie saoudite, par l’intermédiaire de sa filiale Savvy Games Group et de la firme Scopely. L’idée serait ainsi de vendre la section gaming de Niantic pour la coquette somme de 3,5 milliards de dollars.
Les jeux Niantic, bientôt à l’Arabie Saoudite ?
On le sait, l’Arabie Saoudite veut devenir un acteur important de l’industrie du jeu vidéo et pourrait bien s’investir massivement dans les années (et mois) à venir. Récemment, l’Arabie Saoudite aurait déjà investi dans le capital d’Ubisoft pour financer un DLC d’Assassin’s Creed Mirage.
Aujourd’hui, Bloomberg rapporte que Niantic et le fonds souverain d’Arabie Saoudite seraient en négociation pour racheter la filiale gaming de Niantic pour 3,5 milliards de dollars. Dans cette filiale, on compte des jeux mobiles très importants comme Pokémon Go, un jeu Pikmin ou encore Monster Hunter. Selon Bloomberg, la transaction pourrait être réalisée dans les prochaines semaines.
Bien qu’une transaction pourrait être validée dans les prochaines semaines, Bloomberg affirme que rien n’est encore joué et que les négociations ne sont pas encore terminées. En effet, Pokémon Go a beau être le jeu mobile le plus téléchargé de l’histoire, les autres productions du studio n’ont pas connu le même succès et un jeu Harry Potter, Wizards Unite a carrément fermé.
De son côté, l’Arabie Saoudite et son Prince héritier, Mohammed ben Salmane, ne sont pas du genre à foncer tête baissée. Depuis plusieurs années, ils disposent de part importante dans de nombreuses structures comme Electronic Arts, Take Two Interactive ou encore Activision et Embracer Group. Il est certain que si cette acquisition doit se faire, elle serait mûrement réfléchie. Jusqu’à maintenant, Niantic et l’Arabie Saoudite étaient déjà en partenariat, notamment avec un accord avec la filiale Savvy qui aidait l’éditeur à se développer en Arabie saoudite, aux Émirats arabes unis et en Égypte.
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