Vous avez déjà été flashé par surprise en croyant connaître l’emplacement de tous les radars fixes ? Il est donc possible que vous ayez croisé une voiture radar. Ces véhicules équipés de systèmes de contrôle automatisé de la vitesse circulent en France depuis 2013 et sont principalement gérés par des entreprises privées. Avec l’expansion prévue au printemps 2025, il devient crucial d’être vigilant à tout instant pour ne pas tomber sur une voiture banalisée qui vous flasherait.
Des véhicules controversés et en expansion
Depuis 2018, la majorité de ces voitures radars sont conduites par des employés de sociétés privées, bien que certaines soient toujours manœuvrées par des agents de la fonction publique. Cette sous-traitance reste controversée, notamment en raison des potentiels conflits d’intérêts et des pratiques de certains conducteurs révélées par d’anciens agents.
En 2025, le réseau de voitures radars s’étend considérablement. Trois nouvelles régions rejoignent le dispositif : l’Auvergne-Rhône-Alpes, l’Occitanie et la Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA). Ce déploiement ajoute 126 nouveaux véhicules à la flotte existante, portant le nombre total à environ 550 voitures radars en circulation en France. Seules l’Île-de-France et la Corse restent pour l’instant épargnées par ce dispositif de surveillance mobile.
Les trois signes qui ne trompent pas
Pour repérer ces voitures banalisées, il faut être attentif aux détails subtils. Voici les trois signes qui vous permettront de les identifier à coup sûr :
- Le boîtier noir : Les voitures radars sont équipées d’un boîtier noir sur le tableau de bord, visible de l’avant et parfois de l’arrière si la vitre n’est pas teintée. Ce dispositif abrite le capteur infrarouge utilisé pour mesurer la vitesse des véhicules.
- Les caméras discrètes : Elles possèdent deux petites caméras sur le pare-brise pour enregistrer les infractions, dotées de LED visibles dans l’obscurité. À l’arrière du véhicule, si la vitre n’est pas teintée, vous pourrez apercevoir un rectangle noir aux contours épais collé sur la lunette arrière, qui permet de lire les panneaux de signalisation et de flasher les véhicules arrivant en sens inverse.
- La plaque d’immatriculation particulière : Un signe distinctif des voitures radars est leur plaque d’immatriculation. Elle présente une police d’écriture différente, avec des caractères plus étroits et arrondis, et un support en plastique réfléchissant qui la rend particulièrement visible, notamment la nuit. Cette plaque est montée sur un support escamotable, permettant d’accéder au radar dissimulé derrière.
Les modèles de voitures-radar
En 2025, la liste des modèles utilisés pour cette mission de surveillance s’est élargie. On retrouve désormais des Ford Mondeo, Citroën Berlingo, Peugeot 508 et 308, Volkswagen Passat et Golf, Seat Leon, Skoda Octavia, et même des Dacia. Connaître ces modèles peut aider les conducteurs à être plus vigilants, mais il ne faut pas oublier que tous les véhicules de ces modèles ne sont pas nécessairement des voitures radars.
S’il est possible de reconnaître une voiture radar en étant attentif à ces signes, le plus simple et le plus sûr reste de ne pas faire d’excès de vitesse. Les voitures radars peuvent désormais flasher dans les deux sens de circulation, même avec un terre-plein central, élargissant ainsi leur champ d’action. De plus, elles ciblent principalement les routes limitées à 80 ou 90 km/h. Respecter les limitations de vitesse vous évitera bien des ennuis et, surtout, vous permettra de garantir votre sécurité et celle de votre entourage sur la route.
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