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Captain America Brave New World : qui est le Leader, le grand méchant du film ?

Si Sam Wilson aura fort à faire dans Captain America : Brave New World, c’est en grande partie à cause de lui. Lui, c’est le Leader, qui tire les ficelles du conflit géopolitique du film dans l’ombre. Portrait d’un méchant particulièrement dangereux, amené logiquement à revenir dans un futur proche.

Si le Leader ne vous parle pas, c’est qu’à l’époque, il n’était pas connu sous ce nom-là. D’ailleurs, durant les 1h58 de Captain America : Brave New World, il n’est jamais appelé comme tel. Mais sous son nom de civil, Samuel Sterns. Docteur de profession, scientifique surtout (biologiste cellulaire et professeur précisément), le préposé a été introduit pour la première fois dans le MCU en… 2008, dans l’Incroyable Hulk.

Un méchant plutôt comics accurate

C’est le fameux Mr Blue, l’homme avec qui Bruce Banner dialogue pendant tout le film et qui représente un espoir pour lui, car en mesure de fabriquer un antidote pour éradiquer Hulk de son corps. Spoiler alert : évidemment que ledit antidote ne va pas fonctionner — enfin si mais temporairement. Surtout, sous la menace d’un Emil Blonsky revanchard et désireux de prendre le dessus sur Hulk, Sterns va se retrouver contraint de donner vie à l’Abomination, une autre création monstrueuse issue du sang de Banner.

Samuel Sterns
© Marvel Studios

L’histoire aurait pu s’arrêter là. Mais c’est en se faisant assommer par Abomination que Sterns va changer de destin. Et que le Leader est né. Une goutte de sang de Banner introduite dans une plaie béante sur le crâne du scientifique va bouleverser le métabolisme du docteur, qui va muter et voir ses capacités cérébrales se développer à vitesse grand V. Si, dans les comics, le Leader ne naît pas de cette façon – c’est l’explosion de produits radioactifs qu’il déplaçait qui va l’irradier aux rayons gamma, pas le sang de Banner – le MCU lui a donné un look très comics accurate, moins proche des versions où son crâne pointe vers le haut mais avec une tête plus grosse que la normale, nervurée et veineuse, montrant une véritable déformation de sa boîte crânienne et son cerveau qui dépasse par endroits de celle-ci.

Contrôle mental et roi des probabilités

Il en est de même pour ses pouvoirs. Dans les comics, Le Leader peut contrôler les êtres irradiés aux rayons gamma, soumettre à sa volonté les esprits les plus faibles, anticiper avec précision l’avenir à travers des calculs et des probabilités, lui permettant d’avoir une longueur d’avance continue sur ses ennemis et de pouvoir prédire leur prochain mouvement. Brave New World n’a pas tout gardé et s’est surtout appliqué à proposer une version plus réaliste et contemporaine du personnage. Le contrôle mental est bien là, mais sous la forme de flashes lumineux et de la diffusion d’une musique, Mr Blue, qui fait forcément écho à son surnom dans L’Incroyable Hulk.

Mais c’est finalement dans l’aspect calcul que le Leader est réussi et important pour le MCU. Ce dernier, on s’en doutait avant d’aller voir le film, est le VRAI cerveau des événements de Brave New World. Attention, spoilers : c’est lui qui engage la Serpent Society, lui qui transforme le président Thaddeus Ross en Red Hulk à son insu, en se servant de l’homme d’Etat pour lui nuire, comme ce dernier s’est servi de son intelligence pour accéder à la Maison Blanche. Et c’est encore lui qui annonce une vérité importante à Sam Wilson lors de la scène post-générique : le monde n’est pas prêt pour ce qui arrive, évoquant l’arrivée d’autres personnes. On peut aisément imaginer que le Leader a vu les dangers potentiels à venir et donc les principaux enjeux de Secret Wars.

De retour dans le MCU dans Secret Wars ?

Cette prédiction, autant pour lier Brave New World à la suite que pour “hyper” le public, ne peut (doit) pas être anodine. Laissé pour compte depuis… 17 ans dans la cave du MCU, on voit mal comment Le Leader pourrait ne pas réapparaître prochainement. Même si à terme, il n’y a que Captain America, via la post scène-générique, qui a déjà été officialisé pour la suite, avec le fameux “Captain America will return”.

Déjà, parce qu’il n’est pas mort. Ensuite, parce qu’il semble en savoir beaucoup et ce savoir sera forcément utile, à un moment où à un autre. Avengers : Secret Wars devant rebooster l’univers Marvel sur le plan scénaristique et nous offrir une bataille de grande envergure, il serait dommage de se passer d’un tel talent, aussi maléfique soit-il au moment du grand final, non ? Enfin, la dernière raison d’un éventuel retour tient à l’utilisation du Leader dans Captain America : Brave New World. Amené à tirer les ficelles dans l’ombre, Sterns n’en sort jamais vraiment en deux heures de débat et sans, non plus, afficher un charisme monstre. Un comble pour un maitre de la manipulation. Et un tir à corriger, qui sait, pour le MCU.

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