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Non vous ne rêvez pas, Diddl fait son grand retour

Ressortez vos classeurs ! Trois décennies après sa naissance, Diddl va-t-il redevenir la star des cours de récré ? La société Kontiki espère que oui. 

La nostalgie fait vendre, et ce n’est pas Kontiki qui dira le contraire. Sans doute inspirée par la renaissance d’autres icônes des années 90-2000 (coucou les Tamagotchis) l’entreprise française annonce le retour d’une star de son catalogue. Plus de trois décennies après son arrivée dans l’Hexagone, Diddl fait son come-back dans les rayons des papeteries et magasins de décoration. La nouvelle a été officialisée lors du Salon Maison & Objet qui se tient actuellement. Les Échos ont en effet repéré un stand dédié à la souris née au début des années 90 en Allemagne. Son distributeur français Kontiki promet un retour à l’automne prochain pour une collection “Diddl is back”. Block note, sacs à dos, trousses et peluches, les enfants des années 90 devraient y trouver leur compte. La collection s’adresse d’ailleurs aux petites filles et petits garçons qui ont grandi, puisque des cosmétiques seront aussi proposés. Pierre-Marin Calemard, directeur général de Kontiki explique aux Échos :

“Nous visons deux publics : déjà, les nostalgiques des années 2000, avec de jeunes adultes dont certains sont devenus parents et peuvent jouer un rôle de transmission. Et les enfants d’aujourd’hui”. 

Au début des années 90, Diddl n’est encore qu’une souris anonyme invitée sur moins d’une cinquantaine de cartes postales imaginées par le dessinateur allemand Thomas Goletz. Rapidement, le public allemand se prend d’affection pour le petit personnage et une ligne de papeterie est commandée à Goletz par Depesche. Des peluches seront ensuite fabriquées et Diddl est devenu la star des cours récré allemande. Il faudra attendre les années 2000 pour que la fièvre Diddl ne s’empare des écoles de l’Hexagone. Rapidement, les élèves s’échangent les feuilles des blocs-notes Diddl et les conservent précieusement dans des classeurs à l’effigie de la souris et ses comparses. En 2004,  la marque est commercialisée dans plus d’une trentaine de pays et génère un chiffre d’affaires de 150 millions d’euros. C’est du jamais vu pour une entreprise de papeterie. Le succès de Diddl rappelle celui d’autres personnages créés dans un but purement commercial, Hello Kitty à Pucca en premier lieu.

Nouvelle fièvre Diddl ?

Dans les années 2010, alors que les adoratrices de Diddl grandissent, la marque peine à séduire les générations suivantes. Peu à peu, Diddl se fait plus discret jusqu’à disparaître totalement des rayons des magasins et en ligne en 2014. Le retour des produits en France promet de faire parler, mais ne signera sans doute pas le début d’une nouvelle frénésie Diddl dans les établissements scolaires de l’Hexagone. On peut tout de même imaginer que certains et certaines se ruent dans les magasins à la sortie de cette collection pour découvrir si les feuilles proposées à la vente ont toujours l’odeur de l’enfance. Rendez-vous donc à l’automne, sans doute à la rentrée, pour découvrir de quoi cette collection “Diddl is back” sera faite.

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Source : Les Échos

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