La nuit dernière, Sony a frappé fort avec un State of Play riche en annonces. Si elles n’étaient pas toutes convaincantes, on retiendra surtout la “one more thing” de la fin, à savoir le jeu Saros de Housemarque. Housemarque c’est le studio derrière Returnal, un des meilleurs jeux existants sur PS5 à ce jour. Bien qu’il opérait de manière indépendante jusqu’à sa sortie, Sony a rapidement racheté le studio pour pleinement exploiter l’expertise de ses équipes de développement.
Cette expertise sera mise à contribution pour Saros, qui s’annonce déjà grandiose. Mais que sait-on vraiment à son propos ? De notre côté, on se pose encore quelques questions suite à ce trailer d’intention qui ne fait qu’attiser notre curiosité.
Saros est-il la suite de Returnal ?
On se souvient du jeu spatial sorti en 2021 sur PS5. Il s’agissait à l’époque d’une des rares exclusivités sur la toute nouvelle génération. Returnal en a dégouté mais aussi impressionné plus d’un. Le jeu de Housemarque est aussi exigeant qu’il est beau et bien agencé. Suite à la séquence cinématique que nous avons pu découvrir, un développeur nous a appris que Saros aura des points communs avec Returnal, mais pas concernant son univers.
En effet, le studio déclare que le nouveau jeu de tir s’appuiera sur “l’action à la troisième personne” du jeu Returnal et non sur son monde ou son histoire. Saros sera donc bel et bien une nouvelle propriété intellectuelle. Le titre devrait lui aussi être un roguelite au gameplay exigeant si on se fie à l’inscription “come back stronger” (“revenez plus fort” en français). Et les ressemblances s’arrêtent là pour le moment.
Des influences culturelles claires
Il y a une ou deux questions auxquelles on peut d’ores et déjà répondre. Saros est un terme astronomique qui désigne une période de 223 mois synodiques ou lunaisons. Ce système est utilisé pour prédire des phénomènes naturels, tels que des éclipses lunaires ou solaires, par exemple. Au vu du trailer, il semble que le jeu utilisera ces influences pour creuser quelques mécaniques de gameplay liées à l’environnement.
L’inspiration culturelle de Saros est également très claire. Le nom du protagoniste (Arjun Deveraj) ainsi que l’antagoniste reprenant les attributs de la divinité Shiva, sont tous deux inspirés de la culture indienne et hindoue. Il est bon de noter que l’astronomie ainsi que l’astrologie sont deux domaines extrêmement importants dans la religion et la pensée hindouiste. On risque donc de profiter d’un jeu plus fouillé culturellement, aux références multiples à un univers trop peu exploité dans le monde des jeux vidéo asiatiques.
Le gameplay sera montré plus tard dans l’année
Le rendez-vous est donné par Housemarque. Il faudra attendre 2026 pour découvrir Saros sur PS5 et peut-être PC comme c’était le cas pour Returnal. D’ici là, le studio a le temps de nous faire patienter et de bosser sa communication en interne. Si nous n’avons eu qu’un trailer cinématique au State of Play, le gameplay du jeu sera montré un peu plus tard dans l’année, comme nous le confirme le développeur.
Peut-être Saros se montrera-t-il lors du PlayStation Showcase annuel de cet été, ou bien aux Game Awards, histoire d’éviter à tout prix les communications de Rockstar Games à propos de GTA 6.
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