Encore une mauvaise nouvelle pour le monde du jeu vidéo. Après quelques rumeurs sur le sujet, Ubisoft vient d’officialiser le renvoi de 185 personnes. Ces licenciements font partie d’un grand plan de restructuration qui touche en réalité 4 studios différents, dont un qui va fermer ses portes définitivement. Un porte-parole l’annonce à la rédaction d’Eurogamer dans un message clair et concis :
“Dans le cadre de nos efforts continus pour prioriser les projets et réduire les coûts afin d’assurer la stabilité à long terme d’Ubisoft, nous avons annoncé des restructurations ciblées chez Ubisoft Düsseldorf, Ubisoft Stockholm et Ubisoft Reflections, ainsi que la fermeture définitive du site d’Ubisoft Leamington. Malheureusement, cela devrait avoir un impact sur l’ensemble des 185 employés. Nous leurs sommes profondément reconnaissants de leur contribution et nous nous engageons à les soutenir pendant cette période de transition.”
Plus besoin de soutien
La filiale Leamington était un studio de soutien pour des titres récemment sortis. Parmi eux on nomme Tom Clancy’s The Division, Star Wars Outlaws ou encore Skull and Bones. Il était en opération depuis 2002, bien qu’à l’époque ce dernier s’appelait FreeStyleGames. Le studio était par ailleurs connu pour avoir travaillé sur la franchise DJ Hero. Ce n’est qu’en 2017 qu’Ubisoft a mis la main dessus pour le mettre à profit sur ses propres franchises. La suite et fin de l’histoire, nous la connaissons aujourd’hui.
La quasi-totalité des 50 développeurs rattachés à ce studio a été licenciés, tandis que quelques-uns seront transférés à d’autres postes. À ce jour, nous ne pouvons affirmer que les développeurs planchaient sur un projet qui devra donc être annulé. Un faible rayon de soleil qui ne parviendra pas à nous faire oublier la tempête qui s’abat sur l’industrie vidéoludique depuis 3 ans.
Ubisoft est effectivement l’un des derniers studios en date à renvoyer ses employés. C’est une triste époque pour les développeurs de jeux vidéo qui ne parviennent pas à trouver des emplois stables suite à la grande crise d’après pandémie. La firme française ne rentre pas dans les détails de la “restructuration”. Il ne reste plus qu’à espérer que cette vague sera la dernière pour l’éditeur et développeur dont le prochain jeu est le très controversé Assassin’s Creed Shadows.
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