Mark Zuckerberg espérait peut-être faire des économies suite à son rapprochement avec Donald Trump, mais Meta va devoir casser sa tirelire. Le géant des réseaux sociaux a accepté de verser 25 millions de dollars de dédommagement à Donald Trump afin de mettre fin aux poursuites intentées suite à la suspension de ses comptes Facebook et Instagram en 2021. Le Wall Street Journal a été le premier à faire état de cet accord, puis un porte-parole de Meta a confirmé l’information à l’Agence France-Presse et à The Verge. Après l’assaut du Capitole à Washington le 6 janvier 2021, Meta avait décidé d’exclure Donald Trump de ses réseaux sociaux et cela avait provoqué la colère du 45e et 47e président des États-Unis.
Le président américain, s’estimant victime de censure, avait décidé de porter plainte contre Meta et son fondateur, Mark Zuckerberg. D’autres réseaux sociaux, comme Twitter, avait imité Meta en écartant Donald Trump de leurs plateformes. Ce dernier avait répliqué en lançant son propre réseau social, Truth Social, avant de voir la suspension de ses comptes Meta ou X être levée. Surtout, cet accord marque une étape importante et confirme que le conflit opposant le nouveau président et Mark Zuckerberg appartient au passé.
La hache de guerre est enterrée entre Donald Trump et Mark Zuckerberg
Pas rancunier, Donald Trump semble avoir bien accueilli le virage pris par le patron de Meta tandis que la société a fait don d’un million de dollars au fond qui finance l’investiture de Donald Trump. La multinationale, anciennement connue sous le nom de Facebook, a multiplié les décisions pour être en phase avec la nouvelle administration américaine, comme mettre fin à ses programmes favorisant la diversité et d’inclusion ou de fact-checking.
Et, comme pour mieux confirmer que la hache de guerre est définitivement enterrée, Mark Zuckerberg a nommé plusieurs alliés du président à des postes clés. Le PDG de Meta a d’ailleurs expliqué son point de vue à ses employés à l’occasion d’une séance de questions-réponses le 30 janvier, rapporte The Verge. Le média explique que le dirigeant a défendu son rapprochement avec le président américain et la nouvelle politique de modération, proche de celle de X, en faveur de la liberté d’expression. « Il y avait un tas de politiques que nous avons mises en œuvre au fil du temps qui ont en quelque sorte limité ce que les gens pouvaient dire sur nos services », explique-t-il.
« Franchement, nous étions tout simplement trop éloignés du courant dominant. Quand nous disons que quelqu’un peut dire quelque chose sur nos services, cela ne signifie pas nécessairement que nous sommes d’accord avec cette chose. Cela signifie simplement que nous voulons être une plateforme où les gens peuvent discuter de choses », précise-t-il.
Mark Zuckerberg assume son rapprochement avec Donald Trump
Au sujet de ses liens désormais privilégiés avec le gouvernement de Donald Trump, Mark Zuckerberg précise : « Nous avons maintenant l’occasion d’avoir un partenariat productif avec le gouvernement des États-Unis et nous allons le saisir. Je pense que c’est la bonne chose à faire parce qu’il y a plusieurs domaines, même si nous ne sommes pas d’accord sur tout, où nous avons une cause commune pour des choses qui vont faire en sorte que nous puissions mieux servir notre communauté et que nous puissions faire avancer ensemble les intérêts de notre pays… ».
Et d’ajouter : « Nous allons le faire d’une manière où nous ne compromettrons aucun de nos principes ou valeurs ». Des paroles rassurantes pour une partie des employés, qui s’étaient opposés aux récents changements opérés par le groupe. « Ça va être une année intense, alors attachez vos ceintures. Nous avons beaucoup à faire. Je suis enthousiaste à ce sujet », affirme le grand patron de Meta.
🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.
