L’adaptation du roman de Margaret Atwood s’apprête à tirer sa révérence. Véritable fer de lance pour Hulu, la série dystopique livrera prochainement sa sixième et dernière saison. Huit ans après son lancement, The Handmaid’s Tale est attendue de pied ferme par les spectateurs. Pour les faire patienter, la plateforme américaine vient de dévoiler un teaser qui augure un final de tous les superlatifs. On retrouve June, déterminée à vaincre Gilead. C’est sa voix qui guide ces images, qui retrace le chemin parcouru.
“Ils pensaient que ces vêtements disaient au monde qui nous étions. Pour nous marquer, ils ont utilisé du rouge, la couleur du sang. Mais ce qu’ils ont oublié c’est que c’est aussi la couleur de la rage. Cette robe est devenue notre uniforme, et nous sommes une armée”.
L’heure de la révolution a sonné. Le rendez-vous est pris pour le 8 avril prochain sur Hulu aux États-Unis. On peut s’attendre à ce qu’il en soit de même dans l’Hexagone, sur Prime Video et OCS (donc Canal). Les deux entités n’ont pas encore communiqué sur la question de la date, la saison 5 avait profité d’une mise à disposition +24 sur OCS en 2022 alors qu’il avait fallu attendre un an pour la découvrir sur la plateforme américaine.
Selon le synopsis, June ne sera pas seule dans sa quête émancipatrice. Luke et Moira rejoignent la résistance tandis que Serena essaie de réformer Gilead. Le commandant Lawrence et tante Lydia font de leur côté face à des tests de caractères difficiles. “Ce dernier chapitre du voyage de June met en évidence l’importance de l’espoir, du courage, de la solidarité et de la résilience dans la poursuite de la justice et de la liberté”. Il s’agira pour ces derniers chapitres d’immortaliser la conclusion d’un voyage débuté en 2017 aux côtés d’Elizabeth Moss, Yvonne Strahovski et Bradley Whitford.
Une saison qui résonne différemment
Cette ultime saison de The Handmaid’s Tale intervient près de trois ans après l’annulation du décret Rose vs Wade. La cinquième saison avait été diffusée quelques semaines après la décision de la Cour suprême des États-Unis, qui consistait à renier le fait que l’avortement soit un droit constitutionnel et à ainsi laisser aux États le soin de déterminer s’ils souhaitent l’interdire. Le droit à l’IVG était un enjeu important des élections américaines de 2024. En janvier dernier, moins de cinq jours après son investiture, Donald Trump adoptait une série de mesure anti-avortement tout en apportant son soutien aux manifestants anti-IVG qui ont défilé à Washington.
Plus que jamais, la liberté des femmes à disposer de leur corps est remise en question, et cette thématique, au cœur de la série comme du roman de Margaret Atwood, devrait faire écho à une époque contemporaine où de nombreux pays reculent sur cette question. En 2019, les acteurs de la série avaient d’ailleurs été invités à prendre la parole en partenariat avec Bazaar.com, l’ONG Planned Parenthood au détour d’une vidéo rappelant l’importance de ces procédures légales et encadrées pour la santé des femmes.
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