Les véhicules classés Crit’Air 3 comprennent principalement les voitures diesel immatriculées avant 2011 et les voitures essence immatriculées avant 2006. Ces restrictions s’ajoutent aux interdictions déjà en place pour les véhicules Crit’Air 4, 5 et non classés.
2025 : nouvelles restrictions de circulation
Les principales villes qui appliquant ces nouvelles restrictions en 2025 sont Paris, Lyon, Montpellier et Grenoble. Cependant, l’application des règles peut varier selon les agglomérations :
- À Paris, les véhicules Crit’Air 3 seront interdits du lundi au vendredi, de 8h à 20h, à l’exception des week-ends et jours fériés.
- À Lyon et Strasbourg, l’interdiction sera plus stricte, s’appliquant 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, y compris pour le stationnement.
Cependant, une période de tolérance est prévue dans certaines villes. Par exemple, dans la Métropole du Grand Paris, une “année pédagogique” est mise en place en 2025, durant laquelle les contrevenants ne seront pas sanctionnés. De plus, des dérogations sont prévues :
- À Lyon, une dérogation “petits rouleurs” permet aux habitants de contourner ces restrictions jusqu’à 52 fois par an (sur justificatif).
- Le Grand Paris instaure un “pass ZFE 24 heures” permettant aux véhicules exclus de circuler dans la ZFE jusqu’à 24 fois par an.
Amende et impact sur un grand nombre de véhicules
En cas de non-respect des restrictions, les contrevenants s’exposent à des amendes. Le montant standard est de 68 euros pour les véhicules légers et de 135 euros pour les poids lourds. Cependant, il est important de noter que ces amendes ne seront généralement pas appliquées immédiatement. Par exemple, à Paris, la verbalisation ne commencera qu’en 2026, lorsque les systèmes de contrôle automatisés seront déployés.
En France métropolitaine, les véhicules Crit’Air 3 représentent 21% du parc automobile roulant, soit près de 8,84 millions de voitures. Il est donc crucial pour les automobilistes de se préparer à ces changements, que ce soit en envisageant le remplacement de leur véhicule ou en explorant des alternatives de transport.
Bien que ces mesures puissent sembler contraignantes pour de nombreux automobilistes, elles s’inscrivent dans une démarche plus large visant à améliorer la qualité de l’air dans les grandes agglomérations. Les périodes de tolérance et les dérogations mises en place devraient permettre une transition progressive vers des modes de transport moins polluants.
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