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Sur Waze, la police a une nouvelle technique pour tromper les automobilistes

Si l’application est bien connue des automobilistes, les policiers aussi savent l’utiliser à leur avantage.

Les automobilistes ne sont pas les seuls à savoir utiliser Waze à leur avantage. Depuis sa création en 2006, puis son rachat par Google en 2013, la plateforme routière s’est imposée dans le cœur des conducteurs et des conductrices du monde entier pour sa dimension participative. D’un simple geste, il est en effet possible de signaler les incidents rencontrés sur la route, afin d’informer les automobilistes alentours. Une option bien pratique pour les ralentissements et les accidents, mais qui s’est très vite avérée utile pour rapporter les contrôles de police ou de gendarmerie.

La police aussi sait utiliser Waze

Si Waze est devenu la bête noire des points de contrôle mobiles, les forces de l’ordre semblent avoir compris comment détourner l’application à leur avantage. En Belgique, rapporte le média Gocar.be, la police joue de l’application mobile en multipliant les points de contrôle sur les routes, avec des dispositifs plus nombreux, mais de plus petite envergure. Dans la zone de Zennevallei, situé dans le Brabant flamand au centre du pays, cette nouvelle technique permet un déplacement rapide des dispositifs de contrôle. Résultats : les signalements sur Waze se multiplient, mais les policiers ont une longueur d’avance. À peine signalés, ils ont déjà plié bagage pour s’installer quelques kilomètres plus loin. De quoi sérieusement compliquer la tâche aux automobilistes qui espéraient passer à travers les mailles du filet.

La France bientôt dans le viseur ?

Visiblement, cette nouvelle mesure de contrôle est particulièrement payante pour les forces de l’ordre belges. “Sur un week-end, la multiplication des contrôles de plus petite taille aurait permis de débusquer dix-huit conducteurs positifs à l’alcool ou au cannabis, soit plus qu’habituellement“, indique Gocar.be.

Faut-il s’attendre à voir le même dispositif se généraliser en France ? Pas sûr. Depuis juillet 2023, les autorités hexagonales ont la possibilité de bloquer le signalement des contrôles de manière temporaire, mais la mesure ne peut être appliquée qu’en cas de “contrôles d’anticriminalité, d’alcoolémie et de drogue”, rapportait Emmanuel Barbe, délégué interministériel à la sécurité routière. Hors de ce cadre bien précis, les automobilistes peuvent signaler les contrôles routiers, mais pas les radars fixes. Rappelons aussi que l’utilisation de Waze au volant est soumise à des règles strictes, sous peine d’être sanctionné d’une amende de 135€, et d’un retrait de trois points sur votre permis de conduire.

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